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Moïra Colemanhors ligne x let me show you the way.Moïra Coleman


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âge : trente-cinq ans que la pomme est tombée de l’arbre à kostas.
statut civil : longtemps, elle s’est cru veuve, son mari ayant disparu dans les abysses de la mer; aujourd’hui, elle est mariée à un homme qui ne se rappelle même plus d’elle, la passion d’une nuit, voir d’une vie avec un homme qu’elle ne devrait pas aimer au creux de son ventre.
occupation : serveuse depuis qu’elle est en âge de travailler; depuis peu elle suit des cours du soir pour devenir agent immobilier sans en avoir parlé à personne, de peur de décevoir son entourage.
habitation : une petite maison sans prétention au 318, queen village.
disponibilités : mes dispo se feront en fonction de mon boulot.
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Dim 16 Aoû - 22:24

Cœur immobile.
Baz & Moïra


Assise contre la portière de sa voiture, regardant la bâtisse bondée au loin, Moïra se demandait pourquoi elle avait accepté cette invitation. Elle l’avait fait, poliment, face à ce troupeau de copines qui lui reprochaient de ne plus prendre de temps pour elle, que ça lui ferait sans doute du bien. Alors elle avait sourit en opinant du chef parce qu’elle est comme ça, Moïra. Elle aimait bien faire plaisir à tout le monde. Parce que la vérité, c’est qu’elle aurait voulu s’enfermer chez elle et ne voir personne. Elle se sentait un peu plus au bord du précipice chaque jour, flirtant un peu plus avec le gouffre. Cela faisait des nuits et des nuits qu’elle ne dormait plus, tentant tant bien que mal de jongler entre son job qui prenait de plus en plus de temps et ses cours du soir qu’elle étudiait quand elle en avait l’occasion. Le jour, elle était sans cesse distraite par cette grossesse qu’elle tente de cacher et ses effets secondaires. Elle soupira un instant songeant à celle-ci; l’étau se resserrait et elle ne savait toujours pas quoi faire. Avorter sans en parler avec Baz serait injuste, le garder sans en parler avec Gabe serait injuste aussi. Elle se sentait littéralement prise au piège de son mensonge et rien que d’y penser, un énorme poids pesait sur sa poitrine. Parce qu’elle savait que cette situation mènerait à quelque chose de dramatique, indubitablement.
Secouant la tête comme pour chasser finalement ces pensées noires, elle prend une légère impulsion avant de resserrer son sac contre elle et s’avancer vers le bar. Celui-ci, fort d’une soirée à thème, étant pleins à craquer. Passant la porte, elle balaya rapidement la salle du regard, sans voir une seule de ces amies présentes dans le bar. Comme d’habitude, elle était la plus ponctuelle de toute. Ses prunelles scrutant une nouvelle fois la pièce, un autre soupir s’échappant de ses lèvres, elle finit par s’asseoir à une petite table qui n’était pas encore prise par qui que ce soit, son regard voguant à l’extérieur à la recherche de têtes connues. Perdue dans ses contemplations, elle ne voit pas l’ombre du serveur à côté d’elle. Tournant la tête, son regard suit sa main qui posent un verre devant elle. Elle fronça les sourcils, observant le Daiquiri trônant sur la table. « Oh, mh, je n’ai rien commandé.  » lance-t-elle, secouant la tête par la négative. « C’est de la part de l’homme juste là.  » s’enquérait-il de répondre, montrant le bar au loin. Moïra fronça les sourcils un peu plus, suivant le bout de son doigt. Les clients déambulaient de-ci, de-là, l’empêchant de découvrir qui était cette mystérieuse personne. Elle se figea soudainement, la mine déconfite. Son cœur se mit a battre à tout rompre, menaçant d’éclater dans sa cage thoracique. « Basil. » murmure-t-elle, en un souffle, ayant soudainement du mal à respirer. Instinctivement, sa main vint à la rencontre de son ventre, doucement. Le regard indubitablement fixé sur lui, les autres personnes autour avait brusquement disparus. Moïra avait terriblement chaud d’un seul coup. Elle savait que ça arriverait un jour. Ne pas l’avoir croisé jusqu’ici avait presque été une aubaine pour elle. Car elle n’avait pas eu à s’expliquer. Parce que fuir est toujours la solution la plus facile. C’est bien pour ça qu’attrapant son sac sous le bras, elle planta le serveur, le Daiquiri et Baz, sans scrupule, afin de sortir d’ici sans se retourner.
Une fois dehors, l’air frais caresse son visage et lui fait un bien fou. Lorgnant une nouvelle fois à droite puis à gauche, elle prend finalement le chemin jusqu’à sa voiture, cherchant dans son sac son téléphone portable afin de prévenir ses amis qu’elle rentrait finalement chez elle. D’un geste bien maladroit, le sac se renversa et la totalité de son contenu jonchait maintenant le sol. Fermant un instant les yeux et tapa la paume de sa main contre son front, elle se baisse, ramassant ses affaires au plus vite pour ne pas rester plus longtemps dans le coin.
AVENGEDINCHAINS
@Baz Mulligan
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âge : trente-sept années à errer sur cette Terre sans vraiment savoir pourquoi
statut civil : veuf, tu as enterré ton coeur avec ta femme, du moins c'est ce que tu croyais jusqu'à ce qu'il se mette à battre pour une autre. Mais avait-il jamais cessé de battre pour elle ?
occupation : ancien soldat hanté par les fantômes du désert reconverti en musicien de jazz de renommée mondiale. Comme quoi
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Mer 19 Aoû - 18:56

j'ai un coeur si gros qu'il déborde
feat @moïra coleman et @baz mulligan
Tu avais l’impression d’évoluer comme dans un brouillard ces dernières semaines. Tu ne savais plus où tu en étais. Ta fille ne se gênait d’ailleurs pas pour te traiter de vieux bougon. Malheureusement pour toi, elle avait hérité de ton sale caractère et du franc-parler de sa mère. En somme, elle n’avait pas la langue dans sa poche et ne se gênait absolument pas pour dire le fond de sa pensée. Mais qu’est-ce que tu aurais pu répondre à ses accusations ? « J’ai couché avec une femme et elle m’évite ? » Clairement pas le genre de conversation qu’on voulait avoir avec sa fille de vingt ans. Surtout que la femme en question n’était pas une inconnue pour elle. Ni pour toi d’ailleurs. Moïra avait toujours fait partie de ta vie ou presque. La voie en disparaître si soudainement… c’était comme si on t’amputait un truc. Le cœur, à choisir.

Les gars avaient senti que rien ne pourrait conjurer tes démons plus qu’une bonne soirée de beuverie comme quand vous aviez la moitié de votre âge actuel. Tu t’étais laissé tenter, plus pour échapper à ta progéniture qu’à tes idées noires. Quoique l’alcool aurait bien cet effet-là, te permettre d’oublier, d’arrêter de ronger ton frein. Mais est-ce que tu avais vraiment envie d’oublier ? Tu voulais simplement savoir, comprendre, discuter avec Moïra mais il n’y avait rien à faire. Elle t’évitait comme la peste. En même temps, elle était mariée et tu avais été con. Mais l’espace d’un infime instant, l’espace d’une nuit magique, il n’y avait eu qu’elle et toi, et tu n’avais pensé à rien. Vous étiez dans votre bulle. Mais peut-être que tu avais tort de penser que ce sentiment était partagé. Quoiqu’il en soit, il fallait au moins que tu lui présentes tes excuses, que tu essaies d’arranger les choses. Tu ne pouvais pas en rester là.

Tu es arrivé le premier sur place, et qu’elle n’a pas été ta surprise lorsque, quelques instants plus tard, tu as vu surgir cette silhouette élancée et cette chevelure brune qui te hante depuis des jours. Moïra était là, ce n’était pas un rêve. L’univers avait visiblement décidé de te donner un coup de pouce. Elle n’a pas l’air d’avoir remarqué ta présence et tu l’observes un moment à la dérobée avant de faire venir un serveur de la main. « Un Daïquiri pour la femme juste là. » Puis tu reportes ton attention sur la belle brune, attendant qu’elle remarque, qu’elle comprenne. Vos regards s’accrochent, tu lis ton nom sur ses lèvres, son expression corporel indique qu’elle est tendue et… et quoi ? Tu n’as pas le temps d’y penser davantage, elle s’enfuit. Sérieusement ?! Tu n’as pas l’intention de laisser filer ta chance et tu lui files le pas. Elle est en train de ramasser ses affaires éparpillées sur le trottoir. Tu ramasses son téléphone, non loin de tes pieds et tu t’approches lentement. « Je vois que ma présence te fait de l’effet. » Tu tentes de ne pas avoir l’air amer ou de ne pas avoir l’air atteint par sa réaction mais tu l’es. Mélange de chagrin et de colère mais à choisir, c’est toujours la colère que tu préfères. Mais tu serres les mâchoires, pas décidé à y céder ou à lui rendre son téléphone pour ce que cela vaut. « Ravi de voir que cet appareil fonctionne étant donné que tu ne réponds ni à mes appels ni à mes messages. »
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(#) Re: j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz)
Jeu 20 Aoû - 1:44

Cœur immobile.
Baz & Moïra


Le vent se lève soudainement, claquant presque autant que son cœur dans sa poitrine. Ses cheveux virevoltant dans tout les sens, elle ramassait les derniers éléments, tant bien que mal, pas vraiment avec la tenue adéquate pour se baisser. Quelle idée stupide de mettre une robe. Pour plaire à qui? Elle qui se dégoûtait ces derniers temps, elle n’avait pas non plus envie de plaire à la gente masculine, son histoire étant déjà bien trop compliquée comme ça. Un sacré merdier. Elle s’en était encore plus rendue compte en croisant le regard de Baz quelques minutes avant, dans ce bar. Elle aurait voulu disparaître, Moïra, se fondre dans le décor sans que personne ne puisse la voir. Parce qu’elle le sait, comment cette histoire va se finir : mal. Elle a su, à la seconde même où il a eu l’audace de poser ses lèvres sur les siennes ce fameux soir que leur amitié allait être chamboulée à tout jamais, prenant une nouvelle dimension, laissant avec certitude trois cœurs meurtris. Quatre, si on compte le petit habitant de la grecque.
Tout aurait été plus simple si cette boule de chair, cet échantillon d’eux deux n’était pas présent. Ça aurait pu se résumer à une simple faute, une parenthèse, un moment d’égarement. Mais il est là, bel et bien présent au creux de son ventre, sur la photo de l’échographie pas plus grand qu’un pois chiche, avec l’impression qu’il la nargue déjà. Et ça, ça change tout et ça lui donne des coups de marteau dans le cœur rien que d’y penser. Les bruits de pas sur l’asphalte grandissaient et deux pieds vinrent a sa rencontre, tombant nez à nez avec ces derniers alors qu’elle ramassait le dernier objet par terre. Ce grain de voix la fit se raidir et ses doigts se crispèrent contre son sac. « Basil. » répéta-t-elle comme à l’intérieur. Bien sûr. Bien sûr qu’il n’allait pas en rester là, c’était évident. Il était trop têtu pour cela. Elle se releva doucement, défroissant le bas de sa robe avec la paume de sa main. Elle scruta une nouvelle fois autour d’elle avant de poser vraiment ses prunelles sur lui d’un œil plutôt nerveux. Du bout des doigts, il tient son téléphone portable, maniant l’ironie. Elle baisse les yeux un instant, pinçant les lèvres. « Je... j’ai pas mal été occupée ces derniers temps.  » rétorque-t-elle. Ce n’était pas vraiment un mensonge. Entre son job, ses cours du soir et le retour de Gabe, elle n’avait pas vraiment de temps devant elle. C’est d’ailleurs étonnant qu’elle ne se soit pas écroulée de fatigue avant. « Je... Je... » balbutie-t-elle, sans que rien n’arrive à sortir. Elle a le sentiment d’être comme une adolescente impressionnée devant son crush. Elle n’arrive même pas à le regarder dans les yeux. La proximité avec lui la rend vraiment nerveuse parce que, la dernière fois où ils ont été aussi proches l’un de l’autre c’était de manière beaucoup moins informelle dans un lit. Fronçant les sourcils, elle ferme les yeux en secouant la tête, chassant des images qu’elle n’aimerait plus voir. « Rends-moi mon téléphone. S’il te plaît. J’me sens ridicule, j’vais rentrer chez moi.  » lance-t-elle, regardant un instant ses vêtements alors qu’un groupe de jeunes hommes passent devant eux et qu’un d’entre eux la siffle allègrement en rigolant. « S’il te plaît.   » renchérit-elle, plongeant enfin ses iris brunes dans les siennes, tendant la main.  Elle ne se sentait pas à sa place ici. Elle ne se sentait pas à sa place face à lui. Moïra n’était pas prête à lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, c’était trop tôt. Et pourtant, ça lui fait un truc de le voir ici, à côté d’elle. Elle a l’impression qu’on donne des pichenettes à son cœur. Mais ça, c’est pas très étonnant, parce que depuis toujours il lui rend le cœur un peu plus vif.  
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(#) Re: j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz)
Dim 30 Aoû - 18:23

j'ai un coeur si gros qu'il déborde
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Basil. Putain que tu détestais quand elle t’appelait comme ça. Tu étais Baz, tu avais toujours été Baz. Depuis quand est-ce que tu étais devenu cet étranger qu’elle appelait Basil ? Tu serres les mâchoires mais tu ne fais pas de commentaires à ce propos. Tu savais choisir tes batailles, ça faisait partie de tes tricks pour ne pas continuellement péter les plombs. Tu n’avais jamais été très patient mais la guerre t’avait rendu… explosif. Comme une grenade dégoupillée.
« Je... j’ai pas mal été occupée ces derniers temps. » Menteuse. Le mot claqua dans ton esprit mais pas sur ta langue. Tu n’étais pas un idiot, vous le saviez tous les deux. Tu n’en revenais pas qu’elle te serve des salades pareilles. Vous vous connaissiez depuis si longtemps, plus de vingt ans, vous aviez littéralement grandi ensemble. Est-ce qu’elle pensait sincèrement qu’elle pouvait pondre un truc aussi bateau et s’attendre à ce que tu gobes ? Tu serras son téléphone un plus fort dans ton poing mais ce n’était clairement pas le moment de le briser en deux. Ce serait contre-productif. Tu pries une grande inspiration pour faire refluer l’irritation qui te gagnait graduellement.
Voilà qu’elle balbutie, qu’elle ne trouve plus ses mots. Toi non plus tu ne sais pas vraiment par où commencer ni quoi dire. Tu avais passé des jours à attendre cette confrontation mais il ne t’était pas venu à l’esprit de te préparer de quelques manières que ce soit. Tu étais un homme d’action, pas du genre à épiloguer ou à prévoir outre mesure. Tes yeux accrochent les siens et les souvenirs caressent ton esprit. Son corps sous le tien, sa peau sous tes doigts, son goût sur ta langue… Ok, il allait falloir que tu te calmes. Si tu commençais à te laisser dominer par tes hormones, cette conversation ne mènerait nulle part. « Rends-moi mon téléphone. S’il te plaît. J’me sens ridicule, j’vais rentrer chez moi. » Tu n’esquissas pas même un geste. Tu n’avais aucunement l’intention de lui rendre son portable et elle ne partirait pas sans. C’était le seul moyen pour toi d’avoir cette conversation et tu n’allais certainement pas jeter cet avantage aux orties. « Ridicule pourquoi, parce que tu mens ? Ou ridicule parce que tu n’arrives même plus à poser les yeux sur moi. » Tu te rapproches un peu plus, conscient que certains regards se portent sur vous. Tu laisses une mince distance entre vous mais déjà trop grande à ton goût, tu baisses la voix. « Il faut qu’on parle, une bonne fois pour toute. Après, si c’est ce que tu veux, tu n’entendras plus jamais parler de moi, je te le promets. » Ses mots t’en coûtaient mais si c’était le prix à payer pour qu’elle soit heureuse, tu étais prêt à le payer.
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(#) Re: j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz)
Mar 1 Sep - 11:39

Cœur immobile.
Baz & Moïra


Elle le scruta un instant. Il semblait plutôt énervé, Baz. Elle ne savait pas si cela venait des excuses débiles qu’elle lui balançait ou alors du fait qu’elle avait volontairement donné aucuns signes de vie depuis plusieurs semaines. Aux vues de ses répliques cinglantes, elle penche pour la deuxième option. Et son agacement commençait à la mettre en boule elle aussi. Parce que ça va avait toujours été comme ça entre eux, connectés au point de partager les mêmes émotions. C’est bien cela qui avait rendu leur relation si spéciale. « Tu sais très bien pourquoi. » balance-t-elle du tac-au-tac, sèchement, les yeux plongés plus que jamais dans les siens. Ridicule parce qu’elle en était arrivée au point où elle évitait la personne qui la connaissait le mieux sur cette planète. Ridicule d’avoir pu se laisser aller cette nuit-là en pensant une fraction de seconde que cela n’aurait aucune incidence. Parce qu’elle s’empêchait presque de respirer pour planquer son ventre commençant à s’arrondir. Parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de penser à lui quand elle voit son mari. Ridicule de cette situation en fait. Elle ne comprend même pas comment il ne peut pas être embarrassé par la situation. Peut-être parce que de son côté, il n’y a personne ajouté à l’équation. Et peut-être aussi parce que pour lui c’était vraiment sans conséquence. Après tout, elle n’était sûrement qu’une conquête parmi d’autre. Il rompt la distance légèrement et elle sent son cœur s’emballer. C’est pas normal. C’est pas normal qu’il lui fasse de l’effet comme ça. Ça fait plus de vingt ans qu’elle se demande comment c’est possible que la proximité avec lui la mette dans des états pareils. Le souffle un peu plus court, elle dévie le regard instantanément. Elle ferme les paupières un instant, fronçant les sourcils et pinçant les lèvres. Bien sûr qu’ils allaient avoir une conversation, c’était inévitable. Elle avait déjà réussi à le fuir, ça ne pouvait pas durer éternellement. « Pour en conclure que toi et moi c’était une erreur? Merci, je suis déjà au courant. » rétorque-t-elle, ses prunelles se noyant de nouveau dans l’azur de ses yeux. Elle eut l’impression de le crier et pourtant elle avait dit ça en un murmure. Sa tête l’avait persuadé de lui cracher ça à la gueule et pourtant, le reste ne ressentait pas vraiment la même chose. Parce que cette nuit-là, elle en avait rêvé. Depuis longtemps. Depuis presque toujours même. Et que la nuit où leurs corps n’ont fait qu’un, cela avait l’air tellement naturel, comme s’ils étaient destinés à être ensemble. « Gabe est revenu.  » s’exclama-t-elle. Ça avait claqué dans l’air, soudainement, comme si c’était le seul échappatoire. Ses yeux se remplirent de larmes au même moment. « J’pensais jamais dire cette phrase un jour, mais il est là, bien vivant.  » rajoute-t-elle, haussant les épaules, tentant de ravaler ses salées. Parce que s’il réfléchit cinq secondes, s’il se rappelle de toutes les fois où il l’a ramassé à la petite cuillère, son visage baigné de larmes, complètement morte de l’intérieur. Il se rappellera du nombre de fois où il lui a tenu les cheveux dans les toilettes, prise d’affreuses crises de boulimie dont lui seul était au courant, tentant de faire barrage entre la nourriture et elle. Il l’a vu se reconstruire, doucement. Il savait que Gabe avait été sa plus grosse blessure et qu’elle n’avait quasiment plus d’espoir. « Alors j’veux pas parler avec toi. » déclare-t-elle, reculant de quelques pas. « J’veux juste que tu disparaisses de ma vie. C’est mieux, pour tout le monde. » rajoute-t-elle, augmentant la distance entre eux. Est-ce que c’était vrai? Elle ne le savait même pas. En tout cas, cela semblait être la décision la plus juste. Elle rongeait son frein. Parce que lorsque son regard court sur lui, son corps lui dicte le contraire. Elle aurait voulu s’approcher, sentir son odeur, sa peau contre la sienne. Elle secoua la tête, chassant cette mauvaise idée de son esprit. « Tu sais quoi? Garde-le, j’m’en fiche. » dit-elle en désignant le téléphone. Si il la connaissait aussi bien qu’il le prétendait il savait pertinemment que c’est pas un stupide chantage au téléphone qui allait l’arrêter. Elle lâche un profond soupir et tourne les talons, les larmes se mettant à couler toute seule, rejoignant sa voiture, ayant l’impression de nouveau respirer.
AVENGEDINCHAINS
@Baz Mulligan
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(#) Re: j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz)
Dim 13 Sep - 16:15

j'ai un coeur si gros qu'il déborde
feat @moïra coleman et @baz mulligan
Voilà qu’elle essaie de faire tourner court la discussion, qu’elle te défie du regard. Depuis quand est-ce qu’elle est si dure à ton égard ? Depuis quand est-ce qu’elle t’adresse ce genre de regard ? Quand est-ce que les choses avaient changé à ce point entre vous ? Ton poing se serre violemment sur son téléphone mais tu restes dangereusement immobile. C’est le seul moyen de ne pas faire quelque chose que tu pourrais regretter, comme défoncer la vitre à coup de poing ou te jeter sur elle pour l’embrasser. T’es fiévreux, à fleur de peau, ça te ressemble pas. T’avais appris à garder tes sentiments sous contrôle, surtout depuis que tu avais quitté l’armée. Tu avais été l’ombre explosive de toi-même. Tu étais revenu en tueur mais un tueur n’avait pas sa place dans la vie civile. Tu avais eu toutes les peines du monde à dompter cette partie de toi et voilà que Moïra mettait tous tes états. Est-ce qu’elle se rendait seulement compte du pouvoir qu’elle exerçait sur toi ?

« C’est pas mon genre de parler pour rien. Parle-moi, Moïra. » Mais sa réponse te prend de cours, elle te laisse au dépourvu. « Pour en conclure que toi et moi c’était une erreur? Merci, je suis déjà au courant. » Ses yeux t’assassinent, t’essaies d’y lire ce qu’elle ressent vraiment. Est-ce que c’est ce qu’elle pensait ou est-ce que c’était ce qu’elle pensait que tu avais en tête ? Bordel, cette incertitude allait te rendre complètement dingue. Il n’y a qu’une seule façon d’en avoir le cœur net. Pour qu’elle s’ouvre, il va falloir que tu t’ouvres. Mais c’est pas inné chez toi, tout ton instinct te crie de ne pas le faire, de continuer de te protéger. Tu veux plus souffrir, tu as déjà trop aimé et trop souffert. Mais tu n’avais jamais su lui fermer ton cœur, malgré tous tes efforts depuis toutes ces années. Moïra serait ta fin, ce n’était pas possible autrement. Little sweet disaster. Tu t’apprêtes à lui dire que tu n’as pas le sentiment que c’était une erreur, que tu n’avais jamais eu autant l’impression d’être à ta place qu’avec elle dans ce lit. Mais elle en a décidé autrement, voilà qu’elle te fauche en plein vol avec sa déclaration. « Gabe est revenu. J’pensais jamais dire cette phrase un jour, mais il est là, bien vivant. » T’as le cœur qui te tombe dans les talons, comme une fichue pierre froide. Tout fait sens à présent. La place est déjà prise, encore et toujours. De fantôme, son mari était revenu d’entre les morts. Quelle vilaine ironie, quand toi tu te décidais enfin à ouvrir les yeux. Sans doute que tu avais trop tardé à enlever tes œillères. Peut-être que vous n’étiez pas fait pour être ensemble finalement. « Je suis content pour toi. » Ta voix est atone, tu as remonté très haut les murs derrière lesquels tu te caches continuellement. A quoi bon insister ? A quoi bon toner ? Elle ne veut pas de toi, elle ne veut même pas te parler. « J’veux juste que tu disparaisses de ma vie. C’est mieux, pour tout le monde. » Wow. Elle n’y va vraiment pas avec le dos de la cuillère. Tu laisses échapper un petit rire sans joie. Clairement, elle te déteste. On ne peut pas faire plus clair que ça. « Message reçu. » Tu commences à reculer, à t’éloigner sur le trottoir. Sa présence te fait bien trop mal à présent. « Tu peux toujours me détester mais on était deux ce soir-là, et moi j’étais veuf. Je ne devais rien à personne. C’est toi toute seule qui a décidé de trahir tes vœux. » C’était méchant, c’était bas mais c’est elle qui avait ouvert les hostilités. Tu étais venu en paix et elle avait piétiné tout ce qu’elle pouvait. Il n’y avait pas de raison que tu sois le seul à souffrir. Tu finis par tourner les talons pour t’éloigner.


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j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz) Empty
(#) Re: j’ai le cœur si gros, qu’il déborde. (baz)

 
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