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 the cold never bothered me anyway


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Winter Acaeciahors ligne x let me show you the way.Winter Acaecia


messages : 10
rps : 1
name : batgirl
faceclaim : Scarlett Leithold @drake.
âge : 18 ans
statut civil : qui voudrait d'elle ? qui la supporterait ? qui supporterait-elle ? elle a fait une fois confiance, elle s'est retrouvée enchaînée. elle ne fait plus confiance, elle ne veut plus. pourtant, il y a cette putain de flic. ce molosse qui semble s'en prendre à elle, ce molosse qui la veut, un baiser volé, les jambes écartées en pleine rue, sans amasser de fric, juste cette satisfaction cachée...
occupation : le corps vendu dans la rue, parce qu'elle ne peut pas faire autrement, parce qu'elle est privée de libre arbitre, parce qu'on la force. le corps vendu dans la rue, les pleurs qui se cachent derrière une grande gueule, elle a des chaînes invisibles, elle ne s'en sortira pas.
habitation : la rue
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nb de mots : je m'adapte. entre 500 et 1300 de base
intervention pnj : j'autorise !
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(#) the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 13:52

winter acaecia
feat scarlett leitholdâge, naissance x à peine dix-huit ans, et déjà perdue... l'innocence envolée alors qu'elle n'avait que six ans, elle vit dans un monde qui la rejette en permanence, elle se perd déjà dans les pires vices, ne rêve plus, ne sait même plus comment s'en sortir. née sur la banquette arrière d'une bagnole, elle était déjà malchanceuse à la naissance, le restera éternellement...

nationalité, origines x le sang mixte, la suède et l’amérique par son père, ce qui lui donne envie de vomir, le canada par sa mère. mais ses origines ne lui importent que peu, sauf quand l'on parle de son paternel en prison, la honte qui règne sur une famille ayant vécu avec un pédophile. elle n’est finalement qu’une américaine aux origines presque indécentes...

statut civil, orientation x seule, parce qu'elle ne fait plus confiance. seule parce qu'on ne lui fait pas confiance. elle est perdue, elle est enchaînée, elle ne sait pas comment remonter à la surface, tandis qu'elle a le sentiment de s'enfoncer dans les abysses. hétérosexuelle, elle n'a toujours connu que des hommes, a fini par être dégoûtée, et pourtant, a peur de cette étiquette d'homosexuelle qu'on lui collerait. elle nie éprouver quoique ce soit pour ce molosse enragé, cette putain de flic qui s'est entichée d'elle. pourtant, dans le fond de son cœur, elle sait bien qu'elle s'attache, ce qui la pousse à montrer les crocs, et le froid de l'hiver.

occupation x (moon dust) enchaînée, emprisonnée, le monstre de la rue la tient en otage, et la force à vendre son corps, ses cuisses écartées pour un maigre pécule, sa bouche collée entre les jambes des bons clients, son corps ne lui appartient plus, elle le vend, sinon elle meurt. prostituée qui a oublié ce qu'était la liberté.

situation familiale x le tableau d'un cauchemar récurrent, la mère honteuse qui jette la  fille dehors quand elle apprend qu'elle est piégée, forcée de vendre son corps. elle la dégoûte, elle le sait. l'horreur continue, encore. parce que si la famille s'est brisée la première fois, c'est parce que le père s'en est pris à son amie, quand elle n'avait que six ans, pédophile emprisonné à vie depuis. la honte est sur la mère et la fille depuis si longtemps, qu'elle a oublié ce que c'était, l'illusion d'être normale.

à philadelphie depuis x toujours, elle y est née, et sait bien qu'elle crèvera dans ces rues...
irasciblebornéesolitairevulgairefranchedésabusée
Hello darkness, my old friend. I've come to talk with you again.

01 x C’est comme un souvenir qui s’efface, un rêve qui s’envole. Une vie qui s’éternise, et dont la beauté se fane. C’est comme la mémoire qui joue des tours, ou cette impression que le passé n’est plus exact, n’a plus rien de vrai. C’est comme vivre sans comprendre, mourir à petit feu, laisser la fin et la faim finir ce qui avait si bien commencé.
C’est une éternelle souffrance, de sentir que tout s’échappe. C’est un fléau qui ne cesse de rouvrir les plaies, des ténèbres qui se fondent sous la surface pour venir détruire tout ce à quoi on tient. C’est un abîme duquel on ne ressort jamais, un désastre qui s’abat sur les âmes, sans distinction aucune.
Pourquoi ? Pourquoi tout était si différent, auparavant ? Pourquoi cela a-t-il dû changer ? Pourquoi ? Qui se permet d’ainsi tout détruire, de créer la misère là où le bonheur régnait ? Si présence divine il y a, il y eut, pourquoi s’acharner sur ces anges déchus, sur cette famille brisée, comme les ailes trônant fièrement en leur dos ? Pour quel crime cette punition divine vint-elle les chercher ?

Il était un homme que tout le monde pensait correct, bon. Il était ce genre de personnes qui se précipite pour venir en aide à qui en avait besoin, pour donner de l’argent à ceux qui dormaient dans la rue, pour passer du temps avec ces gosses qui se retrouvaient perdus au supermarché. Il était de ces gens qui insistent pour payer l’addition, pour aider dans les déménagements, pour prendre du temps pour autrui. Il était cet amant, cet amoureux transi, qui offrait à sa femme monts et merveilles, tout en lui promettant la Lune. Et personne ne doutait qu'un jour il parviendrait à la lui décrocher...
Il était ce père, aimant, jouant avec son enfant, un sourire plaqué sur le visage, et des rires fusant dans tout l’appartement, envahissant chacune de leurs pensées. Il était cet homme, dont tout le monde pensait qu’il s’était égaré sur le chemin du Paradis, pour venir prêter mains fortes aux Anges. Il avait des ailes. Tout le monde les voyait, aussi blanches que dans les récits les plus beaux.
Mais elles n’étaient pas blanches, justement. Les plumes cachaient cette pourriture, celle qui aurait pu noircir tout le bonheur présent en cette terre. Celle qui détruisit tout.

Il était un père formidable. Mais même si personne ne pouvait y croire, il avait en lui ces pulsions, dignes des enfers les plus profonds. Un toucher qui se voulait malsain, sur une petite fille qui ne comprenait rien. Un toucher qui se voulait profond, sur une gosse qui avait peur. Un toucher qui ne fut jamais percé à jour, qui s’arrêta au bout d’un moment, lorsque cette gamine grandit. Un toucher qui ne s’assumait pas, mais qui n’était que le début de tous les malheurs.
Parce qu’il ne s’arrêta jamais à cette gamine. Non, il avait besoin de plus, de toujours plus. Et si sa propre fille ne fut ciblée, le sang étant le même, son amie n’eut pas ce privilège. Elle ne fut plus jamais la même. Il ne fut plus jamais présent. Plainte et procès, il finit en prison, tandis qu’elles restaient seules, deux femmes, mère et fille, perdues dans leurs sentiments, dans cette nouvelle réalité. Perdues dans cette ville qui avait révélé que le Diable se trouvait entre leurs murs. Perdues sous les regards de tout ceux qu’elles avaient connus, de tous ceux qui les avaient aimées.

Plus jamais rien ne fut pareil. Plus jamais les rires ne semblèrent passer la porte. Plus jamais personne ne voulait leur parler. Sauf pour leur faire du mal. Entre lettres de menace, et coups dans la cour de récréation, harcèlement dans le restaurant où sa mère travaillait, violences et préjugés, cris et dégoût à leur égard, il n’y avait plus rien que de la souffrance qui ne demandait qu’à partir, qu’à disparaître. Il n’y avait plus que la douleur, qui venait les achever. Il n’y avait plus rien d’autre. Le travail disparut, les pleurs apparurent. Elle n’en tenait pas compte, elle n’y faisait plus attention, à ce qui se passait, à ce que sa fille ressentait. Il n’y avait plus de lien, plus de relation. Il n’y avait plus rien, et l’argent se faisait rare. Elles durent déménager, se retrouver dans un appartement miteux, pour que leur maigre pitance ne les force pas à se retrouver à la rue. Mais rien ne suffisait. La vie ne fut plus jamais la même. La vie ne fut plus jamais synonyme de joie.


02 x C’est une sensation qui l’envenime au moins autant qu’elle la réchauffe. C’est une expérience qui façonne le corps, qui façonne l’âme, et crée le genre. C’est un plaisir qui se tient debout, quand tout le monde est couché. C’est un toucher qui se veut patient, qui se veut mortel, qui se veut vivant. C’est une caresse qui vient réveiller les larmes de la nostalgie, ou les gémissements de l’instant présent. C’est comme si tout disparaissait, l’espace d’un instant. Qu’il n’y avait plus personne, qu’il n’y avait plus d’ennuis, qu’il n’y avait plus qu’eux deux. C’est comme si d’un coup, les ailes brisées n’avaient plus d’importances, car elles ne recevraient aucun amour, aucun regard, aucun jugement. C’est ce qui permet de tenir, dans ce monde infâme, emmitouflée dans ce dégoût constant, lorsque ce n’est pas la cigarette qui vient noircir ses poumons. C’est quelque chose qui ne se fait pas à la légère, ou alors qu’à la légère. C’est une décision qui sème la jalousie, ou qui revigore la passion. C’est là que l’on se rend compte que tout peut vaciller en un instant, que le bonheur n’existe pas, mais que le plaisir prend forme. C’est entre ces caresses, ces baisers silencieux, et cette chaleur rassurante que l’on se perd, et que la misère n’existe plus. Parce que le corps parle sans que l’âme ne lui réponde. Parce que l’intimité se prend au jeu, et que le regard oublie rapidement. Parce que la passion résonne, froissant les draps, bousculant les meubles. Parce que la fureur se convertie en énergie, et que rien ne semble être meilleur que se perdre dans ce déluge de mouvements, dans cette frénésie. Parce que c’est ce qui éveille le désir. Parce que c’est grisant. Parce que c’est une drogue qui ne peut se défaire aussi aisément que les vraies. Parce que l’on ne peut pas enlever ce sachet, lorsqu’il a forme humaine, et agrippe ses cuisses ainsi, la tord de plaisir comme cela, et lui enlève tout sentiment d’impuissance.

C’était une pratique dans laquelle elle se perdait. Charmer, séduire, coucher. Parce que ce n’était plus qu’une façon de ressentir de l’amour, bien qu’éphémère. Depuis que le paternel était derrière les barreaux, depuis que la douleur venait à elle en pleine rue, ou dans la classe. Depuis qu’elle ne ressentait plus rien, ne se retrouvait que perdue entre ses sentiments qu’elle devait enfouir, pour ne pas réveiller la colère de sa mère, et ses envies qui se matérialisaient par ce besoin de se rapprocher. C’était une pratique dans laquelle elle était douée. Un regard enjôleur, un toucher discret, et une envie pressante. Rien d’amoureux, juste physique. Une façon de se retrouver désirée, de se retrouver voulue, et de le ressentir en elle. Une façon de passer le temps, derrière la cour, ou dans un lit. Une façon de savoir qu’elle avait encore un avenir, ou qu’elle n’avait pas que des menaces qui couraient dans ses yeux. Mais aucun ne pouvait l’aimer. Elle n’était qu’un cul de plus, des fesses qu’ils adoraient, et des regards qui la trahissait. Fille facile, surnom qui désignait l'hiver, tandis qu’elle se laissait emportée par cet autre mec, qui allait lui permettre de dormir autre part que chez elle. Chez elle qui n’avait plus rien de l’endroit joyeux dans lequel elle avait vécu. Chez elle qui n’avait plus l’amour qu’elle recevait lorsque son père était encore là. Finis les rires, finis les après-midis à concevoir des maquettes, à apprendre à chanter, à courir dans le parc, et à plonger dans la mer. Finis les sorties pour prendre des glaces, ou les chants d’hiver. Finis, de recevoir de l’aide pour un exercice, un devoir à rendre. Finis les câlins en famille, et les sourires entre filles. Parce que chez elle, c’était un merdier, un véritable foutoir. C’était un parquet abîmé, rempli de canettes de bières vides, et de poubelles à peine descendues. C’était une chambre minuscule, un matelas saccagé, sans oreiller, sans autre chose qu’un drap faisant office de couverture. C’était une armoire à peine assez grande pour fournir plus de trois tenues, et d’autres vêtements qui traînaient à terre. C’était une salle de bain si lugubre que l’on pouvait se demander si en en ressortant, l’on était propre ou sale. C’était une table sur laquelle étaient posés les restes de la veille, réchauffés au micro-onde, achetés au supermarché. C’était des sachets de nouilles, des plats tout faits. Parce que chez elle, c’était aussi un canapé délabré sur lequel croulait sa mère, la tête en arrière, le corps en avant, et l’aiguille dans son bras. C’était cette indifférence totale à l’égard de sa fille. C’était cet argent du chômage qui partait dans le loyer, le peu de bouffe, et surtout la drogue, l’héroïne. C’était cette saleté qui recouvrait les fenêtres, et laissait croire que la ville avait un aspect aussi sombre que la ville de Gotham, dans laquelle Batman combattait le crime. C’était ces comics déchirés, du héros masqué, qui se retrouvaient jetés au feu de la cheminée pour tenir chaud, l’hiver. Chez elle, ce n’était pas attirant, ce n’était pas adéquat, et elle désirait plus que tout retrouver la vraie chaleur d’un lit bien fait, d’un corps bien foutu, et d’un drap qui ne semblait pas sorti d’un trottoir humide. Alors elle se donnait. Se donnait aussi facilement qu’elle jetait des regards emplis d’envie, pour trouver le bonheur d’échapper à son enfer personnel. Pour trouver la satisfaction de se réveiller dans une chambre éclairée. Pour trouver du lait dans le réfrigérateur, et du jus d’orange pressé de bon matin. Pour rencontrer les parents, parfois, qui semblaient heureux, tellement plus qu’elle.
Pour vivre une vie qui n’était pas la sienne.
Pour dormir convenablement, et avoir un sourire le lendemain.
Un sourire fané bien trop vite.


03 x C’est un regard dans le miroir. Une envie de se rapprocher. Une envie de se fondre dans cette image qui reflète le cœur, qui reflète l’âme et l’esprit, presque autant qu’elle reflète ce bleu dans son cou. Presque autant qu’elle reflète cette pointe de sang à la commissure de sa lèvre. Presque autant qu’elle reflète ce regard noyé de larmes. C’est un regard dans le miroir, celui de l’âme, plus que celui de glace. Un toucher qui se veut rassurant, alors qu’un baiser vient apaiser la douleur à la lèvre, la tristesse dans son cou. Un baiser qui continue, une envie de s’accrocher qui persiste, et une sensation nouvelle qui s’empare du corps. C’est un regard dans un nouveau miroir, dans une vie qui s’annonce de toute beauté, alors que ses mains parviennent aux joues, et que son regard la rassure. C’est un amour qui se lance, une confiance qui se crée, une envie de réparer ce qui s’est brisé en elle, qui se distingue sur ses lèvres, dans ses yeux, dans la façon qu’il a de la prendre dans ses bras.
C’est une promesse silencieuse que tout se passera bien, désormais. Que tout ira pour le mieux. Qu’il réparera les dégâts. C’est une promesse comme elle en a déjà entendues, mais elle garde espoir, parce qu’il la garde tout contre elle.

Parce qu’elle était blessée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La vie était de plus en plus dure, et elle avait besoin de se trouver de l’argent. Parce que sa mère était soit amorphe, soit violente, repoussant son passé et son « putain » d’ex-mari de sa mémoire. Parce qu’elle en avait marre de ce froid, cet hiver, qui lui volait sa drogue, qui la cachait pour son bien. Parce qu’elle en avait marre d’avoir cette foutue saison lui demandant d’aller se trouver un travail, d’aider. Parce qu’elle en avait assez de la voir grandir, de la sentir prête à lui échapper, alors qu’elle était terrée dans ce trou. Alors la blanche saison se retrouvait frappée, giflée, sans pouvoir rien faire. Sa mère comptait pour elle, même si cette dernière l’oubliait la plupart du temps, pour finalement se souvenir de la haine qu’elle avait envers ce pédophile de paternel, pour finalement se souvenir qu’elle ne pouvait évacuer sa peine que sur sa fille. Mais elle encaissait, Winter. Parce qu’elle le pouvait. Parce que ce n’était qu’un bleu de temps en temps, une gifle tous les trois jours, et des cris perpétuels, suivis de larmes chaudes. Sa mère n’allait pas bien, et finalement, c’était à contre-cœur qu’elle lui rendait ses seringues. Parce qu’elle ne savait pas gérer l’addiction. Parce qu’elle ne savait pas comment l’aider à décrocher. Parce qu’elle ne savait pas ce qu’il fallait faire. Parce qu’elle ne voulait pas la voir malheureuse. Parce qu’elle finissait toujours par l’enlacer, partageant ses larmes.
Elle se laissait frapper, blesser, pour que sa mère retrouve ses esprits. Ce n’était pas bien grave. Ce n’était jamais vraiment grave. Elle n’avait pas la force pour l’envoyer à l’hôpital, et la jeune fille pouvait supporter quelques coups. Surtout lorsqu’elle le retrouvait, lui, par la suite. Cet homme qu’elle avait rencontré par l’un de ses coups d’un soir. Cet homme qui était présent à la dernière fête à laquelle elle avait été invitée, cette fête qui l’avait vue danser, embrasser, caresser. Cette fête qui l’avait vue se déshabiller, pour le plaisir de ces messieurs, avant de plonger dans la piscine, suivie d’autres filles, d’autres garçons. Cette fête qui lui avait permis de le rencontrer, lui. Il était différent. Il ne la voyait pas comme un trophée à gagner, comme une femme à mettre dans son lit une fois, et une unique fois. Non. Il la voyait comme celle qu’il devait aimer. C’était une première, dans la vie de l'hiver, qui se laissait aller à cette sensation, non pas celle d’être désirée, mais celle d’être aimée. Il la charmait, la séduisait. Il la laissait dormir chez lui, peu importe qu’elle porte des vêtements. Il la laissait vivre une nouvelle vie, et voulait l’aider financièrement. Ce n’était pas forcément facile, il le lui racontait souvent. Ce n’était pas un travail honnête, et elle ne pourrait pas se faire prendre par quoi que ce soit. C’était une façon simple d’avoir drogue et argent. De quoi nourrir sa mère, de quoi se nourrir. De quoi rendre vivable la vie invivable de ce petit appartement qu’elle partageait avec sa maternelle défoncée. Elle avait accepté sans sourciller, elle se sentait en confiance. Parce qu’elle l’aimait, parce qu’il l’aimait. Parce qu’il la protégerait.
Parce qu’il la protégerait forcément…


04 x C’est comme se prendre une gifle après une bonne rigolade. Comme si tout volait en éclats. C’est comme tomber de haut. C’est un trou sans fond dans lequel s’engouffrent les rêves, dans lequel s’engouffre l’avenir. Plus rien ne va. Parce que ça allait mieux, un moment. Plus rien ne va. Parce qu’il est différent. Un regard de plus, une envie soudaine. Un sourire en coin, une pensée soudaine. Un mouvement de tête, et un baiser de trop. C’est un joyau. Elle en avait l’impression. C’est un joyau. C’est une mauvaise nouvelle. Parce qu’ils la veulent. C’est comme se retrouver coincée dans les méandres d’un souvenir. Comme revivre la folie qui lui a brisé les ailes, mais en tant que victime. C’est comme un fracas dans les airs, qui résonnent dans ses oreilles. Une larme qui s’échappe, et un marteau qui vient écraser son cœur. C’est une cage, et elle ne peut s’en échapper. Elle n’a pas envie, mais elle n’a rien à dire.
Parce qu’il commande, et qu’elle est à lui…
qu'elle. est. à. lui.

Elle n’aurait jamais pu penser à cela, lorsqu’elle s’est mise en couple avec lui. C’était comme un rêve, un moyen de s’échapper d’un quotidien trop difficile, pour s’évader vers des étendues plus belles, plus bleues, pleines de couleurs. Un soleil à l’horizon, un voyage en amoureux, une voiture qui filait au vent, et un sourire qui illuminait son visage. Des vacances bien méritées, dans un campement près d’une belle place. Le camping n’était pas forcément une passion, mais avec lui, tout devenait agréable. Des amis rencontrés sur place, des mains échangées, des rires et des chansons, des plongeons et des farces. De la bière, et une bonne dose de blagues. De la musique pour danser, et des tentes pour se relaxer, le plus souvent à deux. C’était une semaine de rêve, tout avait si bien commencé. Elle regardait le ciel étoilé, la nuit, dénuée de pollution lumineuse. Elle regardait l’horizon, la journée, adorant se demander si un jour elle voyagerait aussi loin. Elle se laissait bronzer, ou tapait dans un ballon pour s’amuser. C’était idyllique.

Cela ne dura point. Parce que bien vite, les autres filles retrouvèrent leur vie monotone, tandis que les vacances du groupe continuaient. Mais elle devenait l’unique demoiselle, entourée d’hétéros aux pensées bien obscures. Jamais elle n’aurait pu penser qu’ils agiraient, et jamais ils n’agirent sans son consentement. à lui. Parce qu’un soir ce fut la dégringolade. Un amour partagé. Et une envie soudaine de la prêter à ses amis, tel un objet sans âme, telle une attraction qui ne pouvait que la rebuter. Elle n’eut cependant pas le droit de dire non, sans recevoir un coup et une menace. Fille ingrate, qu’il l’appelait. Femme de petite vertu, qu’il disait. Elle ne comprit plus rien, tandis qu’elle se retrouvait entourée par ceux qu’elle devait désormais satisfaire.
Une nuit restée ancrée dans sa mémoire.
Une nuit venue lui faire peur.
Sauf qu’il ne s’arrêta pas là.
Sauf qu’elle n’était plus en sécurité.

Cela se poursuivit de retour à la ville. Dealeuse n’était plus son job. Il préférait la vendre, c’était bien plus rentable. La vendre à ces passants en manque, la vendre à ces chauffeurs excités, la vendre à ces hommes trop friqués pour s’abaisser à des questions de moralité. Bien vite, elle n’était plus qu’un objet, des piqûres dans son bras et des menaces dans sa tête pour s’assurer qu’elle ne chercherait pas à s’enfuir. Des larmes perlant sur ses joues, et la peur lui griffant les intestins. Des pensées suicidaires par moment, et des pleurs silencieux à d’autres. Sans rien, sans personne. Juste une mère trop ailleurs pour remarquer ce qu’il se passait. Juste une mère qui ne pouvait rien faire, si ce n’était gueuler après sa fille lorsque les sanglots devenaient assourdissants. Juste une mère qui se décida à faire son travail, lorsqu’elle en eut assez, attrapant la poignée de la porte de la chambre de la saison pour lui demander ce qui n’allait pas, pour lui demander de la fermer, ou d’expliquer, mais d’arrêter de laisser entendre des pleurs qui ne faisaient que la déprimer plus encore.
Alors elle expliqua. Détresse entendue, dans chacun de ses mots, elle demanda de l’aide, elle implora qu’on l’aide. Elle finit son récit, voulant se réfugier dans les bras de cette femme qu’elle appelait maman, alors que cette dernière n’avait pratiquement rien fait en tant que tel depuis des années. Elle se disait que tout irait mieux, maintenant. Que sa mère la protégerait. Qu’elle serait enfin de nouveau en sécurité. Quelle connerie !

« Après un putain de pédophile, me voilà avec une sale petite pute ?! ». Des mots qui se voulurent fort, et retentirent dans l’esprit de l'hiver. Des mots qui vinrent faire plus de mal que de bien, tandis que la maternelle n’acceptait plus rien. Une gifle et un cri, un mouvement brutal pour la pousser, et finalement, la jeter hors de l’appartement. La clé gardée par la mère, et Winter foutue dehors. Elle ne se serait jamais attendue à cela, elle qui avait pourtant tant fait pour venir en aide à cette femme. Mais le destin, aussi cruel était-il, avait décidé de lui en vouloir plus que de raison.
à la rue, elle espéra longtemps qu’on la laisse de nouveau rentrer chez elle. Espoir fané, il ne resta plus que le désespoir, la rage, et la peur. La peur prédominant, elle ne put que se conformer aux demandes de cet homme qui tenait les rênes, qui tenait ses nouvelles chaînes, tandis qu’elle faisait la rue, récupérait quelques billets après avoir déboutonné plusieurs pantalons.
Sa vie de rêve envolée.
Il ne restait plus que la lutte dans la rue, et le goût aussi sale que répugnant de ces messieurs dont elle s’occupait…
Elle regrettait presque les années suivants l’arrestation de son père.
Elle regrettait la simple violence dans la cour de récréation.
Elle regrettait tout. Absolument tout.


05 x C’est comme une guerre sans fin. Comme une bataille enragée contre la vie. Un regard jeté en arrière, et un poing lancé en avant. Une lutte constante pour survivre, et des endroits créés spécialement pour aider. Pitié lourdement acceptée, pesant sur les épaules, c’est une fierté qui s’envole. C’est un combat permanent. Parce que c’est une situation qui ne s’accepte pas, mais qui ne peut être évitée. Un moyen comme un autre de se loger, ou d’attendre sous un pont que la nuit passe. Un regard qui se veut pitoyable. C’est une vie bien en dessous de tout ce qu’elle avait connu. C’est comme se retrouver projetée dans un nouveau corps, qui ne lui appartient pas. Dans un nouveau corps, qui ne colle pas. Comme être à l’extérieur, comme regarder ce qu’il se passe, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. C’est regretter la situation précaire de son ancienne vie, les canettes au sol et les draps dévastés. C’est regretter de ne pas avoir su garder le cap, de s’être laissée avoir. C’est un concentré de regrets qui ne fait qu’aggraver ces moments perdus sur le béton froid.
C’est comme une guerre sans fin. Dans laquelle elle part perdante, pour survivre dans cette défaite. Pour survivre et voir combien elle a perdu.
C’est une défaite sans fin.

C’était devenu son quotidien. Quelque chose qu’elle détestait au plus haut point, sans pouvoir s’en extirper, sans pouvoir s’en défendre. C’était un fait qu’elle ne pouvait combattre, et qu’elle devait accepter. Elle n’était qu’une propriété, d’un mac qui l’avait trompée, qui lui avait fait croire au bonheur, et lui avait promis monts et merveilles. Qui lui avait promis la Lune. Elle aurait dû se méfier. Son paternel aussi avait un jour promis la Lune, pour finir aussi infâme que répugnant. Elle aurait dû se méfier, mais c’était une fille naïve, croyant encore aux contes de fée, malgré sa vie misérable. Elle aurait dû réfléchir, elle ne l’avait pas fait, s’était laissée embarquer dans une aventure dont elle ne ressortirait pas indemne. Parce que c’était un quotidien qui la répugnait, que de devoir vendre ses fesses à ceux qui le désiraient, dans l’espoir d’avoir quelques billets, et de quoi éviter à son mac de la punir. Elle en avait encore des marques, sur le corps. Jamais le visage, il fallait qu’elle plaise. Mais les bleus la tâchaient bien plus souvent qu’avant. Elle n’avait pas le choix. Elle était enchaînée, et devait se soumettre, et accepter chaque pervers de cette ville qui venait la voir. Parfois, cela se passait dans la rue, les deux amants cachés par une benne à ordure. Parfois, cela se passait dans la voiture, ses seins dévoilés à l’arrière de celle-ci, tandis qu’elle ne pouvait qu’ouvrir les cuisses et espérer qu’il finisse au plus vite. Parfois, cela se passait dans un motel ou dans un hôtel. Ces fois-là, elle avait le droit de dormir au chaud, et de se faire couler un bain, ou une douche. Ces fois-là, elle pouvait avoir l’impression d’exister, plutôt que de survivre. Cela ne durait qu’une nuit. Et elle dormait dans les draps salis par le coït non désiré. Mais sentir la douceur d’un matelas, la chaleur d’un toit, et la douceur d’un réveil hors de la rue faisait toute la différence. Les seuls moments où elle se sentait revivre. Les seuls moments où elle pouvait sentir l’espoir la caresser, rien qu’un peu, avant de devoir retourner à son quotidien de malheur.

Et lorsque ce n’était pas l’hôtel, c’étaient les refuges, ou les ruelles. Les bennes à ordures et les sacs poubelles donnait un peu de chaleur, lors des nuits les plus froides. Les refuges n’étaient, quant à eux, pas tous fréquentables. La peur au bout des ongles, elle ne pouvait que fuir les endroits grouillants d’hommes qu’elle ne voyait que comme peu recommandables. Une paranoïa basée sur des stéréotypes, mais elle ne pouvait qu’avoir peur dans ces moments-là. Elle ne pouvait pas faire preuve de tolérance. Jamais. Parce que sa survie en dépendait. Parce que la rue était un éternel champ de bataille pour l'hiver perdant de sa prestance, perdant de son blanc immaculé, pour ne devenir que piètre saison. Et dormir devenait compliqué, avec cette frayeur au ventre, cette terreur de se retrouver dans les pires cauchemars. Un sommeil léger, un réveil brutal à chaque secousse, à chaque pas trop proche d’elle, à chaque présence trop rapprochée.

Une vie inconcevable.
Une vie que l’on ne pouvait décemment pas appeler « vie ».
Une survie, tout au plus.


06 x C’est une douleur vive, presque une blessure. C’est une rage qui s’exhale, c’est une souffrance qui se domine par des insultes, c’est la réalisation de ce qu’elle est, de la réalité. C’est comme sortir de la grotte où l’on pouvait se terrer, c’est comme s’élever dans les airs pour comprendre que le monde est pire que l’on pouvait l’imaginer. C’est le déclin d’une vie déjà misérable, la prochaine étape dans sa route menant aux enfers. C’est comme si tout s’effaçait, une fois de plus. C’est énervant, épuisant, et terrifiant, cette façon que semble avoir le destin pour lui barrer la route. C’est comme se retrouver prisonnière dans une pièce qui se remplit d’eau, continuellement, et sentir que plus ça va mal, plus l’air se raréfie, et plus l’eau monte… C’est quelque chose qui prend à la gorge, et qui commence à s’abattre sur le cœur, qui gêne les poumons et donne l’impression de suffoquer. C’est comme si le temps s’arrêtait, mais que le corps aussi, et qu’aucune issue ne pouvait se trouver. Parce que c’est toujours ainsi. Piégée dans ce cercle vicieux, il ne se passe pas un jour sans que la vie ne lui joue un tour. Et là, c’est la prison. La prison qui semble l’attendre.

Parce qu’elle n’avait pas fait attention. Parce qu’il n’avait pas fait attention. Parce qu’elle était occupée à satisfaire un client, grossier et ignoble. Parce qu’elle en avait marre, qu’elle s’épuisait de plus en plus, qu’elle commençait à supporter cette vie de moins en moins bien. Parce qu’elle commençait à dépérir, à maigrir, même. Parce qu’elle était à bout de force, et que le suicide était déjà passé maintes fois dans ses pensées, sans que jamais le courage ne vienne l’aider. Parce qu’elle était lâche, et qu’elle n’arrivait pas à concrétiser. Aurait-elle dû ? Lorsqu’elle entendit le bruit sourd sur la voiture, lorsqu’elle comprit qu’elle était repérée, lorsqu’elle vit les flics qui venaient pour elle, elle commença à se dire qu’elle aurait mieux fait de mettre fin à ses jours. Une pensée d’un instant, très vite remplacée par la folie furieuse, par le besoin de fuir. Mais elle tenait l’objet de chair en main, et lui tenait ses cheveux pour la maltraiter rien qu’un peu plus durant l’acte. Ce fut violent. Un bras dans la voiture, et les muscles de l’un des policiers qui attrapèrent le client, tandis que le bras de la saison se retrouva coincé entre les doigts du second poulet. Merde. C’était trop tard, bien trop tard. La fuite était impossible, désormais. Et la présence des autorités sur les lieux du crime ne pouvait signifier qu’une chose : elle était bonne pour finir au poste. Avec un peu de chance, elle n’aurait qu’à passer une nuit ou deux derrière les barreaux, mais la prostitution, même aussi involontaire que la sienne, était tout à fait criminelle, et si elle laissait ces joyeux lurons lui ôter sa liberté, son mac finirait par l’apprendre et elle ne finirait très certainement pas la nuit. C’était un monde cruel dans lequel elle s’était retrouvée, et, billets dans son sac, et surprise un membre en main, il était certain qu’elle n’allait pas faire long feu.
Alors qu’elle était sortie de la voiture, ce furent des insultes en tout genre lancées à cet homme qui la tenait, ce flic qui la serrait si fort qu’une marque apparaissait déjà sur son poignet. Qu’est-ce qu’elle pouvait les détester, lui et sa famille, lui et sa clique. Parce qu’où était donc ces policiers lorsqu’elle avait été jetée de chez elle ? Lorsqu’elle et sa mère avaient été victimes de violences, de préjugés, d’harcèlements ? Où étaient-ils, lorsque leur vie était partie en déclin ? Où étaient-ils lorsqu’elle avait été « violée », où lorsque son mac l’avait quasiment réduite en esclavage, à se délecter de la voir chevaucher des hommes tout aussi répugnants les uns que les autres, pour quelques billets ? Où étaient-ils, lorsqu’elle avait besoin d’eux ? Nulle part. Ils étaient absents. Mais dès lors qu’elle s’exerçait à survivre dans le monde où elle avait été abandonnée, il se pointaient, la bouche en cœur, et le cul serré, pour l’empêcher d’accomplir la seule tâche qui la maintenait en vie. Ces sales types n’allaient pas tarder à l’embarquer, tout comme le gros lard qui se faisait menotter, et les insultes de la saison se firent plus rigoureuses, tandis que le crachat devint son arme létale, s’étalant sur la joue de cet homme aux yeux verts, de cet homme qui tenait son futur, son avenir, et sa vie entre ses mains. Entre sa main.
Mais ils n’étaient pas là pour elle. Ils n’étaient là que pour lui. Que pour cet homme qu’elle devait baiser, que pour cet homme qu’elle voulait loin d’elle. Ils n’étaient là que pour cet homme qui se jouaient des filles vulnérables. Des filles vulnérables ! Des filles vulnérables comme elle…
Si elle n’avait pas eu peur de se retrouver derrière les barreaux, ou avec des hématomes plus gros que ceux qu’elle arborait sans aucune fierté sur son corps, sans doute sa main aurait-elle giflé cet homme qui lui provoquait un haut-le-cœur, lui donnait envie de vomir. Si elle avait pu, il se serait retrouvé à terre, à parler des filles « vulnérables » avec des plâtres en guise de bras, avec des côtes aussi fêlées que son cœur l’était. Parce qu’il ne comprenait pas. Ils ne comprenaient jamais rien, ceux qui portaient cet uniforme de malheur. Ils ne savaient pas que ce n’était ni une faiblesse, ni une vulnérabilité, qui l’avait conduit, elle, et sans doute d’autres femmes, dans les bras de dame prostitution. Parce qu’ils ne savaient pas, et surtout lui, combien cette maladie qu’était le crime envahissait les lieux comme ce quartier, laissant les habitants et sans-abris y trouvant refuge sans protection. Parce que ces petits cons ne se chargeaient que de protéger les quartiers qui ne risquaient pas de s’attaquer à leurs cinq sens.
Parce qu’il aurait très bien pu finir comme elle, si la chance d’être née dans une famille convenable lui avait été enlevée. Parce qu’elle ne le connaissait pas, mais assumait comme toujours, que sous ses yeux d’émeraude, cet homme avait toujours eu la vie facile.
Si seulement il savait…
Si seulement il savait ce qu’il faisait.
Si seulement il savait ce qu’elle avait endurée.
Cette femme qu’il finit par laisser partir, tandis que son visage restait ancré dans ses pensées, et que la peur venait la caresser, alors qu’elle revenait sans le sou auprès de son mac.
Pourquoi ne l’avait-il pas arrêté lui, hein ?
Pourquoi étaient-ils toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, clamant d’être les sauveurs de la population ? Quelle bande d’hypocrites !


07 x C’est comme un haut-le-cœur constant. Comme si ce regard était là pour tuer, ou pour dégoûter. C’est un regard qui ne la quitte jamais, c’est une vision qui l’horrifie. Celle qui la regarde comme un de ses clients, celle qui vient lui lâcher des frissons d’angoisse dans le dos, lorsqu’elle y pense. C’est quelque chose qu’elle veut éviter, c’est un mauvais moment à passer, lorsqu’elle est devant elle. C’est comme si ses tripes se retrouvaient remuées par ce regard infâme, par ces yeux si lumineux, par ce visage qui ne cesse de la reluquer. C’est comme être violée, encore et encore. C’est une sensation désagréable, une sensation horrible. C’est une caresse silencieuse qui ne peut que répugner.

C’était une femme. Une femme, portant l’uniforme. putain de policière, et visiblement sans discrétion. Parce que cette femme ne se gênait pas pour l’arrêter, foutue connasse qui ne comprenait pas qu'elle la mettait en danger en agissant ainsi.
La première fois, cela avait été l’horreur. Attrapée alors qu’elle ne faisait rien, mais connue des services de police comme étant une prostituée, elle avait fini par faire un tour dans la voiture de la policière, avant de passer la nuit au poste. Une nuit qui l’avait paniquée, une nuit qui n’avait fait que ressortir cette paranoïa, cette peur qui lui grattait l’estomac. Parce qu’elle redoutait surtout le lendemain. Le lendemain lorsqu’elle serait libérée. Elle n’avait même pas pu se défendre, la dame clamant qu’elle l’avait vue à l’œuvre. Menteuse. Infernale menteuse. Elle la détestait déjà, cette femme qui voulait sa peau. Parce qu’une fois libre, sa trouille allait envers son mac qui pouvait très clairement lui en vouloir de s’être fait chopée. Elle eut de la chance, car il n’en tint pas rigueur. Pour cette fois. Son regard avait été clair là-dessus. pour cette fois seulement. Et désormais, c’était avec la frayeur d’une gamine devant un film d’horreur qu’elle arpentait les rues, qu’elle prenait ses clients, observant minutieusement à chaque fois qu’aucune voiture de police ne faisait de ronde. Mais elle ne put jamais empêcher la seconde arrestation. La peur de sa vie. Elle cria, insulta cette mégère qui voulait définitivement la tuer, ou, du moins, la faire tuer. Le torrent d’insultes fut bien vigoureux, puisque la flic stoppa net la voiture, tandis qu’elle se faufilait sur la banquette arrière. Un regard noir dans ses yeux, et une inquiétude palpable sur le visage de l'hiver.
Un regard noir qui la scrutait, et une réponse sanglante qui franchit la barrière de ses lèvres. « Ta gueule ! » Un ordre qui fut obéi, parce qu’une action supplémentaire vint prendre le relais, un baiser fougueux, brutal. Elle ne s’y attendait pas. Jamais elle n’aurait cru que c’était possible, que ça lui arriverait, à elle. Elle qui n’était en rien attirée par les femmes. Elle qui n’aimait pas les homosexuels. Ou du moins, qui suivait ce que sa famille pensait d’eux. Elle qui détestait savoir que l’on pouvait la regarder avec envie, qu’ils soient hommes ou femmes. Elle qui n’acceptait que les hommes dans son lit, mais qui, après la rencontre avec tous ces pervers passés entre ses cuisses pour un peu de monnaie, ne pouvait même plus les regarder en face, dégoûtée. Un baiser. Un putain de baiser qui venait s’écraser avec force. Elle ne pouvait même pas l’arrêter. Et elle fut libérée dans la foulée.
Bordel.
Elle ne s’était pas gênée pour lui gueuler quelques insultes, à celle-ci.
Que lui avait-elle pris ? Pourquoi s’était-elle sentie obligée de l’embrasser ? Pourquoi l’avait-elle forcée à apposer ses lèvres contre les siennes ? Pourquoi tous les poulets voulaient se la mettre à dos ?
Et cela ne changea jamais.
d'autant plus que ce n'était pas fini. qu'elle n'était pas libérée de ce monstre pour autant, ce molosse à la gueule bien pendante, qui finit par l'arrêter une troisième fois, mais sans voiture, cette fois-ci. comme si elle s'attendait à ce que Winter vérifie, avant de faire quoique ce soit. comme si elle savait que jamais la blonde n'accepterait de monter dans cette putain de bagnole. elle aurait dû fuir. elle aurait dû partir en courant, talons jetés sur la chaussée, mais d'une certaine façon, elle était reconnaissante de cette action. de cette putain de connasse, agent morello, qui avait empêcher de petit con de la violer pour un peu d'argent. elle ne s'était pas enfuie. elle s'était laissée attirée à l'arrière de la ruelle, engueulée par une salope qui ne comprenait rien, tandis qu'elle restait entre haine et attirance depuis un baiser qui ne s'effaçait pas de sa mémoire. et entre provocations et vulgarités, il y eut un acte de plus, qui vint la perturber. cette fureur, dans le regard du molosse, qui était prête à abattre l'hiver d'un mouvement de mâchoire. les bras posés sur ses épaules, la plaquant contre le mur, hiver criant de plus belle, le froid dansant avec la chaleur du lieutenant. elle ne sut jamais comment tout commença, mais bientôt les doigts de la policière la pénétrèrent, la haine devenue amour, violent, puissant, le temps d'un instant. comme un rêve, comme un cauchemar, le plaisir néanmoins retrouvé, sans qu'elle ne s'y attende.
des putains de sentiments, qu'elle ne pouvait accepter. qu'elle ne peut accepter.
pourtant, depuis, elle ne pense plus qu'à elle. la déteste. l'aime. se perd dans ses sentiments, oublie tout le reste.
c'est une haine amoureuse, c'est un amour infernal, l'attirance qui ne s'explique pas, qui se vit comme un putain de cauchemar, comme un putain de rêve. parce qu'au fond, elle la désire, la veut. encore. et encore.

pseudo, prénom x batgirl âge x 23 ans pays x france personnage x inventé comment nous as-tu connu ? x par ma @sloan morello un dernier mot x i am batgirl ! (c'est comme batman, mais en mieux (a))


Dernière édition par Winter Acaecia le Jeu 27 Aoû - 15:04, édité 2 fois
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âge : trente-six balais, la quarantaine qui s'approche et la crise déjà entamée.
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occupation : inspecteur PPD. s'acharne à faire appliquer la loi à sa manière ; tel un molosse. elle ne vit que par son travail.
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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 14:32

the cold never bothered me anyway 2420224875 the cold never bothered me anyway 2420224875 the cold never bothered me anyway 442202339
Je te hais, toi et ton joli petit Q.
Allons nous foutre sur la gueule avec passion. the cold never bothered me anyway 81454714
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statut civil : qui voudrait d'elle ? qui la supporterait ? qui supporterait-elle ? elle a fait une fois confiance, elle s'est retrouvée enchaînée. elle ne fait plus confiance, elle ne veut plus. pourtant, il y a cette putain de flic. ce molosse qui semble s'en prendre à elle, ce molosse qui la veut, un baiser volé, les jambes écartées en pleine rue, sans amasser de fric, juste cette satisfaction cachée...
occupation : le corps vendu dans la rue, parce qu'elle ne peut pas faire autrement, parce qu'elle est privée de libre arbitre, parce qu'on la force. le corps vendu dans la rue, les pleurs qui se cachent derrière une grande gueule, elle a des chaînes invisibles, elle ne s'en sortira pas.
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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 14:33

the cold never bothered me anyway 2311436140 the cold never bothered me anyway 1431900830 the cold never bothered me anyway 3092902986 the cold never bothered me anyway 4086351921 the cold never bothered me anyway 4086351921 the cold never bothered me anyway 4086351921 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 2994258831 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 1496420473 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339 the cold never bothered me anyway 442202339
bon, d'accord, j'ai craqué sur les smileys mdr. mais je te hais aussi, mon p'tit molosse the cold never bothered me anyway 3092902986 the cold never bothered me anyway 3092902986 the cold never bothered me anyway 3092902986
ouiiiiiii ! ce ship est juste tellement cool haha. the cold never bothered me anyway 1577074600 the cold never bothered me anyway 1577074600 the cold never bothered me anyway 259979802 the cold never bothered me anyway 259979802 (je t'aime trop)
Dawson Levyhors ligne x let me show you the way.Dawson Levy


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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 14:51

Bienvenue à toi the cold never bothered me anyway 4086351921
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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 14:54

l'histoire est tellement lourde et émouvante the cold never bothered me anyway 1710167520
bienvenue sur shades of town, hâte de voir la suite the cold never bothered me anyway 3326811162
Alba Vargashors ligne x let me show you the way.Alba Vargas


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✽25 yo, argentine, chanteuse déchue
✽ deux parents, trois frères
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✽ amoureuse sans vouloir le reconnaître

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amigos para siempre w/ eliàn c.
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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 15:19

Bienvenue!!! the cold never bothered me anyway 3769914017
Estella Mayerhors ligne x let me show you the way.Estella Mayer


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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 15:52

bienvenue parmi nous the cold never bothered me anyway 2331508264
Nola Sandershors ligne x let me show you the way.Nola Sanders


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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 17:36

Bienvenue par ici the cold never bothered me anyway 136330876 the cold never bothered me anyway 1765616279
Gabriel Kostashors ligne x let me show you the way.Gabriel Kostas


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Seriously it's a joke w/ Alexander Blake
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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 17:41

Bienvenue parmi nous the cold never bothered me anyway 2287282460
Riley Jinkshors ligne x let me show you the way.Riley Jinks


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âge : vingt-cinq ans.
statut civil : célibataire, elle a du mal à rester intéressée. elle a surtout du mal à s'investir. y a cette impression que les gens restent jamais bien longtemps qui l'empêchent de rester bien longtemps. quant à son orientation sexuelle, riley est lesbienne.
occupation : dealeuse et avec sa belle gueule, riley n'a jamais eu de problèmes - pour le moment. elle arrive à entrer dans les soirées étudiantes et elle est si sociable que certains la prennent pour leur pote. ce n'est pas le cas.
habitation : appt 132b (polar street).
disponibilités : disponible.
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intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : the cold never bothered me anyway 282edb0eeb972b8d5e60d3d35be6c38dbd640ab1hold up my balloons and cover up my face, i can feel them weighing on me every day.

my relationships
(♡) aria - cliente
(★) baz - mentor
(ϟ) billie - ex petite-amie
(★) elias - meilleur ami
(★) hermès - ami
(★) lino - ami
(★) lola - amie

in writing
something's wrong with me w/ elias
wolves w/ aria & elias
pool party : bloody mary w/ tc
til my bones collapse w/ lola
death in my pocket w/ hermès

finished
playing games w/ aria
out of place w/ tallulah

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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 18:10

bienvenue parmi nous ! the cold never bothered me anyway 1135589588
Lilith Faithfullhors ligne x let me show you the way.Lilith Faithfull


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âge : vingt-deux ans et toute ses dents.
statut civil : célibataire.
occupation : sans emplois fixe, Se contente de petits boulots ici et là qui lui serve à payer son loyer. actuellement caissière.
habitation : polar street, studio 36b avec son chat popeye.
disponibilités : oui
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my relationships
(♡) tallulah faithfull - sœur moche
(♡) avery faithfull - frère moche
(♡) victoria kostas - amie proche
(♡) jenna morales - amie proche
(♡) emeryck beaus - partenaire aa
(♡) alex myers - ancienne connaissance
(♡) tom smith - nuisance acceptable
(♡) jamal abalhadj - meilleur ennemi

(♡) lola ortega - en cours
(♡) billie wilkerson - en cours

(♡) nom - description rapide

in writing
written in the water w/ emeryck
in the dead of the night w/ victoria
weaving time in tapestry w/ alex
pure hearts feel too much w/ tallulah
loterie des rps w/ lino


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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 20:29

bienvenue et bon courage pour ta fiche the cold never bothered me anyway 1135589588
Lino Mancinihors ligne x let me show you the way.Lino Mancini


fiche de présentation : https://yourpokerface.forumactif.com/t870-you-re-someone-else-lino#10549
fiche de liens : https://yourpokerface.forumactif.com/t880-i-m-the-badguy-than-you-love-lino#10711
messages : 728
rps : 69
name : spacefox.
faceclaim : jorge lopez. © doomdays.
multinicks : alyson m. (n.dormer)
âge : vingt-neuf ans.
statut civil : l'anxiété dans la gorge, l'esprit perdu entre raison et déraison. le coeur qui bat bien plus fort pour lui que pour n'importe qui d'autre. devenir fou avant même de connaître la sagesse... en couple avec maverick, depuis peu, et après quatre mois de bataille.
occupation : mécanicien à chapman chevrolet.
habitation : 19 - maison mitoyenne / spring garden.
disponibilités : libre.
couleur rp : orange crépusculaire.
nb de mots : entre 350 à 1000 mots.
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : the cold never bothered me anyway Couple10

italian with an accent • complicated • passionate • lover of life • night creature •
smoker • lunatic • romantic • stubborn • impulsive • lover • drugs • drunk

proud to be gay.

••

( ♡ ) maverick : boyfriend, who guessed ?
(♔) mia : soulmate.
(♔) aria : warrior, bff.
(♔) selena : littlesis'.
(♔) tallulah : protected.
(♔) isaac : good friend.
(♔) hermès : buddy.
(♔) riley : dealer bfriend.
(♔) jamal : drugs friend.
( ❀ ) victoria : party friend.
( ✯ ) indra : weird meeting.
( ♀ ) chiara : fav striptease.
( ♂ ) alex : sexfriend, one night.
( ❋ ) lowell : suspicious

••

dix ans à philadelphie, dix ans qu'il est mécanicien. dix ans qu'il squatte les boîtes de nuit et les bars.
s'habille principalement en noir et en cuir. il aime les vieilles voitures et les vieilles bécanes, il n'est pas très au fait de la sécurité, n'aime pas les casques qui le décoiffent ni porter de ceinture.
il passe d'un état à l'autre sans crier garde. de l'amant passionné à l'ingrat ignorant.

sms reçus:
• mia () • mave () • riley ()

rps en cours :
• aria () • selena () • lilith () • alex () • indra () • mave () • mia ()

rps terminés :
• mia () • mave () • mave et lowell () • mave ()

rps abandonnés :
• tallulah ()

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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Dim 16 Aoû - 21:31

j'adore le prénom the cold never bothered me anyway 1765616279
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
Victoria Kostashors ligne x let me show you the way.Victoria Kostas


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messages : 790
rps : 20
name : Iseria.
faceclaim : a. kane @ energiesombre
âge : vingt-sept ans.
statut civil : son coeur, tout comme son corps, s’émerveille à toutes les couleurs et à toutes les formes, mais n'a jamais ressenti ce sentiment qui a inspiré les plus grands et détruits les plus fragiles.
occupation : artiste street art anonyme avec un diplôme d'arts en poche, elle se retrouve barmaid dans le bar du meilleur ami à son frère, faute d'avoir trouvé dans son domaine. mais un autre métier se profile à l'horizon, qui s'avère plus rentable mais dont les vices cachés sont prêts à l'engloutir : celui d'escort girl.
habitation : #85A - polar street.
disponibilités : 2/5 rps.
couleur rp : #bd9ba6
nb de mots : 500-600 mots
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : the cold never bothered me anyway Tumblr_p9pvnjjJS61xvowbyo6_400ceci est une jolie citation mais je sais pas encore quoi mettre, veuillez m'excuser.

in writing
always been my crush w/ elias
ghost of the past w/ aria
in the dead of the night w/ lilith
loterie des rps w/ selena
event pool party w/ riley & willa

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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Lun 17 Aoû - 8:37

bienvenue parmi nous the cold never bothered me anyway 811976650 (officiellement the cold never bothered me anyway 730282808)
et bon courage pour ta fiche the cold never bothered me anyway 1135589588
promis on parle ce soir sur discord d'un lien the cold never bothered me anyway 2731255327
Aria Caldwellhors ligne x let me show you the way.Aria Caldwell


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messages : 389
rps : 31
name : nox eternam (amy)
faceclaim : halsey (ava/nox eternam)
âge : vingt-cinq ans. le fameux quart de siècle dont tout le monde parle. touché, coulé. la crise existentielle qui frappe à la porte. elle a toujours été là, mais cette fois, ça frappe. quel chemin prendre? quelle voie choisir? peut-être qu'il est temps de se poser? mais toi, te poser, c'est pas ton genre.
statut civil : électron libre, tu vas et tu viens, au gré de tes envies. tu t'attaches tout aussi vite que tu te détaches. le besoin d'attention viscéral, mais jamais de la même personne. tu ne restreins pas tes possibilités, t'aimes plaire, t'aimes jouer, dans les décolletés ou sur les torses musclés.
occupation : barmaid., créature de la nuit qui s'éclate les tympans derrière le bar à concocter des recettes exotiques, tout en faisant les yeux doux pour obtenir un billet en plus à glisser dans ta poche. en plus de ça, officieusement escort girl., quand le besoin et/ou l'envie te prend, quand y'a un client intéressant. quand tu te sens un peu trop seule (un peu trop souvent).
habitation : northern liberties, polar street, 128c
disponibilités : let's go baby.
couleur rp : #0099cc
nb de mots : 500 mots, adaptable.
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : the cold never bothered me anyway 36d74b05e6e3f63de204f4013c693ce2ac86be86she's a mess of gorgeous and chaos, and you can see it in her eyes.

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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Lun 17 Aoû - 10:09

the cold never bothered me anyway 1f308 the cold never bothered me anyway 1f308 the cold never bothered me anyway 1f308
hihi

bienvenue sur sot the cold never bothered me anyway 3526286007
Tom Smithhors ligne x let me show you the way.Tom Smith


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messages : 653
rps : 24
name : spf
faceclaim : evan fucking peters / NYMPHEAS
multinicks : dolores, la poupée fortunée
âge : 29 ans, fleur de l'âge.
statut civil : célibataire, il craque pour personne, normalement.
occupation : il vole, il flanne, il tue, il fait ce qu'il sait faire pour survivre. mais il cherche à se sortir de cette merde, à être un autre mec.
habitation : walnut hill / motel
disponibilités : 0/2RP
couleur rp : gras
nb de mots : 600 env
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : the cold never bothered me anyway Tumblr_ozgw00KhaY1rr9hnvo8_r1_400my relationships
(♡) heather - gurl to love
(✩) erin - gurl who help
(x) beck - gurl who was stolen
(✽) oceas - boy with fun
(✽) riley - gurl who deal with
(x) maverick - boy to hate
in writing
✽✽ w. maverick
✽✽ w. heather

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(#) Re: the cold never bothered me anyway
Lun 17 Aoû - 11:12

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