nothing can tame the winter's cold (sloan)

sloan morello

feat olivia wildeâge, naissance x Trente-six ans depuis le sept juin. Sloan n’est pas du genre à cacher son âge, mais ne s’en vante pas non plus. Plus elle approche de la quarantaine, plus elle devient sauvage. Et on dit qu’on s’arrange avec l’âge...

nationalité, origines x Un côté Italien qu’elle n’assume pas vraiment, puisqu’elle le tient de son père. Française de sa mère.

statut civil, orientation x Célibataire depuis plusieurs années. Sa dernière relation avec un homme lui a laissé quelques séquelles. Elle se sent depuis incapable de faire de nouveau confiance et refuse de s'engager. Aujourd'hui elle ne s'inquiète plus vraiment de sa vie privée ; un mal-être qu'elle s'efforce de cacher derrière sa carapace de molosse. Mal-être qui l'a visiblement bien abîmé puisqu'elle a totalement jeté son dévolu sur une jeune putain, sans raison, sans explication... Situation qui la rend totalement folle

occupation x (breathe again) Inspecteur, PPD. Elle aime l'ordre et la justice, surtout lorsque c'est elle qui la donne... Sloan est carriériste, son métier est la seule chose qui lui permet de tenir le coup.

situation familiale x Plus aucun lien. Ses parents sont tous deux décédés et elle n'a jamais eu aucune nouvelle du reste de sa famille. Éternelle solitaire, elle s'est visiblement bien habituée à cette vie - pas par choix.

à philadelphie depuis x Seize ans, débarquée d'Italie depuis ses dix ans. Bien qu'elle sache encore parfaitement parlé sa langue natale, elle n'en a pas gardé l'accent pour autant.

ImpatienteImpulsiveSolitaireTêtueFrancheProtectrice

Hello darkness, my old friend. I've come to talk with you again.
01 x Eros Morello n’était ni le mari idéal, ni le père dont tout enfant rêvait. Lui-même éduqué au martinet étant plus jeune, la naissance de la petite Sloan réveilla visiblement un traumatisme dont il s’était bien caché de parler à sa bien-aimée, avant d’accepter de fonder une famille. Traumatisme qu’il tentera en vain de noyer dans l’alcool. La moindre erreur commise par sa fille, refus de terminer son assiette, toussotement pendant la prière du soir ou encore une mauvaise note à l’école lui valait automatiquement une punition ; la ceinture. Quotidien auquel Sloan ne s’est jamais vraiment habitué, cependant la peur et l'amour maternel surent la garder sous silence.

02 x Un appel de la famille expatriée en Californie sonna la fin de cette vie presque paisible à Naples. Le décès d’une des soeurs d’Isabelle Santoni annonça un héritage auquel elle ne semblait pas s’attendre; un restaurant. Elle qui n’occupait qu’un simple poste de commis de cuisine depuis des années, se voyait offrir une magnifique promotion. La petite famille s’empressa alors de quitter l'Italie pour Philadelphie. Sloan avait alors une dizaine d’années.

03 x Les rôles se sont inversés dès lors qu’elle entendit ce mot pour la première fois de la bouche de son père. Dépression. Jusque-là, Sloan ne comprenait pas pourquoi du jour au lendemain, il s’occupait de l’emmener à l’école, pourquoi les repas avaient un goût différent - pour ne pas dire immangeable, pourquoi les cadavres de bouteilles se multipliaient à vue d’oeil dans la poubelle de la cuisine, pourquoi elle n’avait plus droit à ses weekends “entre filles”. La dépression lui avait volé les seuls moments où elle avait l’impression de vivre une vie normale. Elle comprit bien trop tard que sa mère culpabilisait de ne pas avoir joué son rôle, de ne pas l’avoir protégé comme elle aurait dû le faire, en plus d’un travail stressant et épuisant. Elle culpabilisait d’avoir laissé sa fille dans cette situation, Culpabilité qui atteignit également Sloan, se sentant à son tour responsable du mal-être de sa mère. Alors elle prit soin d’elle, tandis que lui entamait chaque soir le verre de trop, elle prit soin de rester avec sa mère, de sourire pour la rassurer, de lui mentir pour qu’elle n’y pense plus. « Non, papa ne lève plus la main sur moi. Non, je t’assure qu’il ne boit plus autant. Non, je me suis faits ce bleu en jouant dehors. » Parfois elle semblait aller mieux. Parfois elle se sentait le courage de cuisiner, de passer une soirée entière à rire devant une série, sa fille dans ses bras. Mais elle laissa la dépression l’emporter, à quelques jours de son anniversaire. Une seule balle dans la tête mis fin à des mois de fatigue, d’apathie, de mensonge. La fin d’un cauchemar pour l’une, laissant dans la mémoire de l’autre la vision d’une moquette imbibée de sang déjà coagulé. C’est Sloan qui retrouvera le corps de sa mère, inerte, au pied du lit conjugal. Elle n’avait que treize ans.

04 x Déjà fiché alcoolique et ayant eu droit à quelques altercations, le père de Sloan fut suspecté d’avoir tué sa propre femme, remettant en question l’idée d’un simple suicide. Le procès dura plusieurs mois, mois pendant lesquels il fut gardé sous surveillance en prison, tandis que Sloan se mordait la langue lors des interrogatoires, pour ne pas avouer qu’il lui arrivait d’être violent avec elle lorsqu’il buvait. Elle le savait innocent et malgré leur différend, ne souhaitait pas perdre le seul parent qui lui restait. Pendant le procès, et n’ayant aucun proche qui puisse la garder, Sloan fut placé dans un foyer. Le procès se prolongea, faute d'éléments disculpant son père. Tout portait à croire qu’il aurait été capable d’assassiner sa femme, tandis que Sloan, impuissante, assistait au procès sans pouvoir agir. Et alors que l’enquête tournait au ralenti, on apprit quelques semaines plus tard, la mort d’Eros Morello. Tué par accident lors d’une émeute dans la prison où il se situait. Un événement qui renferma la jeune fille dans un mutisme inquiétant pendant des mois.

05 x À la manière du cliché de super-héros, Sloan pris la décision d’entamer des entraînements et autres concours pour devenir flic et intégrer la PPD. Parce qu’elle n’avait pas la patience d’un bon avocat, parce que son énergie et ses pulsions ne lui permettraient certainement pas de rester enfermée dans une salle de procès sans frapper du poing sur la table, et que sa justice se résumait bien plus souvent à l’appliquer à sa manière - légèrement brutale... Évidemment, le procès et la mort de son père influencèrent énormément sur son choix de carrière. Phobique de l’injustice, l’Italienne ne s’imaginait certainement pas rester les bras croisés sans réagir. Et que pouvait-elle faire de mieux que de faire appliquer la loi elle-même pour avoir, d’une certaine manière, l’impression de corriger les erreurs de la justice envers son père. Grâce à sa détermination, elle devint l’une des meilleurs de sa promotion et obtint le badge de police sans difficulté.

06 x Sloan s’est rapidement vu attribuer un surnom plutôt charmant auprès de ses camarades. Le molosse, plus coriace que la majorité de ses acolytes masculins car beaucoup moins patiente. Cela ne l’empêchait pas d’effectuer son travail correctement. Bonne élève, elle a su prouver son courage à maintes reprises, et gravir des échelons. Aujourd’hui, elle est fière de porter l’insigne d'inspecteur. Une des rares femmes à la tête d’un petit troupeau de machistes, Morello a suffisamment de caractère pour les tenir par les couilles.

07 x Sasha. Le seul être qu’elle s’est autorisé à aimer, après le décès de ses parents. C’est du moins le seul pour qui elle a su briser cette carapace qu’elle s’est longtemps forgé. Il a été la douceur dont elle avait besoin, à un tournant de sa vie où tout allait au plus mal. Il a été l’espoir auquel elle ne croyait plus. Elle, qui s’était habitué à s’exclure volontairement par peur de souffrir à nouveau. Peur de s’attacher pour retomber dans les déceptions qui se succèdent. Son célibat lui convenait, avant qu’elle ne découvre le bonheur à deux. La sensation d’être de nouveau importante pour quelqu’un. Le molosse a cessé de montrer les dents le temps de cette idylle. Idylle qui dura cinq ans. Cinq ans d’un amour passionnel, avant que la réalité de la vie ne la rattrape.
Vient un âge où l’horloge biologique se réveille. Des enfants, malgré les apparences, Sloan en a voulu. Elle n’a pourtant jamais eu la fibre maternelle, n’a jamais été habile avec les gamins. mais elle est tombée enceinte, une fois, par erreur. Et sa plus grosse erreur a été de l’annoncer à Sasha. Lui avait pourtant été catégorique à leurs débuts; il ne souhaitait pas d’enfants, pour diverses raisons. Sloan avait cru bon de croire que cinq ans de vie commune lui ferait changer d’avis sur ce sujet. manifestement, elle avait tort…Quatre mois, période de la grossesse où il devient difficile de le cacher. Et il y eut cette soirée. D’une voix qui s’élevait à travers la pièce, de reproches qui venaient frapper un visage, des larmes qui en recouvraient un autre. Encore le même sujet, depuis quatre mois. encore les mêmes mots, blessants, agressifs, difficiles. Et le geste de trop, alors qu’elle voulait simplement fuir ce climat toxique. Une main qui lui attrapait le bras, pour la retenir, ou pour la repousser, elle n’eut jamais la réponse. Cette soirée, où elle chuta du haut de l’escalier. cette même soirée, où elle dû, en urgence, accoucher d’un fœtus qui n’ouvrit jamais les yeux, et dont elle n’entendit jamais les pleurs...
Tout s’est effondré en quelques minutes. Elle n’a jamais su lui pardonner et ce fut le retour à cette vie solitaire. Depuis cette relation, Sloan abandonna l’idée de retrouver l’amour.

08 x Elle l’observait depuis quelques minutes déjà, la prostituée, à moitié avachie sur son siège dans la voiture et triturant son verre Starbucks par nervosité. La patience n’était pas son fort, c’est pourquoi elle avait forcé auprès de ses supérieurs pour ne pas avoir de binôme. L’idée même qu’un collègue la tienne par la main pour lui indiquer ce qu’elle devait faire ou non l’irritait au plus haut point. Alors elle restait là, figée sur cette silhouette frêle et presque innocente, du moins c’est ce dont elle avait l’air, innocente... son dossier traînait sur le siège passager, dossier qu’elle avait lu et relu, sans trouver de raison valable de ne pas s’occuper de son cas. Gueule d’ange mais loin d’en être un. Morello n’était pas ici pour une simple visite, mais pour appliquer la loi. Elle s’étonnait d’ailleurs que cette prostituée soit passé dans les mailles du filet et n’ait pas encore été punie. Faute de preuves concrètes, Sloan ne pouvait rien faire, elle le savait. Mais elle avait besoin de passer ses nerfs, elle avait besoin de s’occuper pour ne pas craquer. Quelques secondes de plus, les doigts qui se crispaient de plus en plus sur le volant, l’envie grandissante, envie qu’elle ne put contenir plus longtemps. Dans un élan, la flic sortit de son véhicule, se saisit de la jeune blonde en lui passant les menottes et lui récitant ses droits, avant de l’emmener au poste.
Propos haineux, insulte, manque de coopération, l’interrogatoire de la prostituée fut un véritable échec pour Morello. Comme elle se doutait, elle n’eut pas suffisamment de preuves, ni même aucun aveu lui permettant d’inculper la jeune fille. Mais ça n’était pas le pire. Le pire, et ce qu’elle retint, bien plus que ces noms d’oiseaux dont elle avait été gratifié pendant des heures, plus encore que cette haine craché au visage, ce fut son regard. Au-delà de la colère qu’elle avait pu y lire à son égard, Sloan s’était sentie absorbée par un sentiment qu’elle ne put décrire.

09 x Elle n’avait pas réfléchi, lorsqu’elle s’est rendu à nouveau sur place pour interpeller la jeune blonde. Malgré un premier échec, elle n’abandonnait pas, mais ses motivations semblaient déjà tout autre. Sans réelle intention de faire payer cette dernière pour ses affaires illégales, Morello s’était laissé guider par son envie. Celle de la revoir. Et elle n’avait pas hésité à lui repasser les menottes pour la ramener au poste.
Encore une fois, les insultes fusaient, le ton montait tandis que Sloan fixait la jeune prostituée dans le rétroviseur. Impossible de se concentrer sur sa conduite, les nerfs à vif, la voix de la blonde s’élevant dans l’habitacle, entrecoupé de faibles « La ferme... » de la détective. Inutile. La colère au point culminant, la mâchoire serrée, le bas-ventre animé par un désir incontrôlable, la voiture freina brutalement et Morello se retourna vers la prostituée, lui adressant un regard noir. « Ta gueule! » une proximité soudaine, l’envie qui lui prenait aux tripes, seulement une seconde d’absence, de faiblesse, et l’instant d’après ce sont ses lèvres qu’elle retrouvait liées à celles de la jeune fille, dans un baiser qu’elle décrirait de féroce, aucunement sensuel. De la haine pure et simple, mêlée à multitudes de sentiments qu’elle ne chercha pas à comprendre. Par un simple geste, elle goûta à l’interdit, balança ses principes et sa fierté pour s’abandonner à ses envies malsaines. Désir viscéral résultant d’une colère qu’elle ne contrôlait plus, d’une attirance qu’elle n’expliquait plus, d’une peine qu’elle ne savait plus contenir. Cinq secondes, ou peut-être dix, pour elle le temps lui parut bien trop court, et pourtant la raison et la culpabilité lui revinrent comme un coup de poignard. À contre-coeur elle s’éloigna de la jeune prostituée et la laissa partir, bien consciente de son erreur, et craignant surtout de ne pas pouvoir contrôler ses envies plus longtemps. Elle savait pourtant, qu’elle n’en avait pas fini avec elle…

10 x Une erreur de plus, celle de trop, sans doutes. Une pulsion de plus, qui n'a fait qu'attiser sa flamme pour cette putain. Elle est allé trop loin, cette fois. Beaucoup trop loin. Une erreur qui pourrait lui coûter son poste, sa vie. Une erreur qu’elle n’est pourtant pas sûre de regretter… Ce corps, qu’elle a osé toucher, qu’elle a osé blesser, abîmer, presque violer, dans cette ruelle. Celui d’une femme, d’une catin, qui la rend folle de rage, folle de désir. Deux sentiments contraires qu’elle ne sait plus contrôler. Et cette impression qu’elle n’est pas la seule à ressentir quelque chose… Obsession malsaine.

#MASTIFF#HEARTOFSTONE#FUCKEDUP

pseudo, prénom x numb âge x 28 pays x france personnage x inventé comment nous as-tu connu ? x bazzart un dernier mot x j'pas le temps j'ai un gosse à nourrir.

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une collègue flic en plus, yeah MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 3255168776

oliviaaaaa MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 3255168776

ça me rappelle trop oc et dr house MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 811976650

les feels

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et l'occupation lui va tellement bien MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 631370834

bienvenue et bon courage pour ta fiche MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 1135589588

olivia wilde, ste déesse MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 855296842

j'aime beaucoup le personnage qui se dessine MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 730282808

merci !

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que de belles femmes par ici. MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 3255168776

olivia omg, ça fait si longtemps, excellent choix
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olivia ohlala mais quelle beauté MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 421026655

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ça fait trop plaisir de voir une telle bouille MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 811976650

j'espère qu'on pourra se trouver un lien MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 1135589588

trop hâte d'en savoir plus en tout cas et bien sûr bienvenue ! MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 2144789924

ce choix original, je n'ai point vue la miss depuis des lustres MASTIFF - nothing can tame the winter's cold (sloan) 2065078197

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» the cold never bothered me anyway