events en coursBrian profitait de ses vacances entre parties de jeux vidéos et piscine. Ses parents partis pour le week-end, il a eu l'idée de génie : une petite soirée entre amis. Un sms envoyé, un effet boule de neige... (+)
bienvenue parmi nousA la recherche d'un petit cocon où venir poser tes valises ? Envie d'une communauté unie, d'une bonne ambiance et tout ceci dans un forum qui met en avant la reine d'un tv show ? shades of town est fait pour toi ! Sous les grands immeubles de la belle "Philly" pour les intimes, embarque ton personnage dans un quotidien qui ne réservera pas que du "boulot, métro, dodo". On trépigne d'impatience à l'idée de te voir débarquer parmi nous, alors n'hésite plus et fonce !
âge : elle vient juste de passer le cap de la trentaine, avec l’impression de responsabilités un peu plus lourdes à chaque année qui passe.
statut civil : encore fiancée il y a peu, elle a tout plaqué pour revenir ici, y compris sa moitié.
occupation : ambulancière à la caserne de pompiers de philly. elle y est amoureuse de l’ambiance qui y règne, emprunte de bienveillance et de solidarité.
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : je suis si sauvage, monsieur, que je pense que je n’appartiens qu’à moi-même.
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(#) je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Jeu 13 Aoû - 22:26
si tu me frôles, le monde s’incendiera.
Leslie & Willa
Ses deux pieds tapant sur l’asphalte, Willa claque lourdement la porte de l’ambulance, soufflant allègrement. La journée avait été plutôt agité sur Philly et les interventions s’étaient multipliées, laissant à la jeune femme que très peu de répit. La fin de sa garde arrivait prestement et elle le voyait comme un soulagement. Fourrant ses mains dans ses poches, elle s’apprêtait à aller chercher ses affaires à la caserne alors que des bruits de pas qui court retentirent dans la pièce et détournèrent son attention. « Tante Willy! » peut-elle entendre alors qu’un large sourire étire ses lèvres. « Hey salut mon pote. » lance-t-elle, tendant sa main afin qu’il tape dedans, celle-ci finissant par secouer frénétiquement les cheveux de son neveu. Elle releva la tête, s’attendant à voir sa mère ou même sa sœur, mais ce fut une autre tête connu et inattendu qui fit son apparition, lui faisant froncer les sourcils. « Madame Farewell? » l’apostrophait-elle, clairement surprise de voir la professeure de Robbie ici. « Il y a un problème avec Robbie? » demande-t-elle, attrapant son neveu par les épaules. Son interlocutrice avança, un sourire qui se voulait rassurant sur les lèvres. « Mademoiselle Atwood. A vrai dire j’aurai aimé vous parler du comportement de Robbie en classe. » avoue-t-elle. « Robbie a frappé un camarade de classe qui avait un avis divergeant du sien en prétextant que c’était comme ça que l’on punissait les gens avec une opinion différente, comme son oncle avait fait avec sa tante. » annonce-t-elle. Le cœur de Willa ratait un battement et elle sentit le rouge lui monter au joue. Un « oh bon sang » s’échappait de ses lèvres, discret, alors que ses paupières se fermèrent pour se rouvrir directement. « Écoutez, si jamais vous avez des problèmes, vous pouvez m’en parler. Il y a des structures exprès pour les personnes victimes de violences. » rajoute-t-elle, s’approchant et murmurant les derniers mots pour que Robbie ne l’entende pas. Les yeux ronds, elle fronce une nouvelle fois les sourcils avant de secouer la tête. « Quoi? Non! » s’exclame-t-elle devant l’absurde de la conversation. « Ecoutez, je vais régler le problème. Merci de m’avoir prévenu, je ferai en sorte que ça ne se reproduise pas. » lance-t-elle, secouant la tête, la professeure finissant par la saluer et quitter la caserne. Exactement au même instant, Robbie choisit ce moment pour accourir dans la caserne. Willa le suivit du regard en lâchant un soupir, lui emboîtant le pas afin de le rattraper. Elle attrape son bras au détour du couloir afin de le retourner face à elle. « Pas si vite toi, j’ai deux mots à te dire. » lui annonce-t-elle, alors que le garçon reste interdit. Les yeux rivés sur lui, elle se baisse à pas hauteur, posant ses mains sur ses genoux. « Tu veux bien m’expliquer pourquoi tu as fais ça? On en a déjà discuté pourtant, tu sais que c’est mal. » l’interroge-t-elle, alors que ce dernier regarde ses pieds avant de relever la tête vers elle et de hausser les épaules. « J’ai fais comme oncle Leslie. Tu m’as dit qu’il avait fait ça parce qu’il était pas d’accord avec toi, j’étais pas d’accord avec Logan alors j’ai fais pareil. » rétorque-t-il naïvement. Willa détourne le regard un instant, cherchant ses mots. « Je t’ai déjà dis que ce qu’avait fait oncle Leslie était mal, il est hors de question que tu recommences ça, d’accord? » réitère-t-elle; Robbie fronce alors les sourcils et tapa du pied. « De toute façon tu comprends rien, t’es méchante il a eu raison de faire ça! » s’écrit-il, le petit garçon reprenant sa course et disparaissant au fond du couloir. « Robbie... Robbie reviens ici! » lance-t-elle, partant à sa recherche.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Lun 17 Aoû - 19:19
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Leslie & Willa
Clope entre les lèvres, dehors à fumer. Encore une journée fatigante dont seul la nicotine pouvait l’aider à supporter tous ces appels à la con. Il avait besoin de souffler, de courir, de sauver des gens et pas de rester derrière un bureau, l’oreille collée au téléphone. D’un claquement de doigt il jeta sa clope à l’autre bout de la rue avant de tourner les talons vers la caserne. Il poussa la porte de derrière avant de se manger un objet non identifié qui lui avait couru dans les jambes. Il posa ses deux mains sur les épaules de la petite personne. Robbie. ROBBIE ? Sa petite tête n’avait pas changé depuis le temps. Leslie resta con, bouche entrouverte. Qu’est ce que… ? Un milliard de question lui traversèrent l’esprit et immédiatement il s’agenouilla, oubliant sa jambe douloureuse pour prendre le petit garçon dans ses bras. Il lui avait manqué. Dans ses bras il avait l’impression que son “fils” n’était jamais parti. C’était son petit gars, le sien et le fait de le revoir lui redonna l’espoir qu’un jour il irait mieux et pourrait de nouveau le serrer contre lui. Tu m'as tellement manqué. Il se décolla de lui et ses deux mains sur les épaules il demanda : Qu’est ce que tu fais là, Robbie ? Où est Willa ? Il releva les yeux et pu voir la jeune femme. Il se releva sans retirer la main de l’épaule du garçon. Leslie agita les lèvres. Willa… Il se racla la gorge. Il n’osa pas bouger, restant dans le couloir, Robbie entre eux deux.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mar 18 Aoû - 13:42
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Leslie & Willa
Willa poussa un soupir, s’avançant dans le couloir afin de pouvoir finir la conversation avec son neveu. A l’intersection de celui-ci, elle aperçut deux petits pieds... Suivit de deux beaucoup plus grands. Son regard remonte et elle resta statique quelques secondes. Robbie était bien là, devant Leslie qui le tenait par les épaules. Elle les scruta un instant, sans rien dire; durant ce court moment, elle eut une amère retour en arrière. Lorsqu’ils formaient encore une famille. Ses prunelles sondèrent celle de Leslie. Pourtant, elle lui avait dit qu’elle ne voulait pas qu’il approche le garçon, rencontre fortuite ou non. Et maintenant qu’elle les voyait l’un avec l’autre, elle se rendait compte qu’au fond, c’était peut-être aussi parce qu’elle même n’était pas prête à voir ça. Elle secoua finalement la tête afin de sortir de ses songes et regarda autour d’eux; fort heureusement, personne n’était là. « Robbie, tu viens avec moi, on n’a pas fini cette discussion. » dit-elle à son neveu, attrapant son bras afin de le tirer légèrement vers elle. « Non! » s’exclame-t-il, s’accrochant à la jambe de Leslie. Willa lâcha un rire nerveux. « Robbie ne soit pas ridicule, tu viens avec moi. » répète-t-elle alors que l’étreinte de Robbie se resserre sur la jambe de Leslie. « Je veux rester avec oncle Leslie! » s’exclame-t-elle. Elle inspire bruyamment, se rapprochant de lui. « Ça suffit maintenant, c’est encore moi qui décide. » ordonne presque-t-elle, tentant de l’attraper par la taille. Robbie, visiblement énervée, se met à hurler avant de se tourner vers sa tante et lui décocha une gifle qui résonnait dans le couloir. La bouche entre-ouverte, elle posa la paume de sa main là où il avait posé la sienne quelques secondes auparavant, restant interdite. « Je veux rester avec oncle Leslie! J’te déteste, t’es méchante tante Willy! » s’écrit-elle. Son cœur bat à rompre et elle relève les yeux un instant face à Leslie, à deux doigts d’exploser littéralement. La situation était devenue clairement ingérable, et c’était en partie de sa faute. Passable piquée au vif et déposant les armes, elle se relève et recule de quelques pas. « Très bien. » lance-t-elle finalement, reculant une nouvelle fois en les regardant. « Puisque si on en est là c’est à cause de toi, t’auras qu’à régler le problème, moi j’abandonne. » dit-elle son regard plongé dans celui de Leslie, avant de tourner les talons et se diriger dans la salle de repos, le cœur lourd d’en être arrivé là.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mar 18 Aoû - 22:19
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Leslie & Willa
Pincement de lèvres et sourcils arqués, Robbie avait relevé les yeux vers Willa. Jamais il ne s’était attendu à voir Robbie aujourd’hui, jamais il n’avait pu imaginer le revoir, en chair et en os. Il releva les yeux alors que le petit s’accrochait à lui comme un koala en plein incendie. Déglutissement sonore il observait le plafond laissant les deux se battre contre sa jambe. Heureusement ce n’était pas sa jambe douloureuse. Il voulait rester avec lui et ça lui brisait le coeur. Robbie lui manquait tellement qu’il sentit son âme se fendre en petit morceau. Il baissa les yeux vers le petit garçon qui colla une sacré gifle à sa tante. Les yeux écarquillés, Leslie sembla rester aussi con que Willa. Il aurait bien demandé où est ce qu’il avait appris ça mais le barbu avait déjà la réponse. Il l’avait vu. Vu dans ce salon ce soir là où la gifle était partie trop vite. Le regard de Willa, le fit devenir pâle parce qu’il pouvait lire toute la colère qu’elle avait en elle. Elle lui fit presque peur à ce moment là. N… Qu… ? Il entrouvrit les lèvres baissant les yeux sur le gamin avec les poings serrés. Qu’est-ce que t’as fait, Rob ? Ca va pas ou quoi ? Le petit leva le nez, boudeur, les joues encore rouges de colère. Je veux rester avec toi, moi. Elle est méchante! Leslie fronça les sourcils. Il n’avait plus l’habitude de parler à un petit garçon et pourtant il tenta de choisir ses mots. Tu veux en arriver là où je suis ? Tout seul ? Il massa sa cuisse distraitement. Avec une gifle j’ai tout perdu. J’ai perdu les gens que j’aime le plus au monde, Rob. Sois plus intelligent que moi ! Ta tante t’aime et prend soin de toi et tu la remercies comment ? Comme ça ?! Il posa sa main sur son épaule et fit quelques pas vers la salle de repos. Maintenant tu vas aller t’excuser et me jurer que tu ne le referas plus. Il arqua un sourcil en attendant que le petit hoche la tête. Mais je veux pas. Il le désigna de l’index. On fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie, la seule chose à faire c’est faire correctement les choses. Il appuya dans son dos et l’obligea à rentrer dans la salle.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mer 19 Aoû - 11:23
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Leslie & Willa
Willa passa la porte, soupirant et massant la joue victime de ce mini-bourreau. Elle s’assoit sur un des lits présents dans la pièce, tentant de faire redescendre la pression. Aux yeux de tous, tout se passe bien dans le meilleur des mondes avec l’éducation de Robbie. Mais la vérité, c’est que depuis ce qu’il s’est passé, Robbie devenait vraiment ingérable. Ses sautes d’humeur se faisaient fréquentes, les crises de nerfs aussi. Ce n’était pas la première fois qu’il frappait un camarade aussi. Mais elle préférait n’en parler à personne. Molly lui avait laissé Robbie dans l’espoir qu’elle réussisse à l’élever. Elle n’a pas tellement envie que ses proches sachent qu’elle a des problèmes d’éducation. Willa regarda un moment à travers la fenêtre. À trente ans passés, sa vie n’était pas un long fleuve tranquille. Et puis aussi, discrètement que possible, des bruits de pas se font entendre. Elle tourne la tête pour y voir Robbie, avançant sous la contrainte, triturant le bas de son tee-shirt, baissant quelque peu la tête. « Pardon tante Willy. » marmonne-t-il avant de se tourner un instant vers Leslie qui lui fait signe de répéter plus clairement. « Pardon de t’avoir mis une claque tante Willy. Je recommencerai pas, promis. » dit-il plus clairement, ce qui décoche un sourire à la jeune femme. Elle glisse ses mains sur les hanches de son neveu afin de l’attraper et de le poser sur ses genoux. « Tu es tout pardonné va. » répond-t-elle, glissant sa main dans ses cheveux. En l’observant, Willa remarqua qu’un air triste animait le visage de Robbie. Elle fronça les sourcils, étonnée de ce brusque changement. « Ça ne va pas? » lui demande-t-elle, en baissant quelque peu sa tête à sa hauteur. « Je veux qu’oncle Leslie rentre à la maison, il me manque. » murmure-t-il d’un air triste. Willa relève un instant la tête vers le principal intéressé. Voilà le fin fond du problème. « Je veux pas que tu sois amoureuse du monsieur de l’autre jour. » balance-t-il, Willa arquant un sourcil. Il devait sûrement parler de Genesis qu’ils avaient croisés à l’aquarium l’autre jour. « Quoi? Mais je suis pas... » balbutie-t-elle. Elle n’a même pas le temps de finir qu’il renchérit, battant des pieds. « En plus l’autre jour t’as dis à grand-mère que t’étais toujours amoureuse d’on... » lance-t-il, Willa posant instantanément sa main sur la bouche du jeune homme décidément bien bavard. Elle évita soigneusement le regard de Leslie face à ce moment gênant. Parce qu’il va sûrement se rendre compte qu’elle lui a menti et qu’elle n’a personne dans sa vie et à quel point elle est ridicule. « Okay! Tu veux pas aller manger un morceaux dans la salle principale? Allez, fonce. » lui proposait-elle, alors qu’il opinait du chef. Il se relève et avant de partir, il se met droit face à sa tante. « Il a dit qu’on était les personnes qu’il aimait le plus. Moi aussi c’est la personne que j’aime le plus. Je veux mon papa à la maison. » dit-il, avant de se tourner vers Leslie, de lui faire un câlin et de reprendre le chemin du couloir, calmement. Elle reste un instant à regarder son ex-fiancé, collé contre les chambranle de la porte. Voilà ce qu’avait apporté cette succession de choix à l’un et à l’autre. Ils étaient comme des parents pour lui et son univers avait été complètement chamboulé à cause d’eux. Il avait déjà mal commencé sa vie et ils ne faisaient rien pour arranger les choses. Elle fronça légèrement les sourcils et baissa la tête, un peu bouleversée par le discours du petit garçon. Elle reste silencieuse, pinçant ses lèvres pour retenir ses larmes et chercher ses mots. Mais finalement, elle n’arrive même pas à relever la tête vers lui. « Mh, merci. » murmure-t-elle d’un ton étonnement calme. « Ça lui a fait du bien de te voir, malgré tout. » rajoute-t-elle. Malgré leurs histoires à eux. Malgré le mal déjà fait. Parce que finalement elle le sait, Leslie aura toujours une place particulière dans le cœur de Robbie.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mer 19 Aoû - 22:46
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Leslie & Willa
Leslie en avait presque la respiration coupée. Il colla simplement son épaule contre le contour en bois de la porte. Il observa simplement le sol, relevant parfois les yeux vers le petit garçon, évitant soigneusement le regard de Willa. Il hocha la tête comme pour appuyer les dires du petit garçon. Fier qu’il l’écoute et agisse comme un homme. Lui au moins ne ferait pas les mêmes erreurs et n’aurait pas besoin de reconstruire une vie sur les ruines de l’ancienne ou de celle qui aurait pu être. Empreint de tristesse, il croisa les bras et fronça légèrement les sourcils. Il voulait qu’il rentre, qu’ils se remettent à vivre ensemble comme avant. Leslie en avait envie autant que Robbie mais il ne répondit pas. Son coeur fit un bond. Pour la première fois il savait quelque chose d’elle, de ses sentiments, seulement il n’allait pas s’aventurer sur ce terrain si tôt. Il était miné. Puis il ne pouvait s’empêcher d’être triste lorsqu’il sentait la douleur dans son bas-ventre. Il commençait à s’habituer à cette attente, à l’espoir suivi de la déception. Willa ne voulait plus de lui et pourtant… Chaque retrouvailles sera plus triste que la précédente, à mesure que les grains s’écouleront du sablier et iront rejoindre le passé et les souvenirs et cela, jusqu’à ce qu’il meurt. Son petit ton blessé, empreint de tristesse lui fit prendre conscience qu’il était véritablement inquiet pour son “fils”. Et malheureux, sans doute. Bouleversé, il se pencha sur lui, frottant son dos de sa main avant de le laisser s’échapper. Moi aussi je t’aime, lui dit-il alors qu’il embrassait le haut de son crâne (c’était peut-être même pour Willa). Pourquoi avait-il fallu qu’il lève la main sur Willa ? Ils étaient si bien, avant, si heureux et insouciants… Il sortit de sa poche deux dollars pour qu’il puisse s’acheter une barre chocolatée.
Leslie releva les yeux vers Willa qui, elle, l’évitait soigneusement. Peut-être la honte de savoir qu’il avait tout entendu, tout compris. Qu’il y avait eu ce gars mais qu’elle avait encore des sentiments pour lui. Moi aussi, dit-il tristement en haussant les épaules. Inspirant profondément il fit au mieux pour afficher un soupçon de joie sur son visage à cette nouvelle. Elle voulait encore de lui et ça il ne l’oublierait pas. Il m’a foncé dedans, se justifia-t-il comme pour expliquer la raison de cet enchaînement de situation. Je suis désolé qu’il ait eu… qu’il… Il fallait qu’il dise les choses c’était le but même de sa thérapie. Qu’il m’ait imité. Déglutissement maladroit il inspira : Il… Il a bien grandi.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Jeu 20 Aoû - 14:38
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Leslie & Willa
La brune porte son attention sur Robbie alors qu’il passait le pas de la porte. Il s’était arrêté devant Leslie et la scène qui se déroulait devant elle lui mit un coup au coeur, sentant ce dernier tambouriner fortement contre sa cage thoracique. Retour cruel et amer à un passé qui l’avait animé. Les voir ensemble tout les deux la faisait se sentir complète fut un temps, ayant le sentiment d’avoir réussi sa vie et d’avoir créé l’équilibre parfait pour son neveu, un environnement sain et pleins d’amour. Et puis tout était parti à vau-l’eau, sans crier gare. Elle ne peut pas le blâmer complètement, finalement. Elle aussi aurait pu tenter de calmer les choses dès le début. Au lieu de cela, elle avait fermé les yeux, se disant que ça passerait sûrement. Et on en arrive là, aujourd’hui. Un couple brisé et un enfant complètement déboussolé au milieu de tout ça. La petite tête de Robbie finit par disparaître, ne les laissant que tout les deux dans la salle. Instinctivement, elle regarde autour d’elle afin de vérifier qu’ils sont seuls. Reposant son regard sur le lit face à elle, elle évite ses iris, la proximité avec lui la rend encore nerveuse. Elle ne saurait pas vraiment mettre un sentiment sur ce qu’elle ressent, à mi-chemin entre la colère, la tristesse et la gêne. Finalement, elle se relève, glissant ses mains dans ses poches arrières de jeans, opinant du chef, accompagné d’un sourire ironique à peine visible, opinant du chef suite au fait qu’il avait évolué. « À vrai dire, c’est pas la première fois que ça arrive. » lui avoue-t-elle. « Ça arrive même assez souvent ces derniers temps. Enfin depuis qu’on est ici, à Philly. » ajoute-t-elle, faisant quelques pas. Après tout, elle pouvait le mettre au courant. Il s’était occupé de son éducation tout autant qu’elle ces dernières années. Elle s’immobilisa un instant, lâchant un léger rire amer. « Il semble vouloir me faire payer notre séparation. Tu trouves pas ça ironique toi? » lui lance-t-elle, se perdant finalement dans le bleu de ses yeux. Elle n’était pas la seule fautive de l’histoire, et pourtant c’est bien ses décisions à elle qui semblait beaucoup plus le déstabiliser que le geste de Leslie. Elle lâcha un soupir, retirant un instant sa main de sa poche afin de repousser une mèche de cheveux derrière son oreille, s’approchant quelque peu de son ex-fiancé. « La vérité c’est que j’arrive plus à gérer la situation. Molly doit sûrement être en train de se moquer de moi de là où elle est. » lance-t-elle, une moue déformant son visage, se tournant face à la fenêtre pour se perdre dans ses pensées. Même pas foutue de s’occuper correctement de son fils, même pas foutue de le garder dans le droit chemin. Elle se sentait cruellement décevante, en ce moment. Willa se retourne une nouvelle fois vers elle, secouant la tête de gauche à droite. « Ecoute Leslie... T’as sûrement entendu ce qu’a dit Robbie tout à l’heure et... » bafouille-t-elle, cherchant ses mots un instant. « J’veux pas qu’il y ait méprise, mh... enfin j’veux dire, on ne peut pas oublier une relation de quatre ans comme ça, mais ça veut pas dire que... » balbutie-t-elle, sans vraiment réussir à se faire comprendre. Un autre rire nerveux s’échappe de ses lippes. S’ils avaient bien un point commun, c’était qu’ils avaient du mal à communiquer. Mais elle ne voulait pas lui donner de faux-espoir, malgré tout. Même si il avait eu une mauvaise passe, Leslie était un garçon bien et elle ne voulait pas lui briser le cœur.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Dim 23 Aoû - 16:59
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Leslie & Willa
Durant un instant personne n’osa parler. Robbie avait disparu s’acheter des confiseries tandis que les deux ex, semblaient attendre la fin du monde pour enfin ouvrir la bouche. Il releva rapidement les yeux vers elle avant de les détourner. Willa s’était levée. Leslie se mordit la langue. Robbie n’en était pas à sa première gifle et l’idée qu’il puisse être son modèle de violence lui pinça fortement le coeur. Déglutissement sonore et Leslie se redressa dans une inspiration peu profonde. Je suis désolé. Je peux lui parler si tu veux. Il secoua la tête. Et il a pas à te faire payer ça. C’est ce qu’il… Il pinça les lèvres parce que c’était quand même difficile à avouer. Heureusement sa thérapie pour le sevrer lui avait permis de mettre des mots sur ses émotions même les plus difficiles. C’est ce qu’il y avait de mieux à faire. Pour vous deux. A nouveau les lèvres pincées, Leslie croisa les bras comme pour se protéger. Nan. Tu t’occupes très bien de lui personne ne dira jamais le contraire, Willa. Il croisa son regard brièvement avant de le détourner. Son coeur lui faisait mal et pourtant il bondissait dans tous les sens à l’idée qu’elle puisse l’aimer encore. Ses joues s'empourprèrent malgré lui. Ha heu… nan. T’en fais pas. Il a dû mal comprendre ce que t’as pu dire. Un petite rire dans un souffle s’échappa de ses lèvres. Il était visiblement mal à l’aise. Leslie se redressa et passa à côté d’elle pour s’asseoir. Sa cuisse était trop douloureuse quand il restait debout longtemps ce qui était le cas actuellement. Puis y a ce type dont il a parlé et que tu fréquentes. C’est ça ?
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Lun 24 Aoû - 0:48
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Leslie & Willa
Ce silence de plomb la rendait aussi nerveuse que lors de leur premier rendez-vous. Oh il n’y avait eu rien d’extravagant ce soir-là, pas de grand dîner aux chandelles en grande pompe, mais tout venait de lui. Leslie. Son aisance et ses grands yeux bleus l’ont toujours impressionné et rendu fébrile. De leur première discussion à Baltimore auprès d’un camion jusqu’à maintenant, dans cette petite salle. Willa, elle a toujours fait en sorte de montrer une certaine confiance en elle, une ferveur, un tempérament ardent pour cacher ça, mais la vérité est bien là : même si ce malheureux incident est arrivé, qu’il a mis littéralement son cœur en miette et que ce dernier a envie de le détester de tout son être, Leslie lui fera indubitablement ce même effet, qu’elle le veuille ou non. Et parce qu’il a cette aura qui la rassurait. Elle racla le fond de sa gorge comme pour combler le vide. Elle finit par secouer la tête, relevant cette dernière vers lui. « J’veux pas que tu te sentes obligé de le faire. Enfin j’veux dire, après tout t’es plus obligé à quoique ce soit. » lui dit-elle. Une manière bien maladroite de lui dire qu’il n’était plus contraint à jouer de son autorité. Qu’ils n’étaient plus vraiment liés. Un léger sourire s’échappaient de ses lèvres charnues tant il était compliqué de mettre des mots sur cette situation. Willa penche subtilement la tête en l’écoutant. « Pour toi aussi non? » lance-t-elle, restant un instant à sonder ses yeux clairs, en haussant les épaules. « C’est vrai, tu n’aurais certainement pas pris la décision de te prendre en main si je n’étais pas parti. » continua-t-elle. C’était un mal pour un bien, ça lui avait crevé le cœur de voir leur relation s’arrêter d’une manière aussi brutale, aussi bien dans les gestes que dans les décisions mais où en seraient-ils si elle était restée? Ils seraient sûrement en train de préparer leur mariage à venir. Du moins, Willa serait en train de le faire. Parce que Leslie serait beaucoup trop obnubilé de trouver une nouvelle façon de se procurer ses pilules. Alors finement, n’est-ce pas mieux comme ça? Ses lèvres s’étiraient en un sourire à peine visible. « J’en suis pas si sûre que toi, tu vois... » murmure-t-elle presque. « Sortant de ta bouche, ça donnerai presque envie d’y croire. » avoue-t-elle, détournant soudainement le regard. Parce que elle, en tout cas, elle n’y croit pas. Elle a essayé de faire de son mieux, vraiment mais la vérité nue c’est qu’elle tout bonnement pas sa mère. Elle n’a pas cet instinct que les mères ont. Et même si elle l’aime vraiment, ce gosse, elle ne sera jamais à la hauteur de Molly. Écoutant ses dires, une légère moue sur les lippes, elle l’observa un instant alors qu’il passait à côté d’elle pour s’asseoir. Elle l’imita et s’installa à côté de lui. Assez près pour maintenir une certaine connexion mais assez loin pour éviter toutes promiscuités. Et puis il aborde le sujet. Évidemment, ils allaient y venir. Cette fameuse autre personne. Robbie sans le vouloir, avait enfoncer encore plus le clou de ce mensonge. Peu importe, elle ne pouvait pas faire chemin inverse. Elle pensa un instant à Genesis et à cette rencontre fortuite à l’aquarium l’autre jour. Elle chassa rapidement ce songe d’un coup de tête. Son cœur se met à battre un peu plus vite et elle eut un rictus. « Tu veux vraiment parler de ça? » lui demande-t-elle, amusée du peu de subtilité de la question. Ses prunelles glissent sur sa barbe légèrement rousse pour remonter dans son regard azur. Sans s’en rendre compte, un sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Parce que c’était la première fois depuis que Leslie était là qu’ils avaient un moment de complicité. Après un moment de flottement, ce dernier retomba, gênée, se doutant qu’elle devait être ridicule.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Lun 24 Aoû - 22:30
si tu me frôles, le monde s’incendiera.
Leslie & Willa
Leslie soupira; Robbie c’était comme son fils. Willa pouvait bien dire ce qu’elle voulait, le petit garçon était son aîné pour le restant de ses jours. Robbie est comme mon fils. Il baissa les yeux vers ses chaussures avant de se rendre vers la chaise pour s’y asseoir. La séparation n’avait pas été simple et bien qu’il ait sorti la tête de l’eau depuis, réussissant à nager comme il pouvait, Leslie ne voyait pas vraiment le côté positif. Il avait trop souffert et dans son esprit tournoyait encore le manque de la femme de sa vie. Il secoua la tête. Non je ne l’aurais pas fait. Parce c’était bien plus simple de prendre ces trucs que de vivre avec la douleur. Inconsciemment il posa sa main sur sa cuisse. Il avait continuellement mal mais il devait s’y faire, les médecins ne voyaient pour le moment rien à part la rééducation. Il releva la tête et la secoua. Tu peux pas dire ça. Tu vois ma mère et mon père ils ont pas été des modèles. Toi t’as pris Robbie sous ton bras et tu lui donnes tout l’amour possible. Être mère ou père c’pas réussir à tous les coups c’est donner toutes les chances pour le gamin pour qu’il réussisse plus tard. Il pinça les lèvres. Et c’est exactement ce que tu fais, on le voit tous. Il leva les yeux vers elle et la suivit quelques secondes. Nouveau pincement de lèvre il haussa les épaules. Je sais pas. T’as envie d’en parler toi ? Malgré lui il étira un petit sourire parce que la voir étirer ses lèvres lui avait toujours donné envie de faire pareil. Elle avait le don de lui réchauffer le cœur même quand ça n’allait pas. Willa c’était l’amour de sa vie et s’il avait seulement pu la prendre encore une fois dans ses bras il aurait pu sentir tout son corps se réchauffer d’amour pour elle. Willa c’était tout sa vie. Il se gratta l’ongle du pouce avant de demander : C’est du sérieux avec ce… type ? Il se racla la gorge. Enfin t’es pas obligée d’en parler hein. Je suis juste curieux. Comme Robbie l'a déjà vu apparemment je me demande si... lui et toi vous... Il est à la caserne ?
âge : elle vient juste de passer le cap de la trentaine, avec l’impression de responsabilités un peu plus lourdes à chaque année qui passe.
statut civil : encore fiancée il y a peu, elle a tout plaqué pour revenir ici, y compris sa moitié.
occupation : ambulancière à la caserne de pompiers de philly. elle y est amoureuse de l’ambiance qui y règne, emprunte de bienveillance et de solidarité.
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : je suis si sauvage, monsieur, que je pense que je n’appartiens qu’à moi-même.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mer 26 Aoû - 0:24
si tu me frôles, le monde s’incendiera.
Leslie & Willa
Willa plonge ses prunelles dans les siennes, sincèrement. Elle sait à quel point Leslie aime Robbie et elle sait à quel point Robbie aime Leslie. Malgré tout ce qu’il s’est passé, c’est bien là, bien ancré. Elle sait très bien qu’elle ne pourrait jamais aller contre ça, parce que ça ne saurait pas rendre service à Robbie et parce que l’amour porté l’un à l’autre dépasse tout purement et simplement. « Je sais. » lui répond-t-elle alors qu’il rompait la connexion en déviant son regard. « Tu es son père. » balance-t-elle, sans formules aucunes, relevant les épaules. Techniquement, ce n’était pas vraiment le cas. Parce qu’elle même ne sait même pas qui est le père biologique de Robbie. Molly a toujours été muette comme une tombe lorsqu’il s’agissait de parler de lui. Elle s’en rappelle encore comme si c’était hier, le doute sur les visages de ses parents alors que sa sœur se lançait dans la grande aventure monoparentale. Ils avaient presque été soulagé de voir Willa faire sa vie et d’offrir à Robbie la famille stable qu’il méritait. Leslie avait été le seul référent masculin de son neveu ces dernières années. « Enfin il ne se gêne pas pour dire à tout ses camarades de classe que son père est un grand pompier. » continue-t-elle, arquant soudainement un sourcil. « Et insiste en disant qu’il s’appelle Robbie Atwood-McKingley. » rajoute-t-elle. Elle avait beaucoup de mal à lui ôter cette idée de la tête. Mais était-ce étonnant pour un enfant de six ans? Son cerveau fait seulement des raccourcis. Peut-on vraiment lui reprocher d’appeler un homme qui l’a élevé durant plusieurs années papa? Pas vraiment non. Et peut-on lui en vouloir de réagir d’une manière si virulente après avoir chamboulé son monde? Non plus. C’est même plutôt à elle, qu’elle s’en veut. Parce qu’elle a l’impression d’avoir fait passé ses besoins à elle avant ses besoins à lui. Et le poids de la culpabilité grandit à mesures des frasques du petit garçon. À mesure où il parle, qu’il tente de la conseiller et de trouver les mots justes, un noeud se forme dans sa gorge. Elle ferme les yeux un instant en fronçant les sourcils. « Mais je suis pas sa mère... » murmure-t-elle en secouant la tête. Elle se mord la tête en regardant ses mains. « Et en ce moment plus que jamais j’me sens comme un imposteur. » avoue-t-elle, relevant les yeux un instant. Il savait pourquoi. Ça avait été le plus gros problème à surmonter pour elle depuis la mort de sa sœur. La culpabilité. Parce que la personne qui devait conduire ce matin-là, c’était elle et celle qui devait mourir ce jour-là, c’était elle aussi. Elle a toujours eu l’impression de voler la vie de sa sœur et lorsqu’ils étaient à Baltimore, Leslie à bout de patience et de bons mots avaient réussi à l’apaiser. Mais pourtant, tout lui revenait en pleine face ces derniers temps. Son regard courait sur lui alors qu’il lui rendait son sourire. Elle haussa les épaules, sans piper mot, priant intérieurement pour qu’il passe à autre chose. C’était peine perdue. Un autre rire s’échappa de ses lèvres alors qu’il embrayait sur le sujet. « Donc tu veux en parler. » fredonne-t-elle. Elle se gratte la tête, pas vraiment à l’aise avec son mensonge. « Tu te renseignes uniquement pour le bien de Robbie, évidemment. » dit-elle en opinant du chef. Puis elle fronça les sourcils, secouant la tête dans l’autre sens. « Oh non. Un pompier c’était bien suffisant. » lance-t-elle bien maladroitement. Il serait capable d’aller voir les autres et découvrirait bien vite le pot-aux-roses. « Il est... Barman. Et musicien aussi. » rétorque-t-elle, ses yeux voguant au loin pour ne pas lui mentir dans les yeux. Au passage, Indra allait certainement la fusiller sur place de se servir de lui de la sorte.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Ven 28 Aoû - 20:09
si tu me frôles, le monde s’incendiera.
Leslie & Willa
Robbie c’était son fils. Pas de liens de sang mais il l’avait élevé comme s’ils avaient cette connexion physique. Il baissa les yeux sur ses pieds. Robbie il le protégerait au péril de sa vie. Leslie avait aimé et aimait le petit garçon sans condition que Willa le veuille ou non. Il releva la tête et la hocha brièvement un petit sourire sur les lèvres. Pourtant il baissa de nouveau les yeux. Un grand pompier lui ? Le brun secoua la tête. C’est plus le cas. Il devait rester à la caserne avec sa jambe qui ne lui servait plus vraiment à grand chose. Le fait d’avoir été accro aux médocs n’avait en rien aidé à son rétablissement. Un rire s’échappa de ses lèvres. Ca sonne bien. Les doigts du pompier glissèrent dans ses cheveux avant de commencer à rassurer Willa sur ses capacités d’éducation. Bien sûr qu’elle était capable d’élever un enfant et elle le faisait déjà très bien. Tu n’es pas sa mère mais tu l’élèves bien. Je ne suis pas son père et pourtant pour moi c’est tout comme. Il haussa les épaules. Il avait vraiment envie d’une clope. Croisement de regard, Leslie pinça les lèvres. Il comprenait parfaitement ce qu’elle pouvait ressentir car bien que pour lui sa place avait toujours été défini, pour elle ça devait être bien plus complexe. Il étira malgré lui un sourire légèrement gêné par la situation. Elle avait quelqu’un mais avait parlé de lui. Son coeur était passé de la joie au petit pincement pourtant il ne perdait toujours pas espoir. Il haussa les épaules. Oui, évidemment. Déglutissement qui lui fit baisser la tête. Un pompier c’était bien suffisant. Deuxième pincement au coeur. Lui il avait tout foiré et elle ne voulait plus d’un pompier dans sa vie. Il releva rapidement les yeux avant de les baisser. Un Barman et musicien. Il fronça légèrement les sourcils. Qui était ce type ? Est-ce qu’il méritait Willa à sa juste valeur ? Est-ce qu’il prenait soin d’elle ? Toutes ces questions qui fit serrer la mâchoire au pompier. Hm. Pincement de lèvres il releva les yeux vers elle. Ok. J’espère que… t’es… heureuse. Ca avait été très dur à faire sortir. Il se gratta l’ongle du pouce tout en agitant nerveusement le pied. Non cette situation ne lui plaisait pas. Il bosse où ? Question absolument pas innocente. Leslie voulait voir de lui même ce type qui touchait son ex-fiancée qu’il aimait toujours énormément. Lui seul (dans sa tête évidemment) pourrait valider ou non si c’était bien le mec qu’il lui fallait même s’il fallait qu’il se fasse à l’idée que Willa, elle, continuait sa vie sans lui.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mer 2 Sep - 13:54
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Leslie & Willa
C’est marrant, cette atmosphère, comme si le si petit être qu’est Robbie arrivait à apaiser les tensions entre eux. Il n’y avait aucuns signe d’animosité dans la pièce, une grande première depuis qu’il était arrivé en ville. « Tu peux pas dire ça. » rétorque-t-elle alors qu’il évoque le fait qu’il n’est plus au top de ta forme. Elle hausse les épaules et plonge son regard dans le sien. « T’as toujours été un très bon pompier. » lui rappelle-t-elle. Il a quand même gravit les échelons très vite, ce n’est pas anodin. Elle ne l’avait pas connu en temps que pompier mais en temps de lieutenant, il assurait. Même beaucoup. « Et t’es la personne la plus solide que je connaisse, c’est pas ça qui va t’arrêter. » rajoute-t-elle, montrant sa cuisse. Elle parle en connaissance de cause. Parce qu’elle l’a connaît sa vie. Chaque pan de son passé. Willa sait à quel point il a su la mettre à profit pour en faire ressortir le meilleur. Et elle était là, aussi, suite à sa blessure. Elle l’a vu complètement anéanti. Le fait qu’il soit là, sevré montre une certaine force de caractère. « Et... Ça va, c’est pas trop difficile? Enfin j’veux dire le sevrage, le manque, tout ça... » lui demande-t-elle maladroitement. Elle ne savait pas comment aborder le sujet. Parce que dans le fond, ça ne la regardait pas et ça serait complètement légitime qu’il l’envoie bouler. Mais elle se sentait tellement stupide rien que de repenser à leur altercation de l’autre jour où elle lui a volontaire mis les pilules dans les mains qu’elle tenait tout de même à prendre des nouvelles. « C’est vrai que ça sonne plutôt bien. » répond-t-elle, un léger sourire sur les lèvres, son regard accrochant le sien rien qu’un instant avant de détourner le regard. Parce que ça aurait dû être le sien incessamment sous peu si tout s’était déroulé correctement. Elle aurait dû enfiler cette belle robe blanche et le rejoindre devant l’autel. Et lors de leur première danse avec temps que mari et femme, elle lui aurait demandé s’il acceptait d’adopter Robbie pour former une vraie famille. Au lieu de cela, ils étaient là, à discuter des tracas et des faux amours de Willa. Et il ne saura jamais rien de cette demande. « Alors tu crois qu’on peut dire que nous sommes des parents qui se débrouillent? » dit-elle, arquant les sourcils. Et puis, il ne put s’en empêcher. D’être curieux, de vouloir savoir. Parce qu’il avait toujours été comme ça Leslie avec Robbie et avec elle. Protecteur au possible. Et ce n’est certainement pas maintenant que ça allait s’arrêter. « Oh non, je le connais ce regard. » balance-t-elle alors qu’il demande où travaille ce fameux petit-ami. « Et là tu vas me dire avec ton air faussement innocent : "quel regard Willa je comprend pas ce que tu veux dire". » rajoute-t-elle, tentant d’imiter sa voix. Parce qu’elle le connaissait par coeur. « Et je vais te répondre ce regard de mec qui va aller se renseigner sur le champ. Il est hors de question que tu fasses ça Leslie. » finit-elle. Parce qu’ils ne sont plus ensemble et qu’il n’a pas à se renseigner sur sa vie. Et surtout parce qu’elle n’a pas encore prévenu son faux-petit-ami.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Mer 2 Sep - 21:28
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Leslie & Willa
Pincement de lèvres, Leslie releva les yeux vers Willa. Il haussa les épaules. Il était loin d’être le pompier d’avant. Il n’était même pas la moitié de ce qu’il était. Incapable de courir plus de quelques mètres ou de soulever des charges lourdes. Tout ça c’était derrière lui et le grand lieutenant de pompier McKinley n’était plus que l’ombre de lui même. J’ai été un très bon pompier. Il écarta les mains avant de les laisser tomber contre la table. Je peux plus rien faire et j’en suis réduit à prendre les appels. C’est pas ça mon boulot. Moi je sauvais les gens des flammes ou d’un arbre… pas depuis un poste fixe. Puis Willa n’était plus dans sa vie. Il n’avait plus personne sur qui s’appuyer et prendre le meilleur de chaque expérience. Il était dans le creux de la vague mais quand allait-il remonter ? Leslie serra la mâchoire. Sa cuisse lui faisait toujours mal, à longueur de temps et les séances de kiné ne faisait qu’apaiser la douleur que quelques heures. Il hocha la tête. Ca va. Il déglutit. C’pas facile tous les jours. Surtout quand elle lui avait fourré la boite de médoc dans la main mais il ne lui en voulait pas. Il savait que ce genre de chose pouvait arriver depuis le début de son sevrage et elle était toujours en colère contre lui. Quoi de plus compréhensible ? Passant sa langue sur ses dents, Leslie glissa ses doigts dans ses cheveux avant de soupirer. Ils auraient dû se marier et avoir un bébé, il aurait dû faire de Willa une femme mariée et l’aimer jusqu’à leur mort. Ils auraient vieilli ensemble, et ça aurait été la plus belle histoire de sa vie. Il l’aimait si profondément que jamais une autre femme ne pourrait la remplacer. Un bébé d’elle ça aurait été le plus cadeau du monde. Une merveille. Il étira un sourire nostalgique. Ces jours heureux où tous les deux ils s’aimaient sans qu’aucune ombre ne plane. Il hocha la tête. On peut le dire de toi, oui. Lui ne serait probablement jamais père. Il n’y avait que Willa dans sa vie et si elle ne voulait pas de lui alors il finirait seul. Aucune femme ne pourrait la remplacer. Il l’observa et étira un sourire malgré lui avant de demander pour le petit ami musicien de son ex fiancée. Quoi ? Quel rega… Mais j’ai rien fait. Il ricana. Elle le connaissait si bien mais elle savait aussi qu’il ferait ses propres recherches de son côté même s’ils n’étaient plus ensemble. Il secoua la tête en rigolant silencieusement. J’ai rien fait, Willa. Il leva la main, paume face à elle après s’être calmé. J’irai pas chercher. Evidemment c’était faux, Leslie était du genre tenace et il n’allait pas arrêter son investigation sous prétexte que Willa ne voulait pas le lui présenter. Willa savait pertinemment que maintenant qu’il avait l’idée en tête ça ne le quitterait pas. J’étais juste curieux c’est tout. Il haussa les épaules. J’voulais seulement voir qui prenait soin de toi et de Robbie mais si tu me dis que tu ne veux pas, ok, très bien. Pincement de lèvres de nouveau il observa les traits fins de son ex. Bordel qu’elle était belle. Il tombait à chaque fois un peu plus amoureux d’elle à chaque regard. Il a de la chance, ce type la, souffla Leslie.
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(#) Re: je suis la blessure qui ne se cicatrise pas. (leslie) Jeu 3 Sep - 12:49
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Leslie & Willa
C’était la première fois en quatre ans qu’elle le voit ainsi. Si peu sûr de lui, en pleine désillusion. Willa l’avait toujours vu très confiant, montrant que rien ne pouvait l’arrêter, qu’aucun obstacle ne pouvait se mettre à travers son chemin. Quand elle est arrivée, avec sa tignasse peroxydée et ce bébé sous le bras, il l’a accueilli dans sa caserne sans poser la moindre question. Par la suite, il l’a accueilli dans son cœur, a retapé le sien, abîmé, presque mort. Elle ne le pensait pas si vulnérable. À croire qu’elle ne le connaissait pas tant que cela. « Leslie, laisse-toi le temps. Rome ne s’est pas faite en un jour. » lui dit-elle, penchant la tête. « Ça reviendra, j’en suis sûr. T’es coriace, je parle en connaissance de cause. » rajoute-t-elle. Okay, Willa n’était pas vraiment douée pour remonter le moral de qui que ce soit. Elle était même carrément pas du tout à l’aise. « Et... Comment ça se passe? Tu vois un psy, un groupe de paroles, un médecin? » l’interroge-t-elle. Elle se mord la lèvre un instant, réfléchissant quelques secondes quand au fait de poser sa question ou non. « T’as eu d’autres crises de manque? » renchérit-elle. Traduction : as-tu frapper d’autres gens? Arrives-tu à contrôler ta colère? Willa n’était pas subtile sur ce coup-là. Elle s’en rendit bien vite compte. Elle finit par secouer la tête. « Pardon. Je pose trop de questions. Après tout, ça me regarde plus. » déclara-t-elle. Parce qu’après tout, elle n’a absolument pas son mot à dire sur sa situation et qu’elle devait encore moins mettre son nez là-dessus. C’était stupide, un vieux réflexe de leur relation passée. Il aurait parfaitement le droit de ne pas lui répondre. « Mais toi aussi Les. » lança-t-elle avant de lâcher un autre soupir, posant ses mains sur ses genoux. C’était le moment de mettre sa rancoeur de côté de ne serait-ce qu’un instant. Pour Robbie. « Je... J’aurai pas dû te dire ce que je t’ai dis l’autre jour. Bien sûr que tu as le droit de voir Robbie. Quand tu veux. J’irai pas contre ça. » dit-elle, faisant marche arrière sur ce qu’elle lui avait dit il y a peu. « Quand on s’est mit ensemble, tu m’as pas seulement accepté moi, tu l’as accepté lui aussi. Et pas seulement comme mon neveu mais comme ton propre fils. C’est avec toi qu’il a dit ses premiers mots et fait ses premiers pas. Sans toi, il n’aurait pas su ce que c’est que d’avoir un père. Et je sais pas comment j’aurai fais honnêtement. » avoue-t-elle. C’était sincère, vraiment. Pas seulement pour le consoler, chaque mot sortant de sa bouche était bel et bien pensé. « Tu nous a sauvé tout les deux Leslie et j’ai jamais eu l’occasion de te remercier. » déclara-t-elle, plongeant ses iris sans les siennes, sincèrement. « Alors merci. » finit-elle par dire. Et puis son rire raisonnait un instant dans la salle et l’espace d’un instant, leur complicité était de nouveau présente. Ça lui faisait du bien, à Willa. Parce que ces dernières années, elle avait accumulé tellement de colère en elle qu’elle ressemblait à une bombe à retardement. Alors des moments comme celui-là, lui faisait du bien. A ce moment précis, elle eut l’impression que sa vie revenait à la normale. Elle le désigna du doigt. « Tu vois, ce regard-là. » balance-t-elle en arquant un sourcil. « On dirait une biche apeurée devant des phares de voiture, c’est grillé à des kilomètres, c’est très énervant. » rajoute-t-elle, opinant du chef, une moue sur les lèvres. Il lui dit la promesse de ne rien faire mais elle n’y croyait absolument pas. Parce qu’elle savait très bien comment il était et comment il procédait. « Tu mens très mal, c’est scandaleux de ne pas savoir mentir comme ça. » balança-t-elle, l’air presque choquée. Il aurait pu au moins faire l’effort d’être convaincant. Mais non. Elle le scruta un instant, alors que lui même semblait l’observer longuement. Son cœur se retourna rapidement alors qu’il murmurait à quel point cet homme était chanceux. Ses prunelles ne le quittait, silencieuse un moment. Le temps semble s’être arrêté un instant alors qu’ils ont les yeux rivés l’un sur l’autre. Elle se mord la lèvre rapidement. « T’as eu la tienne pourtant. » lui fit-elle remarquer. L’atmosphère s’empruntait d’électricité dans l’air quelque peu. Elle prit une grande inspiration, quelque peu troublée par ce moment.
je suis si sauvage, monsieur, que je pense que je n’appartiens qu’à moi-même.
