rira bien celui-la qui rigolera plus trop à la fin (mavie)

rira bien cellui qui rigolera plus trop à la fin
@leslie mckinley
perché sur la table de la cuisine, une cigarette entre ton index et ton majeur qui enfume la pièce. Assis en tailleur, tu t'es permis de tirer d'un carton une petite pochette à rabat de couleur vive, parce qu'elle a attiré ton attention et étant seul et livré à toi même dans ta grande baraque t'as rien trouvé de mieux que de la sortir de là et de l'inspecter. Son contenu ? Une bonne dizaine de lettres manuscrites adressées à une certaine Willa auprès de laquelle il s'excuse platement. De ton perchoir sont tombées quelques unes d'entre elles, celle que tu as déjà pris le temps de dévorer sans te soucier un seul instant des possibles conséquences que ton acte pourrait avoir, après tout, ce Leslie, tu ne le connais pas. Preuve, il n'a pas fini de déballer ses affaires que t'es déjà là à t'introduire de manière intrusive dans son intimité. Tu portes ton verre à tes lèvres avant de prendre une nouvelle bouffée de nicotine et de te replonger dans ta lecture jusqu'à ce que la porte d'entrée claque. Là tu te mords les lèvres en levant le nez vers l'entrée et te racle la gorge avant de prendre une voix sonore et théâtrale : "Ma très chère Willo," langue qui glisse aux commissures de tes lèvres. "C'est qui Willo ?" tu as demandé en brandissant le morceau de papier au dessus de ta tête avant de reposer tes prunelles brunes dessus.

rira bien cellui qui rigolera plus trop à la fin
@"maverick archer "
Leslie avait couru tôt dans la matinée. Il fallait qu’il reprenne plus durablement le sport et pourtant à peine avait-il fait cent mètres que sa cuisse le suppliait de s’arrêter. Il avait tenu encore et encore jusqu’à ce qu’il ne soit obligé de s’arrêter et de souffler un coup assit sur un banc. Il avait perdu tout ce qui faisait son essence et il dut se rendre à l’évidence, il fallait déjà qu’il rentre. Remontant l’allée de la maison, il retira son t-shirt et essuya sa nuque avec le tissu. Il entra et entendu la voix de son coloc : Maverick. Willo ? Qu’est ce qu’il disait encore ? Il l’avait à peine rencontré qu’il avait déjà remarqué que c’était un sacré personnage le gamin. Puis soudain ça fit tilt. Il s’arrêta sur le pas de la porte, le fusillant du regard. Il posa ses yeux sur les lettres au sol avant de faire un pas vers lui et lui arracha les lettres des mains, les froissant légèrement entre ses doigts. Putain tu t’prends pour qui ?! D’où tu lis mes lettres ? Il le poussa avec un peu de force et se pencha pour attraper les lettres au sol. Tu connais les mots “intimité” et “vie privée” ?

Ta main qui vient se poser à plat, pour t'empêcher de basculer en arrière tu tires une latte que tu recraches par le nez et saute de la table pour te diriger vers l'évier, emportant avec toi ton verre de jus de pomme. "Elles étaient là, j'étais là, on s'est regardées et c'est comme-ci..." tu te racles la gorge en déposant ton verre vide au fond du lavabo, ta langue glisse sur tes lèvres et quand tu te retourne vers lui tu lui lances un sourire. "Bon du coup c'est qui Willo, est-ce que c'est parce que t'écris comme un enfant de 6 piges que t'as pas posté ces lettres ?" ton entreprise est osée, pour la simple et bonne raison qu'il pourrait s'agir de n'importe qui, une femme décédée, une sœur, sa mère, un mec ; mais de ce que t'en as lu, c'est lui qui a chié dans la colle, mais t'as pas eu le fin mot de l'histoire parce que t'as pas pu aller au bout de ta lecture, ce qui s'avère être regrettable.

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@"maverick archer "
Leslie ramassa les lettres les rangeant dans la pochette avec soin. Il irait les ranger plus tard à l’abris des regards de ce petit con fouineur. Mêle toi de ton cul et pas de mes affaires, putain. Il tourna les talons et posa dans le carton la pochette avant de le soulever et de le poser la table de la cuisine. Si je te vois fouiller encore tu vas passer par la fenêtre, c’est clair ? Il se surprit à parler avec rapidité, colère, le poing fermé. Il se détendit presque aussitôt, se raclant la gorge puis se pinçant l’arête du nez avant de soupirer. Il fallait qu’il garde le contrôle, qu’il n’explose pas. C’est Willa, pas Willo. Il tapa du plat de la main. Mais putain ferme la. Non il n’écrivait pas comme un enfant de six ans. Il voulait les garder, tout ce qu’il n’avait pas pu dire à son ex fiancée était là. Il marqua un temps avant de marmonner : C’mon ex. On a été fiancé.

"Encore heureux qu'on soit au rez de chaussée alors," tu t'es permis de répondre à sa menace, vous auriez vécu dans un immeuble et au second étage tu n'aurais peut-être pas fait le malin, mais là, tu te moquais de courir le risque. "Oh," t'as fait en commentaire, puis tu l'as répété une seconde fois quand il t'a dit qu'ils étaient fiancés, les lettres, telles des pièces de puzzles commençaient à s'imbriquer et donner sens à ta lecture. "Oh merde, qu'est-ce que t'a fais ?" tu l'incrimines directement, parce que tu t'es glissé dans son intimité comme un agresseur en mal de sensation forte, une vieille dame collée à la fenêtre de son appartement qui n'attend qu'une chose, c'est que quelque chose se produise à l'extérieur. T'as jamais été fiancé, mais t'en sais assez long sur les relations compliquées pour avoir envie de le faire parler, parce que naïvement t'a envie de l'aider et vicieusement, t'aime bien connaître tout de la vie des gens.

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@"maverick archer " Il rangea rapidement les lettres comme si elles étaient plus précieuses que le pape. Leslie dévisagea son coloc du regard. S’il avait pu le jeter comme un sac de patate il l’aurait fait mais il se retint se disant seulement qu’il n’en valait pas la peine. Il fronça les sourcils se dirigeant vers le frigo pour l’ouvrit et en tirer une bouteille d’eau. Rien. Il ne le connaissait pas Mave et il n’avait pas envie de lui dire qu’il avait été accro aux antidouleurs. Ca ne le regardait pas. Il ferma la porte du frigo d’un coup de hanche et ouvrant la bouteille il en bu une grosse gorgée. Leslie était pas du genre à discuter avec des étrangers et c’est peut-être pour ça que ça avait étonné tous ses potes de Baltimore quand il avait dit qu’il s’était mis en coloc. R’garde plus dans mes affaires.

Rien, mais il ment là. Tu le dévisage, l'observe même de haut en bas en te mordant les joues, on a tous une part d'ombre, tu le sais mieux que personne, alors pourquoi tu creuses comme ça. Ta langue glisse sur tes lèvres alors que tu hoches lentement la tête. "Tu sais, Wiwi t'as l'air de pas mal tenir à elle et j'm'en voudrais de me mêler de ce qui ne me regarde pas," mais c'est ce que t'es en train de faire là, Maverick, clairement tu fous le nez dans les affaires d'un homme que tu ne connais pas des masses si ce n'est que vous partagez le même toit. "Sois pas con et dis-lui ce qu'elle a envie d'entendre, même si tu l'pense pas, force-toi et fais semblant jusqu'à ce que ce soit vrai." ,ouveau haussement d'épaule, logique d'un gamin de primaire qui trouve ça évident, voilà, c'est ainsi que c'est balancé. Comme une évidence : faire semblant jusqu'à ce que ce soit vrai. "T'as l'air d'avoir chié dans la colle, mais on est tous humains, on mérite tous une seconde chance," puis c'est marrant de t'entendre parler de relation de cette manière sachant que t'es le premier à ne pas appliquer ce que tu lui avances là, parle, c'est plus simple de brasser de l'air plutôt que d'agir. "Puis les gens qu'on aime, on doit le leur dire avant qu'il ne soit trop tard." au royaume des hypocrites toi t'es carrément le super saian, c'est incroyable. T'es ridicule à donner des conseils que toi même tu ne suis pas, mais tu sais ce qu'on dit : les cordonniers sont souvent les moins bien chaussés.

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@"maverick archer " Il fronça les sourcils. L’appelle pas Wiwi. Il continua de le dévisager en se demandant si une fourchette ou une cuillère serait utile pour le tuer et la lui faire fermer. Tu te mêle déjà de ce qui te regarde pas ! Il secoua la tête, soupirant déjà face à l’ampleur de cette discussion. Ca sert à rien de mentir ou de faire semblant. Elle me connaît suffisamment pour savoir quand je le suis ou non. Puis c’pas comme ça qu’on règle les problèmes. Il avala une gorgée avant de soupirer. Oui il méritait une seconde chance, qu’elle le reprenne et lui pardonne parce qu’il avait changé, qu’il s’était remis sur les bons rails. Je lui ai déjà dit que je l’aimais. Maintenant si elle veut plus d’moi c’est comme ça. Menteur. Bien Sûr qu’il espérait qu’elle le reprenne, qu'elle lui pardonne. C’était bien pour ça qu’il était revenu, non ? Pour la reconquérir.

Il s'arrête sur des détails, toi tu trouves ça mignon comme surnom Wiwi, mais ne semble pas être au goût de Leslie qui ne cesse de t'envoyer chier alors que toi, tu essaye de l'éblouir de ta sagesse de chroniqueur radio libre qui part plus du principe de : faites c'que je dis, pas ce que je fais. Tu croises les bras contre ton buste en levant le menton, tu l'observe avec une très grande attention comme-ci tu allais parvenir à voir son âme, lire au travers de sa chair, t'affiches même une légère moue, tu réfléchis. Puis tu en viens à la conclusion qui est la suivante : "Tu lui as tapé dessus ?" plus une question rhétorique d'ailleurs, pas sur que t'attendes de lui une réponse, t'enchaîne alors, tu étayes ta conclusion. "Clairement pour qu'elle refuse de te donner une deuxième chance, c'est que t'as été trop loin, donc soit tu l'a trompée et tu t'es fait avoir comme un bleu," c'est incroyable de constater que t'es vraiment un gros connard Maverick, la méchanceté sort de ta bouche aussi aisément que la merde du cul d'un oiseau, vraiment, je suis choquée. Tu va spas évoquer le viol, d'ailleurs tu réalises seulement maintenant la position dans laquelle tu mets Leslie alors que toi même t'es pas un modèle de sainteté, t'as pas le boxer propre, tu ferais mieux de fermer ta gueule. Mais c'est trop tard là, non ? "Les gens qu'on aime et ceux qui nous aiment, - si non ça fonctionne pas - ils nous pardonnent quoi qu'on fasse..." t'as haussé les épaules, plus de dédain dans la voix, envolée le Mave qui prend de haut son colocataire, parce que tu sais de quoi tu parles. Non ? "T'imagines pas ce qu'on m'a pardonné par amour," t’évoque pas ce que toi t'as pardonné ? T'as pensé à Artémis ? Non, ça t'en parles pas, parce que tu sais très bien que ça, on te le pardonnera jamais.

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@"maverick archer " Leslie était sur les nerfs, Mave ayant fouillé dans ses affaires il ne se sentait plus vraiment chez lui maintenant. Il allait dès demain mettre un verrou sur sa porte pour éviter qu’il ne vienne fouiner. Il fronça les sourcils alors que son coloc l’observait. Quoi ? Il resta con mais se reprit presque aussitôt. Non. Je ne l’ai pas frappé. Failli oui, ça c’est sûr. Il secoua vivement la tête. Mais ! Non je ne l’ai pas trompé et je ne me suis pas fait chopper. Willa, l’amour de sa vie. Impossible qu’il puisse aller voir ailleurs aucune femme ne pourrait lui arriver à la cheville. Il s’alluma une clope puis secoua de nouveau la tête. Non c’est faux. Parfois on a beau avoir été aimé si on va trop loin les gens nous quittent. L’amour et l’amitié ne sauvent pas tout. On est pas dans un film à l’eau de rose. Il le désigna du menton. Bah tu devrais pas trop faire de conneries. Chacun à ses limites et tôt ou tard ça te tombera sur la gueule.