how far we've come.

i just realised how good we started and how bad we go on now.
feat @selena dickens et @elias kerr

Une nouvelle victoire. De justesse cette fois-ci. L’équipe sort pour fêter ça, bien qu’ils n’aient pas l’impression de le mériter. Elias surtout. Sur le banc la moitié du match parce qu’il a raté la première action. Il a serré les poings, incapable de battre les décisions de son coach. Ça fait six mois qu’Elias se bat avec son genou, s’assurant que ça va passer. Pensant que personne ne va le remarquer. Mais si ça jouait sur ses capacités ? Sur sa façon de jouer ? Dans le bus vers la boite, une bière dans la main et un sourire large sur les lèvres, Elias tente de faire profil bas. Il fait comme si de rien n’était, il rit et joue. Il sautille et compte sur les antidouleurs pour le faire tenir toute la soirée. Un mensonge qui en a entrainé bien d’autres et des solutions qui sont, selon lui, les meilleures à ce jour. Sauver les meubles le temps de finir son contrat. Annoncer l’état de son genou qu’à la fin de la saison, pour enfin voir un médecin. Tout est logique, tout est clair. Et heureusement qu’il connait des médecins et qu’il arrive à détourner leur attention pour récupérer des pilules. Combien de temps ? Il ne le sait pas encore. Mais il trouvera toujours une solution.

Le bus s’arrête dans la rue habituelle et toute l’équipe sort en hurlant, manquant de tomber à chaque pas. Ils ont déjà bien bu, Elias aussi. L’amertume de fin de match s’est évaporée pour laisser place aux effluves d’alcool. Elias ne pense plus à son genou, il ne pense plus au déroulé du match, il ne ressent plus rien. Tout ce qui compte, c’est la bouteille qu’il a dans la main. Bras dessus, bras dessous ; les footballeurs entrent dans la boite et se font tout de suite remarquer. Les têtes se tournent, ils lancent de grands sourires et des regards. Ils cherchent leurs premières proies. Elias a l’habitude, de cette boite et de cette population. Il reconnait des visages, des femmes dont il a frôlé l’épiderme sans même se souvenir de leurs prénoms. Il envoie des clins d’œil, rejoignant la table qui leur ait réservée. Bouteilles de rhum et de whisky, l’alcool coule à flot toute la soirée. Toute la nuit. Trois heures du matin, Elias commence à sortir du carré VIP pour chauffer la piste de danse. Une blonde s’approche, il l’accueille avec un grand sourire. Elle murmure des mots doux à son oreille, il passe sa main au creux de ses reins. Elle a chaud, ce soir. Et elle le fait savoir au grand brun qui jubile d’être aussi bien reçu. Ses yeux se relèvent vers le bar, son souffle se coupe. Au loin, il reconnait des yeux qu’il a vu plusieurs fois. Une des seules femmes qu’il a accepté de revoir. Une des seules qui a fait la différence après son histoire avec Lola. Elias, idiot, fait comme s’il ne l’avait pas reconnu. Selena ne fait pas parti de son monde, elle ne peut pas le voir comme ça. Alors il attrape plus vite que prévu la main de la belle blonde et s’éloigne pour qu’elle n’ait pas vue sur ce qu’il s’apprêtait à faire. Il ne lui a rien prévu, il ne s’est même rien passé de sérieux entre eux. Mais Elias sait qu’elle a pris plus de place que n’importe qui d’autre. Perdu dans ses pensées, il ne pare même pas les lèvres qui s’accrochent aux siennes. Un baiser fougueux, des mains baladeuses. Il se laisse porter, perdu entre celui qu’il est avec Selena et celui qu’il représente aux yeux de tous.

how far we've come
feat @elias kerr et @selena dickens

Journée un brin compliquée, un brin difficile. Mais tu commences à être habitué à force. Tu avais, depuis que tu avais quitté le monde des "riches", des paillettes et des soirées mondaines, plus que cette simple réputation. Tu n'étais plus la petite chérie à Antti, le fils des McCarthy, des agents immobiliers ultra-réputés, tu n'avais plus ton boulot de rêve, ton splendide appartement avec ton copain...Tu étais revenue au bas de l'échelle alimentaire et ça faisait mal. Mais surtout pour ton avenir. Tu avais tellement d'affection pour ce que tu faisais, tellement un bel avenir et l'envie d'être une agent immobilière de renom que tout perdre en plus de ton copain...Cela avait été rude. Alors oui, finir comme réceptionniste dans un hôtel et à vendre des livres que t'aime pas forcément dans une librairie. Tes parents qui se séparent, tes soeurs qui font n'importent quoi...Bref, pas la joie.
Alors oui, tu pouvais compter sur tes copines, seules bon choix que tu avais fais dans toute ta vie, pour te changer les idées. Tu étais fatigué mais demain, par chance, tu avais ta journée. Alors oui, pourquoi pas en profiter et sortir en boite de nuit. Tu t'étais laissé convaincre assez facilement, d'ailleurs. Un petit détour chez tes copines les plus riches, qui d'ailleurs s'occupa de te refaire le faciès et la tenue pour te mettre en bombe. Tu étais définitivement sa poupée à Alix. Mais t'aimes bien être jolie, t'aimes avoir de jolies choses et être désirable aux yeux des gens. A croire que cela t'es venue depuis ta séparation, toi qui pensait ne vivre que pour un seul homme. Tu chasses tes idées noires avant donc de partir avec ta petite troupe, dans ta jolie robe rouge vif et tes talons vertigineux pour faire la fête avec tes copines.

Pas forcément de carré VIP, t'avais pas beaucoup d'argent alors qu'autrefois, tu ne côtoyais que ça. Tes copines t'offraient souvent des cadeaux, l'entrée dans des soirées. Ou tes relations passées qui avaient parfois pitiés, sans doute. Mais ce soir, tu profites, essaie de faire attention à tes petits sous qui se faisaient léger dans ton porte-monnaie. Tu essaies de boire des alcools les moins chères, juste un petit cocktail que les autres avaient eu envie de prendre, la bière pour continuer. Pas ce que tu préfères, mais tu t'y étais habitué à force. Tu te déhanches avec le sourire sur la piste, te faisant dragouiller un peu de temps à autre. Tu te diriges finalement vers le bar, avec ce brun qui t'avais proposé un verre. Tu refuses pas, ayant la gorge sèche et un peu chaud. Un besoin de rafraîchissant, même si le jeune homme était plutôt mignon. Tu cherches rien, tu cherches plus. Tu as tellement été déçue et brisée par Antti que tu sais pas si t'es capable d'aimer à nouveau. Mais tes yeux qui parcouraient la piste, finirent par se poser sur un grand brun qui avait les yeux poser sur toi. Ou presque. Tu le reconnais assez facilement, ce faciès..Tu le connais bien. Elias. Tu restes bloqué quelques instants à le fixer avant de voir cette morue le coller avec excessivité. Tu ne sais pas quoi ressentir, tu as rien construit, rien de concret avec ce type. Il est mignon, il est célèbre. Tu es plus du tout ça, toi. Tu es qu'une petite pariât qui à tout perdue et qui fait de sa vie sentimentale, un fiasco. Tu essaies de ne pas songer à la présence d'Elias, avant donc de prendre le verre tendu par le type. Ton regard se dirige à nouveau vers la piste, sentant ton petit cœur d'artichaut se serrer en voyant cet échange langoureux. Pas mieux que Antti, pas mieux que la plupart. Oui, il fait comme ce que tu avais peur qu'il soit et sa te met en rogne. Tu sais pas comment le prendre, comment le comprendre. Tu sais pas s'il le fait exprès ou s'il passe juste une bonne soirée, comme parmi tant d'autres. Tu soupires avant d'aller vers tes copines, laissant ton charmant brun seul sur le tapis et de ruminer dans ton coin. Après de longues minutes, tu finis par te lever pour partir à sa recherche. L'alcool sans doute, qui t'aidais à prendre un peu de courage et te la jouer un brin jalouse. Tu finis par trouver Elias avec des garçons, sans doute de son équipe, t'imposant un peu en attendant qu'il daigne à poser son regard sur toi :
"Et bien, tu dis plus bonjour ? Ou c'est cette blonde écervelée aux gros seins qui t'as fais perdre la boule ?" Que tu demandes en posant tes mains sur tes hanches, le regard plein de défi et de provocation.
"Ou tu as des choses à prouver, peut-être ?" Tu le défis un peu, mais tu le piques. Tu peux pas faire autrement, il t'a piqué un peu, dans le fond...

i just realised how good we started and how bad we go on now.
feat @selena dickens et @elias kerr

Il n’a jamais pensé qu’il pouvait tomber sur elle, ici. Elias est venu, il a bu, il a attrapé une blonde sulfureuse et aux yeux enjôleurs sans même imaginer qu’on puisse le voir, le remarquer ou s’y opposer. Il a l’habitude de cette vie de débauche, de cette vie sans retenue. Ça fait deux ans qu’il a laissé tomber les sentiments et l’attachement, pour s’accrocher une seule nuit aux corps dorés des plus belles filles. Ces derniers temps cependant, il a trouvé un certains réconforts auprès d’une jeune femme. Selena. Elle l’apaise d’un regard, elle le calme d’un souffle. Sa voix, ses mots, ses mains ; tout semble être plus doux quand elle est là. Elias n’a pas vraiment réussi à mettre de mots sur ce qu’il ressent par rapport à tout ça, c’est nouveau pour lui. Après des années à souffrir, il comprend enfin qu’on lui donne une chance d’arrêter les conneries. De vivre une histoire, même si elle doit être brève. Evidemment, le brun a peur de la blesser. Qu’elle se casse à trop s’attacher à lui. Alors quand elle fait un pas en avant, il en fait dix en arrière. Est-ce pour ça que cette nuit, sur la piste de danse, il l’évite et s’éloigne ? Est-ce pour ça qu’il se convainc que ce monde dans lequel il est enfermé, elle n’y a pas le droit ? et qu’elle ne peut pas le connaître comme ses coéquipiers le connaissent ? Est-ce pour ça qu’il s’accroche à ce corps inconnu et qu’il préfère se cacher dans son cou plutôt que d’assumer la croiser ici ? Que fait-elle là, d’ailleurs ? Dans cette soirée ? Elias ne peut s’empêcher de penser à elle, de l’imaginer contre quelqu’un d’autre – tout comme il le fait. Injustice parfaite, il refuserait qu’elle soit au contact d’un autre. Mais ça bien sûr, il ne peut pas le dire. Ou même pas le montrer. Un regard dans le sien, énervé. Elias a compris. Il n’arrive pas à se mettre dans l’échange, laissant la belle blonde seule et incomprise. Elle s’éloigne sans rien demander de plus, jurant quelques insultes. Elias a compris, ce ne sera pas pour ce soir. Pas tant qu’il sait que Selena est là, pas tant qu’il a son esprit préoccupé par sa présence. Demi-tour, il retrouve ses collègues légèrement plus loin. Sur le chemin, il s’efforce de ne pas la chercher. Il ne veut pas tomber sur son petit corps entre de mauvaises mains, ça ne ferait qu’augmenter la rage qu’il a déjà dans le ventre. L’alcool, le match, sa présence. Tout se mélange et il refuse qu’elle en soit la victime. Un pas de plus, un sourire et c’est trop tard. Là, un peu plus bas, Selena s’impose. Mains sur les hanches, l’air grognon. Il est pris sur le fait, Elias. C’est trop tard. Alors il sourit, tentant de rester calme et de ne pas se vexer pour rien. Il cherche au fond de lui ce qu’il lui reste de descend, malgré la situation. « Il m’en faut plus pour perdre la boule, tu sais. » Haussement de sourcils, regard brillant. « Qu’est-ce que tu voudrais que je te prouve, dis-moi ? » Doucement, Elias monte sa main contre le bas de la joue de Selena. Une légère pression, juste un contact. Comme pour rappeler le dernier baiser échangé. Comme pour rappeler ce qu’ils ont vécu, sans que ça n’aille jamais trop loin. « Et toi, qu’est-ce que tu fais dans la cage des loups ? » Un agneau au milieu de tous les fauves, une proie facile à capturer. Elias veillera à ce qu’on ne la dévore pas toute crue.

how far we've come
feat @elias kerr et @selena dickens

Relation étrange et apaisante à la fois, sans pour autant être des plus convenable. Tu ne sais pas quoi attendre du beau Elias, qui est assez similaire à Antti, dans le fond. Des similitudes du train de vie, des étranges ressemblances sur des agissements qui te font plus de mal que de bien parfois. Mais tu essaie de passer outre, appréciant malgré tout ce garçon qui ne semble pas insensible à tes charmes doucereux. Jalousie naissante, qui n'avait fais que croître à l'instant, de le voir ainsi en belle compagnie. Tu aimes pas, car tu as vécue la tromperie, tu as vécue cette horrible situation qu'être la fille trompée. Tu as pas envie de retrouver un petit-ami en parti à cause de cela. La confiance. Un bien périlleux sentiment qui était dur de retrouver auprès d'autrui. Alors oui, t'es là, avec tes iris noircis par cette saleté de sentiments. Alors oui, une gorgée et hop, tu es là, posté devant lui à presque lui demander des comptes. S'il l'avait voulu, il aurait pu te demander de sortir avec lui, ce soir. Mais il faut croire que tu n'avais pas l'exclusivité et...Lui non plus d'ailleurs. Tu avais suffisamment papillonné dernièrement pour ne plus avoir besoin de chercher cent ans dans tes contactes pour savoir qui était disponible ou non. Même si dans le fond, Elias l'avait fait pour t'éviter une situation désagréable en compagnie des autres membres de l'équipe, de cette soirée pleine de débauche, typique.
"Je sais pas, mais ça aurait pu être cool de te féliciter en bonne et dûe forme pour ton match et pas te retrouver déjà en compagnie d'autres filles..." Tu te détends presque instantanément, de lui parler. A croire que t'es pas capable d'être une fille vexée pour un sous, d'être en colère pour si peu. Tu étais juste éméché, pas plus. Rien était conquis, rien n'était fait. Mais tu appréciais Elias et t'avais espoir que lui, soit différent. Pas certaine mais bon. L'espoir faisait vivre...
"Bravo, d'ailleurs." Tu avais un peu suivi de loin, le match. Pas au point d'aller au stade le féliciter comme une groupie mais tu avais été voir le résultat. Un minimum quoi.
Pression sur sa joue assez agréable, sentant la douce chaleur de sa paume contre ton épiderme. Tu fermes un petit instant les yeux, avant de replonger dans le monde actuel et de répondre, d'un haussement d'épaules :
"J'ai suivie des copines, elles aiment bien sortir. " Et toi aussi, mais ça, bon. Tu te préserves de le crier sur tout les toits. Tu plonges tes prunelles dans les siennes, assombris par l'ambiance nocturne, une de tes mains se saisissant du poignet levé, caresse légère pour approfondir un léger contact.
"Tu n'en ferrais pas, par hasard, parti de ces loups ?" Que tu demandes d'un air presque faussement attendrissant, avec un petit sourire amusé en coin. Bien sur que si, le beau Elias est un loup. Un grand prédateur que tu comptais bien berner à son propre jeu.
"Propose à tes collègues de nous rejoindre, je suis sur que mes amies seraient pas contre l'idée de finir la soirée en charmante compagnie. "

Spoiler:

i just realised how good we started and how bad we go on now.
feat @selena dickens et @elias kerr

Ils ne se sont jamais vus dans ces conditions, tous les deux. Elias a veillé à ce qu’elle ne fasse pas partie de ce monde, sans pour autant réfléchir au fait qu’elle pouvait se retrouver sur son chemin sans qu’il ne le contrôle. Selena est sa boule d’air frais, son sentiment d’évasion, son échappatoire. S’il écoutait vraiment l’affection qu’il a au creux du cœur, alors il se serait laissé tenter par cette belle jeune femme, capable mieux que personne de le sortir de ses travers – qui ne sont pas forcément les siens d’ailleurs. Ceux de la société, ceux de son métier. Ceux qui lui sont imposés. Elias porte mille casquettes, entre lesquelles il jongle comme il peut. Pour la première fois depuis longtemps, il s’est ouvert à Selena. Tant par son cœur que juste par la parole, dévoilant une partie de lui qu’il gardait plus personnelle jusqu’alors. Est-ce que c’est son joli visage d’ange qui pousse à s’ouvrir ? Est-ce que c’est son sourire et sa douceur qui donne confiance ? Elias n’en sait rien, mais il se rend peu à peu compte de ses erreurs quand elle s’approche de lui et qu’elle joue un rôle pour éviter de se heurter à la réalité. Elias est malgré tout surpris de son ton, de sa démarche et de son assurance. Elle impose plus que lui, gêné par cette rencontre imprévue. Doucement, Elias reprend les rennes et entre dans le jeu. Il ne veut pas montrer la faiblesse d’une possible erreur dans le fond de ses yeux, il ne veut pas que Selena lise en lui comme elle le fait si bien. Il cache son mal-être, il cache ses peurs et se jette à l’eau – comme il le ferait avec toutes ces autres femmes. « Crois-moi, je préfèrerai qu’elles ne se jettent pas sur moi. Sauf que je suis irrésistible. » Elias n’hésite pas à en rajouter, pour appuyer les croyances de la jeune femme. Il se fait draguer et il drague, oui. Mais ça ne veut jamais rien dire. Ça ne dure jamais. Il ne revoit jamais toutes ces femmes, bien au contraire. Des histoires d’une fois, des jambes fermées dès le petit matin. Rien de comparable avec ce qu’il commence avec Selena. « Merci. T’as vu le match ? » Question légèrement idiote, mais sait-on jamais. Ils n’ont pas beaucoup parlé de sa passion pour le sport pendant leurs précédents rendez-vous. Elias ne la pensait pas si impliquée. Et il ne pensait pas non plus qu’elle se glisserait si facilement dans ce genre de soirée. Suivre des copines, ne pas craindre tous ces hommes capables de tout. Se jeter à l’eau. Un sourire sur son visage, pour sa prochaine remarque. Lui, un loup ? Peut-être. Il était pourtant l’agneau lorsqu’ils passaient du temps ensemble. « Tu sais mieux que personne que je n’en suis pas un. » Rapide clin d’œil, avant qu’elle ne propose d’allier les meutes. Elias accepte, donnant un coup de menton pour que ses coéquipier – les yeux rivés sur lui – rappliquent. Il ne leur faut que quelques secondes, se donnant des coups d’épaule pour rejoindre les minettes souriantes et désinvoltes. « Tu feras attention, eux pour le coup, ce sont de vrais loups. » Elias pose ses yeux sur le visage de Selena, comme pour marquer à vif ce qu’il vient de dire. La tenter d’aller voir ailleurs, la défier sur leur relation. Voir jusqu’où elle est capable d’aller. Jusqu’à ce que lui, il perde le contrôle.

how far we've come
feat @elias kerr et @selena dickens

En effet, tu pouvais passer pour une enfant de coeur, avoir l'air d'une fille toute gentille, toute mignonne et dépourvue d'irresponsabilité. Faux, oui. Tu étais pas un être angélique, tu avais tes défauts toi-aussi. Depuis que tu avais été trompé avec Antti, tu avais un brin changé, tes convictions, tes envies et surtout la peur d'encore souffrir était si forte, que tu voulais plus te prendre la tête avec quoique ce soit. Alors oui, Elias est adorable, il est un brin similaire à Antti, parfois. Mais vos échanges sont doux, simple et tu apprécies sa présence. Tu ne te voiles pas la face : il est sans aucun doute comme les autres, à voguer de femmes en femmes, sans se poser de question. Mais cela te conviens, pour l'heure. Tu as pas encore de quelque chose de similaire, plus envie de t'engager autant pour au final, en souffrir pendant des lustres.
Alors tu joues, tu prends ton temps. Tu es là, face au grand brun et son sourire des plus chatoyant. Tu aimes ce sourire et les douces rougeurs qui se glissent sur tes joues pâles. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres, à ton tour, avant de répondre :
"Mouais, comme si cela te gênais, d'être courtisé..." On ne te la fais pas à toi, celle-là. Qui n'aimait pas être dragué, après tout ? Peut-être à force oui...Mais tu pensais pas que Elias était du genre à s'en lasser, pas vraiment.
"Vantard..." Pouffes-tu en levant légèrement les yeux au ciel, faisant mine d'être exaspéré par sa vantardise. Mais il n'avait pas tort, il était un poil irrésistible quand il s'y mettait.
"J'étais au boulot mais j'ai vu le match au bar, de loin. Donc on va dire, que ...oui ? Presque"

Tu finis par prendre au mot les propos du brin, un petit sourire amusé avant donc d'appeler tes amies à venir rejoindre les séduisants joueurs. Tant qu'à faire, autant qu'elles passent une bonne soirée. Pour le coup, tu savais qu'il avait raison. Ces copains semblaient bien pire, bien affamés.
"Tu as peur qu'ils aient envie de me manger ? Au pire, tu es là pour me défendre si jamais, non ?" Le taquine-tu avec ce petit air faussement angélique, tout en glissant tes doigts le long de l'avant-bras du footballeur.
" Bon, mon verre est vide, je vais aller y remédier." Tu finis donc par t'écarte, ne le quittant pas pour autant des yeux.