amigos para siempre + eliàn

amigos para siempre
feat @eliàn cortès et @alba vargas

Juillet, sur le calendrier cela pouvait paraître anodin mais pour Celia c’était important. Elle a fêté ses 25 ans sans sa famille et à 25 ans on peut dire que c’est normal, pour quelqu’un qui en plus avait l’habitude d’être plus souvent sur les routes que chez elle, c’est d’autant plus normal. Mais pas pour Celia, elle a toujours été très proche de sa famille, ses parents, ses frères, même si parfois ils ont tendance à l’agacer, surtout les plus jeunes. Même sur les routes, ils s’arrangeaient toujours pour être avec elle le jour pile de son anniversaire, le 10 juillet. Mais pas cette année, cette année elle avait choisi de partir loin, pour elle, pour se ressourcer, pour changer d’air, pour essayer de se retrouver. Ses parents travaillant, ses frères également n’ont pas pu se libérer cette année, problème d’emploi du temps sans doute. Elle n’a pas pour autant passé cette journée seule, non, heureusement qu’Eliàn était là. Et même si elle aimait beaucoup Eliàn, un vide était là et cela faisait quelques jours qu’elle le traînait.

Aujourd’hui c’était sa journée de repos, alors elle avait décidé qu’elle n’allait rien faire ou pas grand-chose. Elle se réveilla comme d’habitude, comme ci elle allait travailler, mais pour autant elle ne se leva pas, préférant rester cloîtrer dans son lit à traîner. Après tout personne n’était là pour lui dire de faire quoi que ce soit ! Les autres devaient certainement travailler, elle allait avoir la maison pour elle toute seule, ça n’arrivait pas souvent, il fallait donc en profiter. Après avoir naviguer sur le net, évitant les réseaux sociaux mais s’assurant que sa famille allait bien. Elle attrapa son carnet de note sur la table de nuit afin de travailler encore cette mélodie qu'elle traîner depuis quelques temps. Non loin de là, sa guitare qu'elle agrippa également et se mit à jouer. Des phrases commençaient à émerger de sa tête qu'elle nota rapidement. Elle finit par décider tout de même de descendre prendre un petit déjeuner, elle avait faim et son ventre lui donna raison. Elle sortit de sa chambre en pyjama qu’elle décréta tenue du jour, un débardeur et un bas de jogging et s’aventura dans l’escalier en direction de la cuisine tout en fredonna la même mélodie encore et encore. Elle ne se mettait aucune pression, elle n’avait pas encore guérit et pour le moment la musique était synonyme des pires moments de sa vie. Elle entra dans la cuisine sans prêter attention qu’elle n’était pas seule, toujours dans son monde. Elle ouvrit le frigo afin d’y attraper la bouteille de jus d’orange, tendit la main vers le verre dans égouttoir juste à côté et se retourna pour poser le tout sur l’îlot central. C’est seulement à ce moment là qu’elle se sentit fixée. Oh ! P... C’était pas son style de jurer mais là, il fallait bien avouer qu’elle avait bien peur. Elle faillit en perdre le verre, qu’elle attrapa de justesse ! Je pensais tout le monde au boulot !

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feat @"elian cortès" et @celia vargas

Voilà maintenant quelques mois que Célia a débarqué pour des vacances à la colocation, et mon coeur en est joie, de la voir tout les matins dans ma maison, son sourire réapparaît peu à peu et j'espère en secret être la cause de son sourire au fond de moi. Depuis deux semaines, après avoir reprit le boulot, après les vacances, j'ai enchaîné ma vie d'avant, car malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin. Et là voilà, la reprise des boulots, j’enchaîne les gardes de nuit pour remplacer un collègue mais la journée, je bosse sur un projet pour ma mère avec sa petite soeur. La plupart du temps j'écris des nouvelles chansons pour le groupe dès que j'ai un peu de temps. Mais j'arrive quand même à passer un peu de temps avec Célia quand même quand je suis libre.

Ce matin, d'ailleurs, je rentre de ma dernière garde de nuit, et comme je suis incapable de me lever et pas dormir la journée entière, je préfère pas me coucher aujourd'hui. Je rentre tranquillement à la maison, je file prendre une douche dans la salle de bain du bas de la maison pour déranger personne. J'enfile un jean et un tee shirt propre, je me fais quand même un peu beau au cas où je croisais Célia au détour d'un couloir de la maison, on sait jamais. Je file dans la cuisine, je me prépare un petit déjeuner de folie vu que j'ai vraiment faim en débauchant chaque matin. J'enfile dans mes oreilles, mes airpods, ma nouvelle mélodie en tête, je me pose après mon gros déjeuner, sur l'ilo central de la cuisine, mon carnet en main, à la recherche de nouvelles paroles, en espagnol comme à mon habitude. Je commence à penser à Célia, l'inspiration me vient subitement. Après avoir effacé, jeté et recommencé une nouvelle fois, je commence à avoir une ébauche de chanson à peu près concrète. Je répète à 17h avec la bande pour le futur concert qu'on va donner. Je bois quelques gorgées de mon jus d'orange quand d'un coup je sursaute, Célia vient de rentrer dans la pièce. On se fait peur mutuellement d'un seul coup, je ne m'attendais pas à la voir se lever si tôt et elle s'attendait aps ce que je sois là ce matin. "Magnifique ce mot Célia, venant de ta bouche". J'éclate de rire et j'aime tellement la voir le matin, si naturelle, si belle, elle est tout ce que j'aime depuis bien trop longtemps. L'école maternelle si ma mémoire est bonne. Une petite perle. "Si tu sais lire, c'est marqué sur le frigo". J'éclate de rire tout en finissant mon jus d'orange. J'enlève mes écouteurs en souriant. "Je viens de terminer le boulot et là je bosse sur une nouvelle chanson, donc fais pas attention à moi". Je remet mes écouteurs, tout en la regardant se préparant son petit déjeuner, je continue à avoir de l'inspiration rien qu'en la regardant sincèrement.

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Cela faisait quelques jours qu’elle attendait d’être au repos pour pouvoir ne rien faire. Depuis que son anniversaire était passé, son humeur n’était pas celui qu’elle espérait. Bien évidement depuis plusieurs mois déjà elle n’était pas au mieux de sa forme. Ce n’était pas anodin d’apprendre par la presse en pleine interview que votre petit ami est allé voir ailleurs et qu’en plus de cela, il affirme que c’est fini avec vous depuis quelques temps. Ce jour là restera pour Celia le pire jour de sa vie, elle ne s’attendait pas à cela, elle qui revenait tout juste d’une tournée qui avait duré quelques mois, visiblement elle était la seule à ne pas être au courant qu’elle était célibataire. C’était le genre de chose qui lui faisait faire encore des cauchemars. Lorsqu’elle était encore à Buenos Aires, les journalistes la harcelaient pour qu’elle leurs donne une interview, mais la seule chose dont elle avait besoin c’était de se retrouver elle même. Finalement la scène vous dénature petit à petit et même ses chansons ne lui ressemblaient plus alors qu’elle les écrivait elle même. Cette période de sa vie elle souhaite l’oublier une bonne fois pour toute, et il a fallu qu’elle parte à plus de huit milles kilomètres pour enfin commencer à penser par elle même. Les premières semaines ont été compliqué, heureusement qu’elle n’était pas seule, et c’était d’ailleurs un peu pour cela qu’elle venait à Philadelphie, c’était pour le retrouver lui. Son meilleur ami, et ce n’est pas parce qu’ils ne se sont pas côtoyer depuis des années, qu’elle en avait oublié combien il était important dans sa vie. En faite, au fond d’elle-même elle sait qu’il compte bien plus que ce que sa tête veut bien lui faire entendre. Quoi qu’il en soit, elle était là à huit milles kilomètres de sa famille et celle-ci lui manquait, et encore plus en cette période.

Après s’être remise à la composition, qui fut une des premières choses qu’elle ne savait plus faire après la rupture, elle était ravie de voir qu’elle n’avait finalement pas perdue la main. Et le plaisir de pouvoir écrire seule une mélodie, sans tout ces appareils synthétiques était un pur bonheur. Et même si elle était ravie que sa vie soit de nouveau rythmé par la musique,elle avait quand même besoin de se nourrir alors elle était descendue prendre son petit déjeuner dans la cuisine. Cuisine où elle découvrit que finalement elle n’était pas seule dans la maison, ce qui avait failli être un désastre pour la vaisselle, qui n’était pas la sienne. Le juron qui avait failli sortir fit rire Eliàn, évidement ce n’était pas dans ses habitudes. Comme quoi je suis pas parfaite !!! En six mois de temps qu’elle avait vécu dans cette maison elle n’avait pas remarqué qu’ils avaient mis leur emploi du temps sur le frigo et effectivement, elle se rendit compte qu’il était présent autant sur le papier que physiquement ! Eh bah j’aurais appris quelque chose ! Et faut savoir, tu es là ou pas ? Sourit-elle en le regardant remettre ses écouteurs comme-ci elle, elle n’était pas là. Elle finit tout de même par se servir du jus d’orange et ouvrit de nouveau le frigo afin de remettre la bouteille dedans et de prendre un yaourt sur l’une des étagères du frigo. Celia était une grande fan de fraises, et les yaourts à la fraise était son péché mignon, ils avaient tous pour consigne de ne pas les prendre, enfin en théorie.

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feat @"elian cortès" et @celia vargas

Je crois que je suis amoureux de Célia, ma meilleure amie, depuis la première fois, où j'ai posé mon regard sur elle, une petite princesse qui courait partout dans mon jardin. C'était la fille des amis de mes parents mais aussi ma voisine. Elle attrapait ma main et elle m’emmenait danser sur notre terrain. Peut-être même que c'est elle qui m'a donné cette passion pour la danse et la musique. Je sais que j'ai toujours été inspiré quand je pensais à elle, à notre amitié et à tout les sentiments que j'ai pour elle depuis tellement longtemps. Je n'ai jamais eu le courage de lui avouer mon amour, pourtant j'en ai eu tellement l'occasion au collège, au lycée et puis un jour elle a choisit la musique pour briller. Elle avait raison, elle était si belle et puissante, les pieds sur la scène. Elle était mon bijou et ma star. J'enregistrais toutes ses interviews, ses concerts et ne ratait jamais aucun de ses nouveaux albums. Elle me fascinait tellement, mais je n'ai pu lui dire à quel point je l'aimais au fond de moi. Alors, quand j'ai vu quelle sombrait, je savais que je devais être là pour elle. Même si à l'époque, je n'avais pas trop le temps dans ma vie, entre le boulot, les répètes du groupe et les boulots que je fais aussi pour ma mère. Rien ne collait avec son retour. Mais finalement, je l'ai invité à venir à la maison. Elle pouvait être bien qu'ici avec nous, sa deuxième famille. Elle devait s'y plaire, car cela fait près de six mois, qu'elle vit avec nous et je ne veux pas qu'elle parte.

Alors, ce matin, à ma débauche, je décide de composer les paroles de ma nouvelle chanson, en rapport avec elle, bien sur, j'avais déjà une super mélodie en tête. Je pensais être seul dans la maison, en général c'est le cas, quand je débauche, soit mes amis dorment soit ils sont déjà partis travailler. A fond dans ma chanson, je ne me rends pas compte qu'elle est descendue et arrivait dans la cuisine. J'enlève mes airpods quand je vois la peur que je lui ai faite, et surtout le fameux désastre que j'ai fahi lui faire faire avec ma vaisselle. J'éclate de rire quand elle se met à jurer. Puis je lui précise, qu'il y a un planning de plus de six mois, qui précise quand je débauche et que je reste à la maison, c'est à dire placarder semaine après semaine sur le frigo de la cuisine. Je lui précise par la suite, qu'elle peut faire comme si j'étais pas là vu que je suis à fond sur ma préparation de chanson, qui doit être terminer pour ce soir. Je souris et range mes airpods quand j'entends sa phrase. "Tout dépend si tu veux me voir ou pas". J'éclate de rire en regardant son yaourt à la fraise. "Mais c'est mes yaourts ceux-là". Elle sait à quel point j'aime la fraise moi aussi, c'est un des points communs qu'on a mais pour lesquels on se dispute sans cesse depuis six mois. "Qu'est ce que tu as prévu aujourd'hui ?". J'avais bien envie de passer ma journée de repos avec elle, et la chanson peut attendre de toute manière il n'y a qu’elle qui m'inspire autant.

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feat @eliàn cortès et @alba vargas

La perspective d’être seule aujourd’hui lui plaisait plutôt bien. Elle n’avait pas à faire semblant ou à plaire à quelqu’un. La colocation se passait plutôt bien, enfin presque, il y avait un petit quelque chose qui faisait qu’elle ne se sentait pas vraiment la bienvenue. Sans langue de bois, Celia en avait parlé à Eliàn, et il lui avait répondu que c’était le temps de l’adaptation. L’adaptation, cela faisait maintenant six mois qu’elle était ici, et elle avait toujours cette même impression. Et parfois même ce n’était pas qu’une impression. Elle savait qu’elle dérangeait, on lui avait fait comprendre très subtilement, et elle avait saisi le message, mais quoi qu’il arrive Celia restait la meilleure amie d’Eliàn et tant qu’Eliàn l’accepterait elle resterai là, même si elle avouera que la tentation de déménager était parfois grande. L’avantage c’est que la maison était plutôt grande, ils ne se marchaient donc pas dessus. Et chacun vaquait à ses occupations. Depuis que Celia travaillait c’était plus facile de passer outre tout cela, finalement elle était plus souvent au boulot ou de sortie qu’avec les membres de la coloc. Ce qui fait qu’à contrario elle ne voyait plus beaucoup Eliàn non plus. Et c’est ce qu’elle lui fit remarqué lorsqu’il repartit dans son monde pour faire elle ne savais quoi. Certainement la composition d’une chanson le connaissant. Rappelle moi la dernière fois qu’on a passé une journée ensemble ? Je veux dire sans le reste de la bande ? Elle essaya elle aussi de se rappeler, et il lui semblait bien que c’était lorsqu’elle est arrivée à Philadelphie, qu’il lui avait promis de passer quelques jours avec elle lors de son arrivée. Il avait tenu sa promesse, dont elle n’avait jamais douté. Mais depuis c’était assez compliqué, au début elle ne voulait pas qu’il l’aide à quoi que ce soit, elle avait été assistée les dix dernières années, elle voulait reprendre un semblant de vie normale. Lui, il avait repris son activité autant d’ambulancier que de mannequin, et rien qu’à voir son emploi du temps sur le frigo, il ne désemplissait absolument pas. Parfois je me dis que c’était plus facile lorsqu’on été gamin ! Bon peut-être que j’étais un peu chiante à vous suivre partout. Ca la fit sourire en repensant à tout cela. Celia étant très proche de son frère aîné, elle a toujours été avec lui, et de ce fait avec ses potes, ce n’était pas drôle tout le temps d’avoir la petite sœur dans les pattes, elle était quand même plus jeune qu’eux. Mais ils l’ont très vite accepté malgré tout. Et en grandissant certains avaient même essayé de la draguer mais le grand frère leurs a très vite fait comprendre que ce n’était pas possible. Et puis il y a eu la séparation, Eliàn pour les Etats-Unis et Celia pour la grande aventure à Buenos Aires. Elle avait d’abord regretté que son meilleur ami ne soit pas là avec pour partager tout ce qu’elle vivait mais c’était ainsi, puis le temps à fait son travail. Jusqu’à il y a quelque mois, elle n’était pas sûre qu’il répondrait, elle avait besoin de se confier, mais se confier à son meilleur ami d’il y a dix ans c’était un risque. Finalement il était encore la fidèle au poste. Elle avait cependant l’impression qu’ils repartaient dans une routine, que même s’il n’y avait plus de distance, ils étaient happés tous les deux dans leur propre vie. C’est cette distance là, d’être aussi près sans se voir qui avait éveillé les sentiments de Celia envers Eliàn, le manque de ne pas pouvoir passer du temps avec lui alors qu’ils vivaient dans la même maison. Dans ses pensées, elle en fut retirer par Eliàn qui l’accusait de voleuse. Alors qu’elle avait encore la cuillère en bouche, elle prit une mine choquée. ¿Qué ? … Biensur ! C’est moi la voleuse ! Ca marchait quand j’avais 12 ans, mais plus maintenant !!! Ah oui ! C’était le dernier !! La bouille malicieuse, elle finit tranquillement le yaourt en main. Très consciencieuse, elle jeta le pot de yaourt et nettoya sa cuillière. Voyons ! Qu’est ce que je fais aujourd’hui ! Ah oui rien ! Ou presque rien, j’ai réussi à reprendre la composition. Du coup depuis je travaille dessus, mais j’essaie de ne pas me prendre la tête je laisse venir. Et toi qu’est ce que tu fais, tu composes aussi ? Zieutant le carnet posé devant lui.

coucou:

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feat @"elian cortès" et @alba vargas

Je n'ai jamais eu l'occasion d'avouer la vérité sur mes sentiments à Alba, et pourtant j'aurais pu bien défois, mais je n'ai jamais eu le courage plutôt, c'est bête car au fond je pense que ça aurait pu changer quelque chose en bien ou malheureusement en pire si elle n'a pas les mêmes sentiments que moi. C'est surement pour ça que je ne l'ai jamais fait, parce que c'est la soeur de mon plus grand ami d'Argentine mais aussi parce que c'est ma meilleure amie pour le meilleur et le pire, je ne veux pas la perdre. Elle est trop précieuse à mes yeux. Alors elle est partie réaliser son rêve et je pensais ne jamais la revoir ou même qu'elle m'avait oublié dans sa vie de paillette. Je lui envoyais toujours des petites cartes et des messages pour rester présent pour elle. Et il y a quelques mois, elle m'a contacté pour me donner des nouvelles, j'aurais pu abandonné, peut-être que je l'aurais fait avec quelqu'un d'autre mais pas avec Alba. Il était impossible que je puisse l'oublier cette fille et elle avait besoin de moi, alors j'ai joué le rôle que j'ai toujours eu à ses côtés, son meilleur ami pour le meilleur et toujours le pire. Je lui ai proposé l'hypothèse qu'elle me rejoigne moi mais aussi la bande vu qu'on habite ensemble depuis quelques années maintenant. Et elle est venue, à la base pour quelques temps, mais finalement, elle n'est jamais partie et je suis pas sûre qu'elle partira maintenant. Et moi je vis avec elle depuis six mois, à la regarder follement amoureux mais ne pas pouvoir lui dire que je n'arrive pas à penser à quelqu'un d'autre qu'elle. Je devrais écouter Paulo quand il me dit de tout lui dire, mais je n'y arrive tellement pas, je perds tout mes moyens quand je suis en face d'elle.

Alors la supposition dans ma tête de passer la journée avec elle comme avant, juste elle et moi, pourrait peut-être me permettre de me lancer une bonne fois pour toute. Je peux pas garder tout ces sentiments pour moi éternellement. Je pose mes écouteurs pendant qu'elle ronchonne sur qui mange ses yaourts ce qui me fait automatiquement sourire. Puis elle cherche dans sa tête, la dernière qu'on a passé une journée que tout les deux et du coup je cherche moi aussi mais je ne trouve pas. "J'en ai aucune idée, je dois avouer que ça doit faire un bon moment, peut-être lors de mes vacances à ton arrivée maintenant." C'est vrai que je n'ai pas été très présent, alors je me dois de me rattraper, car même si je l'aime tellement, elle reste pour le moment que ma meilleure amie au regard de tous. "Et bien rattrapons nous, passons la journée ensemble que tout les deux." Dis-je en souriant en me levant pour passer derrière elle. Je dépose un bisou sur sa joue toujours le sourire aux lèvres à l'idée de passer la journée que tout les deux. "Tu sais quoi ? Je te propose une plage, une balade et tu m'accompagnes au photoshoot de ma mère comme ça tu le fais avec, elle a besoin de mannequin femme." Je serais ravi qu'elle m'accompagne pour qu'on fasse cette journée rien que tout les deux. Elle finit par être un peu nostalgique à repenser à quand on était gosse. "Tu n'as jamais été chiante Alba, en tout cas pour ton frère oui car il devait veiller sur toi, mais moi j'adorais quand t'étais avec nous." Elle part dans ses pensées et je la sors brutalement quand je l'attaque en l'insultant de voleuse de yaourt, elle a encore mangé mon dernier yaourt à la fraise. Alors je pique une petite crise digne du grand Elian. J'ouvre le frigo et lui montre l'étiquette de son prénom à lui. "C'est mes yaourts, ça marchait aussi quand on était gosse que tu me volais mes affaires comme ma trousse ou même encore mes pull que tu adorais porter n'est-ce-pas Alba VARGAS". Je ris d'énervement mais surtout parce qu'elle essaye de se justifier avec la cuillère dans la bouche. "Tu veux dire je composais avant que tu débarques dans cette maison, manquant de faire un arrêt devant ma beauté." J'éclate de rire. "Laisse tomber la composition, on va s'amuser aujourd'hui, juste toi et moi et tu verras la composition reviendra toute seule." Je parle pour elle mais bien sûr pour moi aussi car c'est elle qui me donne autant d'inspiration. Je lui prends la main. "Aller va te changer, on va bientôt partir à l'aventure" dis-je en mettant un torchon sur mes épaules faisant le signe de l'aventurier avec sa cap ce qui la fit exploser de rire.

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feat @eliàn cortès et @alba vargas

Leur amitié remonte à bien trop longtemps, il est vrai qu’à la base Alba avait tendance à squatter leur bande à cause de son grand frère, Sebastian, elle avait bien des amis de son âge lorsqu’elle était en cours mais elle préférait toujours traîner avec son frère et sa bande. Alba a tout de suite accrochée avec Eliàn elle retrouvait en lui un peu comme un deuxième grand frère qu’elle n’avait pas. Elle a bien des autres frères, des jumeaux même, mais qui lui ont mené la vie dure lorsqu’ils sont arrivés à Buenos Aires. Depuis cela va beaucoup mieux, heureusement, elle arrive même à se dire qu’ils lui manquent. Eliàn avait cette tendance protecteur, il était rare lorsque quelqu’un parlait mal à Alba en présence d’Eliàn, et parfois l’inverse était vrai. Leur passion commune pour la musique les a rapprochés encore un peu plus, dans leur amitié en tout cas. Pour Alba c’était difficile, Eliàn étant un des meilleurs amis de son frère, même si elle devait avouer qu’elle n’avait jamais été indifférente, le fait qu’il soit aussi proche de son frère était un problème pour elle, comme pour son frère. Bien qu’elle ne lui a jamais dit clairement, mais lui il lui faisait bien comprendre, que les membres du groupe ce n’était pas une option. Alors Alba s’était contentée d’être qu'une meilleure amie vis à vis d’Eliàn. Le fait qu’elle parte pour Buenos Aires a été compliqué, mais finalement libérateur car ses sentiments pour Eliàn ont pu être enfouis loin très loin. Elle a enchaîné les conquêtes, ça faisait d’ailleurs la une des tabloïds, qui n’était pas très simple à gérer. Mais c’était vrai que c’était plus facile ainsi d’oublier Eliàn. Elle avait fini par l’oublier dans les bras d’un autre pensant qu’effectivement c’était le bon. Et la fin tout le monde la connaît puisqu’elle a fini elle aussi dans les magazines.

Son arrivée à Philadelphie a été un soulagement au début, car elle était loin de toute cette effervescence concernant sa relation, elle ne voulait pas en parler. Laver son linge sale en public ce n’était pas son genre. Exposer son couple sur la place public non plus mais on lui disait c’est le job qui veut ça. Et ce faire humilier aussi sans doute. Mais c’était un peu trop pour elle, c’est à ce moment là qu’elle a décidé de mettre fin à tout ce cirque, que redevenir une personne normale pourrait finalement lui convenir, qu’elle n’avait pas besoin de la scène pour vivre. La musique fera toujours partie de sa vie mais pas ainsi. Mais en arrivant à Philadelphie, elle devait se confronter à un nouveau problème qu’elle n’avait pas vu venir, ou plutôt qu’elle ne voulait pas voir venir : Eliàn. Les premiers temps ont été plutôt sympathique elle avait l’impression de retrouver son meilleur ami. Mais au fil des semaines, et des mois, elle sentait bien qu’il y avait quelque chose de plus, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se le permettre. Pourtant elle jouait avec le feu en acceptant de passer la journée avec lui, mais elle ne pouvait pas ne pas accepter, c’était trop compliqué pour elle. Vraiment ? Genre, tu as du temps à me consacrer ? Elle désigna le frigo. Ce n’est pas inscrit dans ton emploi du temps ça !! Se charrier, ils le faisaient tout le temps, d’ailleurs parfois ça agaçait certains membres de la colocation. Il avait déjà pleins d’idée en tête, fallait qu’elle calme un peu le jeu, elle en riait ! Oula oula doucement !!! Tu sais que la journée ne fait que 24h ? Balade, plage c’est dans mes cordes. Mannequinat beaucoup moins ! Ca c’est ton job pas le mien ! Je veux bien t’accompagner, revoir ta mère me ferait plaisir. Mais poser non je ne crois pas !!! Sans oublier qu’elle ne voulait pas prendre le risque d’être exposer et qu’on la reconnaisse n’importe où. Elle ne voulait pas revivre ce qu’elle avait vécu. Rien que d’y repenser elle avait la boule au ventre. C’est gentil ! Mais je sais que même si Sebastian ne l’avouera jamais, j’étais très chiante avec lui en général. Mais je suis sa petite sœur et qui plus est la seule sœur qu’il a alors… Il ne me dira rien. Pour le coup, c’est vrai qu’elle a un peu été élevée en petite princesse, mais elle n’en a pas pris la mentalité. Elle finit par terminer son yaourt et Eliàn venait de lui soutenir que c’était ses yaourts, elle leva les yeux au ciel… Genre, ses yaourts, mais oui il avait été jusqu’à mettre une étiquette dessus. Elle éclata de rire. Tu mets des étiquettes sur tes aliments !!! Nan mais attend ! Et puis quelle idée d’avoir les mêmes goûts aussi. Bref… C’était le dernier quand même !! Il lui rappela en passant qu’elle avait tendance à tout lui piquer, encore une fois elle fit mine de pas comprendre. Rho ça va, je te les ai rendu tes pulls, non ? De tout façon ils étaient trop grand pour moi, je n’aurais pas pu les garder. Elle leva les épaules en guise de nonchalance. Décidément tout était de sa faute aujourd’hui !! Bah voilà encore de ma faute ! Tu sais que je n’ai aucune influence sur ton inspiration, donc tu ne peux que t’en prendre à toi même. Et puis bon, moi j’ai une excuse pour ne pas y arriver mais pas toi !! Elle tenta de finir son jus d’orange, mais il lui fit comprendre qu’il était temps de partir pour leur journée. Ca va, ca va j’y vais. Donc plage et balade… Non c’est juste pour savoir ce que je dois mettre !