qu'importe la détresse, pourvu qu'on ait l'ivresse

qu'importe la détresse,
pourvu qu'on ait l'ivresse
feat @hermès pierce dans une soirée privée

"Ha t'es dans le coin, mais c'est génial, non parce que j'ai demandé à Poppy et elle a pas été en mesure de me répondre, t'as disparu des radars de la ville, je commençais à m'inquiéter." ça fait exactement un mois et une semaine et demi que t'es pas retournée à New-York, preuve que t'es pas indispensable et c'est un producteur qui te lâche ça, sans doute pour te secouer, mais aussi parce qu'il s'est imaginé que t'allai lui offrir tes faveurs et qu'il s'est prit un mur. Oui parce que si t'es funky au point de t'enfiler un peu de coke de temps en temps et baiser à même la table d'une boîte de nuit new-yorkaise en vogue, t'es loin d'être une pute. Non tu es libre de tes choix, tu assumes être une femme sans attaque et sexuellement ouverte, le métier d'actrice de films pornographiques colle immédiatement sur ces dernières l'étiquette "salope" alors que t'estime pas en être une toi. Y'a bien quelques acteurs de ta branche, mais vous êtes en minorité ce soir et tu n'as pas très envie de te faire remarquer, puis les "retrouvailles" avec ton demi frère ne se sont pas passées comme tu l'avais prévu donc tu ne te sens pas d'humeur festive. Tu t'es isolée dans un coin, prête à t'allumer une clope quand une odeur particulière attire ton regard, un jeune homme se tient là, joint entre les lèvres et semble plus que surpris qu'une invitée le trouve là, avec ça. "Je ne dirais rien si tu me laisses fumer." t'a alors lâché en levant le menton, esquissant un sourire.

@evie rhodes
SOMEWHERE IN A ROOFTOP
Parce que ça se refuse pas, tu craches pas sur l’argent dont t’as cruellement besoin. On connaît l’histoire, l’ami d’un ami d’une connaissance t’as proposé de lui rendre un petit service et si t’as signé ton contrat au Nostalgia Hôtel rien ne t’empêche d’effectuer quelques extras ailleurs afin d’arrondir un peu plus tes fins de mois. Non pas que Tallulah ne tient pas ses promesses, mais financièrement à peine le mois démarré que t’es déjà dans le rouge. Un rapide coup d’œil que tu jettes sur ton téléphone, un échange conflictuel avec ta petite sœur, une histoire de fric, il n’est question que de ça de toutes façons entre vous, rapidement tes doigts pianotent une réponse à sa meilleure amie. C’est simple, quand elle te prend la tête, tu ne vois rien de mieux que de coucher avec celle avec qui elle traîne depuis son plus jeune âge, une vengeance mal placée qu’on pourrait penser. Pétard glissé entre tes lèvres, l’heure de la pause, derrière les regards indiscrets que pourraient éveiller le tube plein d’herbe entre ton index et ton majeur, la fumée qui s’échappe vers le ciel, tête penchée en arrière, comme-ci tu réfléchissais au sens de ta vie, là plutôt c’est : que faire de maman ? Et sa voix finalement elle te sort de tes pensées, tu manques presque de t’étouffer avec la taffe que tu viens de prendre, tu te racles la gorge, arques un sourcil, passe le regard au dessus de son épaule et ton bras se tend dans sa direction, « C’pas la meilleure que j’ai goûté mais elle fait l’affaire. » Qu’est ce que tu risque ? Le joint est quasiment terminé. Bien évidemment, ton regard ne manque pas d’examiner ses escarpins roses, ses longues jambes, cette robe rouge un poil trop sage si on se fie à tes goûts, son cou dégagé par la coiffure qu’elle porte et finalement son visage, quelque chose d’étrange que tu ressens, tu l’as déjà vu quelque part mais impossible de mettre l’endroit. « Vous êtes pas d’ici vous. »

qu'importe la détresse,
pourvu qu'on ait l'ivresse
feat @hermès pierce dans une soirée privée

T’as esquissé un sourire à sa remarque, pas la meilleure, s’il savait ce par quoi t’es passée, toutes ces choses que tu as essayé ne serait ce que pour ne pas mourir idiote. “ ce sera toujours plus efficace que le vin qu’ils nous servent… ” tu lui as dis en le glissant entre tes lèvres peinturlurées de rouge, seulement après la première inhalation tu réalises que tu as badigeonné le marocain et te mords les lèvres. Tu te serais bien excusée, c’est d’ailleurs ce que tu t'apprêtes à faire quand il te coupe la chique, t’es pas d’ici, alors ton accent de Flushing t’as trahie. “Non, effectivement, je suis d’Atlantic City, mais je vis entre New-York et Philly depuis quelques semaines.” tu secoues lentement la tête en riant à demi, secouée déjà par l’alcool ingurgité et bientôt par les effets de la beuh que tu es en train de consommer. “Si tu me laisse partir en canon, dans dix minutes tu vas connaître toute ma vie et je ne suis pas certaine que ça t’intéresse.” nouveau rire que tu lâches en regardant par dessus ton épaule, lui tends alors le joint en battant des cils, fumée recrachée par le nez, tu bats l’air devant toi pour dissiper la fumée. “ D’ailleurs, on va se tutoyer, parce que tu me fais prendre 10 ans avec ton ‘vous’,” langue qui vient humidifier tes lèvres, esquisse d'un sourire qui étire tes lippes. “Evie.” tu as ajouté en lui tendant la main.

@evie rhodes
SOMEWHERE IN A ROOFTOP
Tu la détailles et ça te perturbe. La fumée qui s’échappe de ses narines, la douce odeur de l’herbe qui vient chatouiller ton nez, t’observes ses lèvres rouges et pulpeuses, t’es un mec, c’est bien connu, et quel mec dirait non à une créature comme elle ? L’instinct primaire de l’homme qui reprend ses droits. Tu passes ta langue sur tes canines en plantant tes iris dans les siennes. Elle te rappelle quelqu’un, son visage ne semble pas être inconnu, la forme de sa mâchoire, l’intonation de sa voix, pour sûr t’es pas quelqu’un de physionomiste mais t’es du genre à ne pas oublier un joli visage. « Ah New-York... » Que tu laisses finalement en suspens, cette ville qui t’as vu grandir, presque deux longues années que tu n’y as plus mit les pieds. T’y as plus ta place, maintenant c’est Philadelphie, mais surtout la quête d’argent pour ta pauvre et malade de mère. « Chacun ses vieux démons comme on dit. » Assez bien placé dans ton cas, t’es pas du genre à déballer ta vie devant des inconnus, encore moins quand elles portent une robe rouge comme la sienne. « Je fournis que l’herbe. » De ta consommation perso’ achetée à Riley. « Et malheureusement le mauvais vin de la soirée. » Petit rictus sur le bord de tes lèvres avant de poser ce qu’il reste de la longue tige au marocain coloré, deux petites taffes histoire de le tuer.
Et finalement ta main vient s’emparer de la sienne. « Hermès. » Sa peau est douce et un léger parfum sucré arrive à ton odorat. « Pas de plaisanteries. » Tes lippes s’étirent vers un coin de ta mâchoire, tu les as subit quand t’étais gosse. « T’es donc de celles qui s’échappent des soirées de l’élite de Philadelphie pour fumer un pétard avec le barman. » Intéressant comme approche. « T'as plutôt l'air d'en avoir rien à foutre de ses gens. » Alors que les 3/4 n'ont même pas remarqué ta présence, que tu étais celui qui faisait quelques animations derrière le bar éphémère avant de débouchonner le vin.

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feat @hermès pierce dans une soirée privée

Il connait la ville apparemment, tu l'entend à l'intonation de sa voix, sa manière de prononcer cette phrase, comme ci la grosse pomme lui manquait. Tous les new-yorkais qui quittent la ville la regrettent toujours un peu, ce qui semble être son cas et toi, ça t'arrache un sourire amusé. Alors tu prends le temps de l'observer, tout comme il a pu le faire avec toi, chose dont tu ne te formalise plus maintenant, avec les années tu as appris à ne plus voir ces regards parfois lourds, à passer au dessus et dieu merci, ses regards à lui, ils ne pèsent rien, te flattent même un peu. Beau brun dans un joli costume de pingouin type uniforme de maître d'hôtel, mais la chemise blanche lui va bien et fait ressortir sa peau mat. Pas de plaisanteries. fin sourire étire tes lippes charnues que tu finis par mordre en baissant le nez, tu ne comptais pas te moquer, plus simple de porter un prénom pareil quand on est physiquement avantagé, même s'il s'était appelé Hubert tu ne te serais pas moquée. T’es donc de celles qui s’échappent des soirées de l’élite de Philadelphie pour fumer un pétard avec le barman. "On m'aurait menti, tu n'es pas un célèbre producteur californien ?" tu prends un air faussement choqué, surjoue un peu, mais ça t'amuse et pour le coup, là t'es moqueuse. Tu jettes un rapide coup d'oeil par dessus ton épaules quand il évoque les convives, t'es pas de ceux-là et pourtant, si. S'il savait que tu connais ces gens depuis près d'une dizaine d'années et que si au début les fréquenter avait quelque chose de pétillant, désormais les bulles on disparues, sans doute parce que tu as évolué et tu peines à trouver ta place dans ce monde-là. "Un de mes producteur m'a demandé venir ce soir, il a peur que ma carrière en prenne un coup si je ne me montre pas." bout des ongles qui vient gratter le haut de ton épaule alors que tu t'adosse contre le mur derrière toi, il a peut-être pas tort ce con, peut être que t'essayes de saboter ta carrière parce que t'en as fais le tour et que tu ne te vois pas jouer dans des gonzos toute ta vie. "Je vois ton petit air curieux," tu souffles alors les lippes tirées dans un sourire malicieux, le regard qui brille. "Et j'ai remarqué comment tu me regardais," lui as-tu avoué dans un soupir en penchant le nez, rompant le contact visuel un instant pour regarder le sol, puis finalement regagner ses yeux. "Je suis actrice dans l'industrie du porno," c'est lancé sans fierté ni prétention, juste articulé d'une voix neutre et tu le jauge, t'attends de voir sa réaction, plus a l'affût que précédemment.

@evie rhodes
SOMEWHERE IN A ROOFTOP
L’humeur est bonne enfant, d’ordinaire t’es le genre de garçon solitaire qui, mise à part rester auprès de ses amis, préfère sa propre compagnie plutôt que de devoir partager une tige de substances illégales avec des inconnus. Ok, il s’agit d’une femme, la scène est somme toute bien différente que si elle avait été un homme, probablement que tu l’aurais abandonné sans même lui donner le plaisir de poser ses lèvres sur le filtre de fortune fabriqué avec un élément de ton paquet de clopes. Amusé, tu souris tout en secouant la tête de gauche à droite. Ton costume te trahit, il n’est pas de la dernière collection de notre cher ami Calvin Klein, et autant le dire, t’es bien plus du genre à enfiler un jogging ou un jean bien délavé qu’un ensemble trois pièces qui clairement se serre les parties et le cou, mais pour faire de l’argent, qu’est ce que tu n’es pas prêt de faire.
Et rapidement tu passes une main sur ta nuque, tu baisses la tête, pouvant sentir le rouge te monter aux joues, tu te pinces les lèvres, démasqué. Le regard insistant sur sa silhouette, tu pensais la connaître, mais finalement ce ne sont que des brides de scènes que t’as mâté derrière l’écran de ton pc quand, d’une humeur solitaire tu n’avais pas invité une charmante compagnie dans ton lit. « Ok, j’avoue. » Tu relèves la tête, les mains en l’air de manière innocente. « Je pensais t’avoir déjà vu. » Tu te pinces de nouveau les lèvres, reprends tes esprits et doucement ton regard perçoit le sien. « De là à me dire que c’était devant une scène de cul, je m’y attendais pas. » Evie Rhodes, ça devient une évidence maintenant. Ta langue qui claque sur ton palais, tu pouffes un rire, bon t’en avais déjà rencontré des actrices, merci à Maverick de t’avoir gentiment refilé un passe pour les rencontrer, mais elle, elle est sûrement l’une des actrices les plus classes que tu ais pu rencontrer, et sur laquelle tu ais pu te branler. « Si je peux me permettre... » Tes canines viennent s’emparer de ta lèvre inférieure, tu t’approches un plus d’elle, comme pour lui confier un secret qu’elle seule devrait entendre. « Cette soirée est à chier ! ».

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feat @hermès pierce dans une soirée privée

une scène de cul. Ca t'arrache un léger rire que tu souffle en détournant le regard et ça t'amuse de constater une fois encore qu'au yeux de tous, si une femme fait de la pornographie, les gens s'attendent forcément à ce qu'elle passe sa vie à moitié nue ou a aguicher le monde, porter de petites tenues, se comporter de manière vulgaire. Bon, certes t'as vécu quelques soirées où à même la table d'une boîte new-yorkaise tu te faisais défoncer, mais l'époque était différente, puis tu ne l'as pas fait souvent. Cette soirée est à chier ! tu t'es penchée sur lui légèrement en l'imitant, lèvres mordue alors que ton visage se fend en un léger sourire et t'as retenu un rire en regardant par dessus ton épaule. "Si je peux me permettre," tu répète répète en te penchant un peu plus sur lui. "T'es pas venu ici pour t'amuser, mais..." tu prends une profonde inspiration en venant poser ta main sur son pectoral. "Bordel, oui ! Elle est mortelle !" tu t'insurge alors, presque coupable de prononcer ces mots, à te demander si t'es pas dépassée par ce genre d'événements, lasse de toutes ces mondanités durant lesquelles tu dois montrer que t'existe et que t'es encore jeune et fraîche pour que l'on puisse faire de toi la prochaine tête d'affiche d'un gonzo sordide. Merde, t'as peut-être envie d'autre chose. Bout des ongles qui frôlent sont épaule alors que tu mime une tape que tu lui donnerai. "Si on était dans un film et que t'avais une moto," oui tout cela reste très hypothétique hein, la beuh commence un peu à lui monter au crâne, "On aurait quitté la soirée pour la terminer dans une villa avec piscine, on aurait peut être volé une voiture aussi."

@evie rhodes
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Elle est là la différence ce soir. Si elle, elle est là pour se faire servir et porter des sourires à ceux avec qui elle a, avait, aura, l’habitude de travailler, toi c’est l’inverse le plus total. Faux sourire, quelques remarques de clients que t’as clairement catalogué comme étant des « relous », tu les connais les phrases débiles du genre, « je ne sens pas l’alcool dans mon verre » ou encore « barman, c’est un vrai métier ? » Mais là encore tu souris, tu joues l’innocence, tu feintes de ne pas avoir entendu ou encore tu roules simplement des yeux. Gardes ta répartie, ton patron de la soirée te paies plutôt bien et t’es pas du genre à cracher dans l’argent qu’on te glisse en cash dans les poches. Dévoilant tes canines, t’as le cœur qui s’emballe un instant quand elle pose la main sur ton épaule, que tu sens ses doigts venir te donner quelques petits coups. T’en as l’habitude pourtant, mais là c’est dans une autre cour que tu joues, c’est plus avec les filles que tu vois d’ordinaire. Evie Rhodes, t’as encore quelque uns de ses films sur ton pc, vous savez le dossier « main droite », et si ça fait un moment que t’en as pas regardé, t’as jamais vraiment prit soin de les supprimer. Distance diminuée, tu peux sentir son souffle chaud se loger dans ton cou, ça te fait frissonner parce que là, c’est pas une minette qui te fait ce qui s’apparente à du rentre dedans, c’est une femme, une experte dans le domaine du regard langoureux. Par réflexe de désir tu te mords la lèvre inférieure. « Tu m’fais un scénario là ? » Sourcil qui se fronce légèrement, amusé par ce qu’elle te dit. « Mais tu l’as dit... » Et parce que t’as clairement besoin de cet argent, t’as pas mit ce costume pour rien, tu te recules, sors ton téléphone et regarde l’heure sur ton écran. « Je suis pas venu ici pour m’amuser. » Presque à contre cœur de devoir achever cette rencontre, tu baisses la tête, la contournes, avances de quelques pas, tu stoppes ta marche, dernier demi tours dans sa direction. « C’est petit Philly, y’a moyen qu’on se recroise. » Clin d’œil. « Ils m’appellent souvent tes collègues pour que je les serve. » Au cas où hein.