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 push me up against the wall (jamal)


shades of town :: Philadelphie, USA :: Northern Liberties :: sweet home
Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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name : soleil plein.
faceclaim : gigi (© jamalou le sang)
âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
statut civil : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cet été c'est fini les conneries, cet été t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
occupation : lorsque la lune se lève sur philadelphie et que s'allument les néons, tu entres en piste ; danseuse dans un club chaud de la ville, tu fais rêver les âmes esseulées pour une poignée de billets. puis le jour, pour combler les heures trop longues, tu peins, dessines des œuvres qui finissent sur etsy.
habitation : #175A, polar street (northern liberties).
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nb de mots : un fragile équilibre entre 500 et l'infini.
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(#) push me up against the wall (jamal)
Mar 4 Aoû - 12:11

push me up against the wall
feat @jamal abalhadj et @chiara andrei
Tout s’était décidé très vite, comme toujours entre eux. Depuis le festival, cet été avait pris un goût de l’automne dernier, à retrouver les murs de l’appartement de Jax, la proximité des corps et des mots échangés sur l’oreiller, avant que, fidèle à elle-même, Chiara ne s’évanouisse dans la nature aussi rapidement qu’elle était arrivée. C’était comme s’ils étaient revenus près d’un an en arrière, comme si ces derniers mois n’avaient jamais existé, comme si ce qu’ils avaient partagé n’avait pas été entaché. Et cette mécanique était confortable, dans sa simplicité. Pas d’attaches, rien de convenu si ce n'est de justement ne convenir de rien – la seule règle étant tacite, de ne surtout pas s’éprendre de l’autre. Ils aviseraient au jour le jour, au gré de leurs envies, jusqu’à ce qu’elle se soit lassée de lui – ou lui d’elle, mais cette idée ne lui effleurait même pas l’esprit. Et elle s’efforçait de ne pas se poser trop de questions, ne pas trop songer à comment les choses tourneraient par la suite, à ce qu’il adviendrait si Jax récidivait, s’il s’avérait qu’il n’était finalement pas que vendeur chez Walmart. Car c’était toujours plus simple ainsi.

Tout s’était décidé très vite, et comme ça, ils avaient convenu qu’à dix-huit heures tapantes, elle serait chez lui. Cela leur laissait trois bonnes heures, allez, trois et demi si elle tirait sur la corde, avant qu’elle ne doive décoller pour le centre-ville ; ce serait plus que suffisant. Dix-sept heures moins le quart s’affichent sur l’écran de son portable, et elle se dit qu’il est peut-être temps pour elle de se bouger. Un coup d’œil dans le miroir, lorsqu’elle y croise son reflet, vient d’ailleurs confirmer cette idée. Car, profitant de ce jour de repos imprévu, Chiara s’est levée tard aujourd’hui, et a passé l’après-midi à peindre, installée en tailleur sur le sol de sa chambre. Alors forcément, le portrait n’est pas glorieux : ses cheveux emmêlés redressés en chignon au-dessus de sa tête, dans son t-shirt trop grand faisant office de pyjama, de la peinture plein les doigts – c’en est pas aussi, d’ailleurs, cette tâche bleue sur sa joue ? Il est clair qu’il faut faire un truc, là, d’autant plus que Jax, il avait l’air un peu saoulé par la fin de leurs échanges, un peu plus tôt, alors s’il la voit débarquer comme ça, sans doute qu’il va juste plisser le nez et lui claquer la porte au nez. C’est pas le but.

Alors direction la salle de bain. Passage express sous la douche, le reste de sa toilette qu’elle expédie au plus vite également, craignant de manquer de temps, et déjà le retour dans sa chambre. Et Chiara, elle se dit qu’elle va faire un effort, aujourd’hui, qu’il mérite un peu, miskin, puis même pour elle elle a envie. Pour autant elle peut pas vraiment s’habiller sexy, car sait-on jamais, si elle n’avait pas le temps de repasser chez elle avant d’aller bosser, elle est pas tranquille de se balader dans les rues de la ville en robe courte au beau milieu de la nuit – même si un gros jogging n’a jamais arrêté un détraqué non plus, mais bon. Alors à défaut, elle va chercher ce qu’elle a de plus joli dans son tiroir de lingerie, enfile par-dessus l’un de ses éternels jean mom et un chemisier, car il ne fait pas si chaud, pour un jour de juillet. Mais lorsqu’elle se dévisage dans le miroir, elle n’est pas bien différente de la normale, ce n’est pas ça qui risque de l’impressionner, aussi elle retourne dans la salle de bain, force un peu son maquillage habituel : son teint qu’elle travaille un peu, le regard qu’elle accentue plus que d’ordinaire, puis un rouge à lèvre nude, pour changer. Mieux.

Et elle est même en avance, Chiara, alors lorsque son regard se pose sur son lisseur, elle décide de prendre le temps pour ça, enfile quelques bijoux de pacotille et une paire de sandales à talons aiguilles qui feraient de ses pieds de la chair à saucisse si elle devait réellement marcher longtemps avec – ce qui ne sera pas le cas, Dieu merci. Et un sourire que lui renvoie son reflet dans le miroir. Là, il devrait être content, mais pourquoi elle se soucie de ça, même ? Qu’elle se trouve jolie c’est le principal, c’est ce qu’elle se martèle en attrapant son sac, et maintenant elle est en retard, parfait, la porte qu’elle claque dans son dos, marche d’un pas pressé vers l’ascenseur.

Rez-de-chaussée, rue, métro, rue, et la porte de l’immeuble de Jax. Flash-back du passé, cette nuit d’été qui lui revient en tête, cette nuit d’été où dansaient encore dans ses yeux les flammes de l’incendie, où son pyjama empestait la fumée. Cette nuit d’été où Jax l’a emmenée ici, qu’elle l’a vu enfoncer cette porte d’un coup d’épaules, que lorsqu’elle lui a demandé, il a expliqué avoir simplement égaré son pass. Probablement qu’il l’a toujours pas retrouvé, depuis. Mais elle, c’est bien sagement qu’elle enfonce le bouton de l’interphone. Jette un coup d’œil à son cellulaire, dix-huit heures dix. Ça va, il va pas saouler – si ? Et lorsque la porte d’entrée se déverrouille, elle gagne le hall, puis la cage d’escalier. Machinalement. A chaque pas sur les marches elle se maudit un peu plus d’avoir mis ces chaussures, mais bon, l’erreur est faite, et la jeune femme désormais parvenue à son étage, ses talons qui résonnent dans le couloir lorsqu’elle se dirige vers la porte de son appartement. Appuie sur le bouton de la sonnette, se cale dans l’encadrement de la porte en attendant que le prince de Philadelphie daigne lui ouvrir, et lorsqu’enfin le battant s’ouvre sous ses yeux, elle braque son regard droit dans le sien, demande en souriant :

- Tu veux toujours que je mette du piment dans ta vie ?


Dernière édition par Chiara Andrei le Sam 15 Aoû - 23:34, édité 2 fois
Jamal Abalhadjhors ligne x let me show you the way.Jamal Abalhadj


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âge : vingt-cinq ans, passé turbulent, avenir flou. Tu sais pas où tu vas mais tu traces doucement ta route.
statut civil : célibataire depuis des années, pas d'engagement, pas d'amour possible. T'es trop bousillé pour ça alors tu baises, beaucoup.
occupation : y'a eu l'épicerie familliale, puis la prison, trois long mois de prison. Assez long pour remettre les idées en place, devenir vendeur chez Walmart en sortant de ta cage. Mais y'a la flemme qui te guette depuis le début de l'été, l'envie de tout foutre en l'air qui pèse au dessus de ta tête. Alors tu sais pas, tu sais plus. Tu sais pas combien de temps tu vas tenir avant de tout foutre en l'air.
habitation : walnut hill, pas les jolies rues qui émerveillent les passants mais les rues un peu moins connue, les rues un peu moins bien fréquentés, C'est dans les bâtiments bien moins agréable à regarder que tu vis Jamal.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mar 4 Aoû - 13:39

push me up against the wall
feat @jamal abalhadj et @chiara andrei
De : Jamal Abalhadj
à : 212-324-4152

Bonjour Grant,
C’est Jamal, je suis malade donc je ne viendrais pas aujourd’hui et demain,
Je t’envoie mon arrêt par mail dès que je suis passé chez le médecin.
Bon courage à l’équipe.

Message tapé les yeux à peine ouvert, après que le réveil ait sonné et que la flemme ait attrapé ton col. Et déjà, tu t’rendors jusqu’à midi. C’est pas très professionnel comme comportementn tu le sais mais t’as une monté de flemme digne d’un Hossman en ce moment. Puis ça va, c’est la première fois que tu te met en arrêt depuis que tu bosses à Walmart, ils vont pas t’faire chier pour ça ? Si ? Bah tant pis ils ont qu’à te virer si ils sont pas content. Que tu penses l’esprit embrumé en fumant ta première clope et buvant ton premier café de la journée.

Fin de matinée passé ainsi à comater sur le canapé, jouer à la PlayStation pour faire passer le temps. Le début d’après-midi arrive et tu te dis que tu peux pas continuer à rien foutre comme actuellement. C’est pas possible, tu vas finir fou. Et c’est là que tu te mets à penser à elle, Chiara. Chiara et ses longues jambes trop douces, son souffle brûlant glissant sur ta peau à chaque fois que vos corps entre collision. Chiara qui te donne un coup de chaud, Chiara que t’as pas vu depuis quoi … ? Deux jours ? Tu sais même plus mais faut que tu la vois. Aujourd’hui. Au plus vite. Faut tu te vide l’esprit – et les couilles, aussi. Alors tu lui envoies un sms, sans grand espoir car cette meuf elle a toujours à faire. Et par chance, par tu ne sais quel putain de miracle elle est libre aujourd’hui. Alors tu sautes sur l’occasion, lui propose de vous voir un peu plus tard. Mais pas trop, car toi tu vois tes potes et elle aussi a des choses de prévu pour la soirée. Tout est carré, simple avec elle. C’est ça que t’apprécie avec cette fille, aussi compliqué fut elle à choper. Maintenant que vous avez repris vos p’tites histoires tout roule comme sur des roulettes et y’a plus de prise de tête. Chiara bien trop jolie, Chiara qui t’fait tourner la tête. Chiara qui finira par te lasser, comme bien d’autres avant elle. Mais tu t’en fous de l’après, tu te focalises sur maintenant et le fait que ses courbes te rendent fou pour le moment.

Alors maintenant que les plans sont préparés pour la deuxième partie de l’après-midi ne te reste plus qu’à te bouger pour aller chez ton médecin traitant et jouer les malades pour avoir tes deux jours d’arrêt. La comedia del arte qui va commencer. Faut que t’es l’air dans le mal, donc ni tu te rase et tu te coiffe pas non plus pour l’occas’. T’enfile juste un jogging, un t shirt large te lave les dents car wesh ? Faut pas abuser du bail et tu te casses. Dix minutes de marche jusqu’au cabinet médical, deux heures d’attentes pour tousser et jouer les faibles devant le docteur, récupérer ton papier et retourner chez toi.

Il est déjà dix-sept heures lorsque t’ouvres la porte de ton appartement. T-shirt que t’enlève direct et jette sur la table la plus proche, la faute à cette chaleur de fou, le fait que t’es marché vite par flemme de croiser quelqu’un pendant ton arrêt maladie. Sans attendre, tu files te doucher, laisse l’eau – enfin – te décrasser d’une nuit horrible, passer à tourner dans ton lit sans trouver le sommeil et de la chaleur que t’as enduré à l’extérieur. Dix minutes tout au plus passé sous le jet gelé avant de sortir de la salle de bain, enfiler un caleçon propre – pas comme ceux du mec à wejdene et ton bas de jogging de nouveau et là, t’es bien. Tout frais, tout propre. Calé de nouveau dans ton canapé à te rouler un joint lorsque ça sonne à l’interphone. T’attends que Chiara aujourd’hui, donc c’est forcément elle en bas. Alors sans même aller vérifier par la fenêtre si c’est elle devant l’immeuble t’appuie sur le bouton qui ouvre la porte du hall d’entrée, l’attend calé contre le dormant d’la porte les doigts et les yeux occupés à terminer ton rouler.

Des dizaines de secondes qui passent, peut-être une minute ou deux à tout péter. La molette qui craque contre la pierre du briquet et enflamme le bout tarpé, embrume instantanément d'une fumée blanchâtre et opaque ton palier. Et c’est à ce moment que l’ombre longiligne de Chiara se forme en arrière plan. Jolie poupée bien sapée qui s’présente sur le pas de ta porte. Des talons, une petite chemise et ses longs cheveux lissé paraissant encore plus long que d’habitude. Tu te demandes si t’as raté un sms, si quelque chose était prévu de spécial pour cette fin d’après-midi. Puis tu te rappelles que c’est pas ta meuf, que vous partez pas en date toi et elle. C’est que du sexe entre vous et qu’elle est peut-être aussi jolie car juste avant elle a vu son vrai mec. Des suppositions qui te traverse l’esprit mais ne s’installe pas au creux de ta tête. Tu t’en bats les couilles Jax, elle peut voir qui elle veut, faire ce que bon lui semble de son cœur tant que son cul te revient. Jolie poupée qui s’approche – est trop proche de toi lorsque le nuage de fumée se dissipe autour de son beau visage. Chiara qui connait ses atouts, sait s’en servir. Et tu souris en coin, arque légèrement un sourcil et garde ta position détendu contre la porte en l’écoutant reprendre légèrement les mots de votre conversation par sms. Tu passes alors une main sur ta barbe de plusieurs jours, rugueuse. Le genre de barbe qui fait grincer les dents les nanas lorsque tes joues effleurent les leurs.

- Un peu plus tôt ouais … Là j’sais plus trop, pourquoi ? Tu penses pouvoir le faire ? A l’aide de quoi ?

Salopard que t’es, le rôle qui te sied le mieux. Tu fais l’mec, fait comme si tu ne voyais pas les efforts qu’elle a faits – peut-être – pour toi en sortant l’artillerie lourde. Car franchement, elle est magnifique Chiara ce soir. Une frappe, un putain de missile atomique qu’est planté devant ta porte. Surement la plus jolie des nanas que t’as pu te taper dans ta vie. Et en étant habillé, tes yeux qui doucement glisse dans le décolleté de sa chemise, à la recherche d’un indice sur ce qu’elle porte en dessous la première couche d’habit. Mais non, tu vois rien, dommage pour toi. Le joint que tu cales entre tes lèvres tandis que tes doigts viennent un peu trop aisément et agilement attraper la main de Chiara, la fait tourner sur elle-même comme si tu jugeais la marchandise avant de la relâcher, la laisser passer dans l’appartement et refermer la porte derrière elle.

- Pas mal, pas mal … Aller, vas-y j’te laisse rentrer ça va mais j’attends quand même d’en voir un peu plus. Et tu m’excuseras, je me suis déjà mis à l’aise personnellement.
Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mar 4 Aoû - 14:56

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Y a l’assurance dans sa démarche lorsqu’elle s’avance jusqu’à lui pour se poster juste sous son nez. Pour braquer ses yeux dans les siens, prendre seulement le temps de le détailler, lorsque le nuage de fumée s’est dissipé. Jax et ses cheveux coupés trop court, Jax et sa barbe de trois jours. Jax torse nu, seulement vêtu d’un jogging, en fait, alors c’est clairement deux salles deux ambiances entre eux. L’archétype de la flemme sous ses yeux, lorsqu’elle a fait bien trop d’efforts pour une tenue de journée. Et pourtant, il reste mieux qu’elle, Jax. Magnifique sans artifices, sans avoir besoin de passer des heures et des heures dans la salle de bain pour s’arranger, et forcément c’est irritant. Pour autant, il en faudrait plus pour la faire flancher. Sourire confiant qui se dessine lorsqu’elle se réfère aux messages échangés, ose, malgré le fait que le garçon semblait si bien agacé lorsqu’elle a définitivement reposé son téléphone. Ses doigts qu’elle voit glisser sur sa barbe, à son tour d’arquer un sourcil lorsqu’elle l’entend lui répondre qu’il ne sait plus trop désormais, lui demander comment elle compte s’y prendre pour « mettre du piment – à défaut de paillettes – dans sa vie ».

- J’aurais pu te le dire, mais t’as l’air si peu enthousiaste à cette idée que j’suis pas sûre que ça en vaille la peine…

Moue dubitative qui se dessine, et les épaules qui se haussent – car Chiara, elle n’est pas là pour ceux qui ne sont pas convaincus de vouloir d’elle. Puis ce n’est pas comme si ses vêtements, son maquillage, ses cheveux bien coiffés n’hurlaient pas qu’elle fait déjà un effort, aujourd’hui. Au nom de quoi ? Elle-même ne sait pas trop, tout ce qu’elle sait c’est que Jax essaie seulement de lui faire verbaliser ces évidences tacites, alors même qu’il sait, elle sait, tout le monde sait. Mais il est comme ça, le jeune homme, à toujours faire chier son monde, vouloir les pousser à cracher des vérités qu’ils auraient volontiers gardé pour eux. Elle l’a bien saisi, ça, depuis le temps.

Y a ses billes couleur d’onyx qu’elle sent plonger dans son décolleté, de la même manière qu’une minute plus tôt, ses yeux à elle glissaient sur son torse tatoué, et Chiara, elle sait même pas ce qu’il voit ou non. Probablement rien de bien intéressant, car déjà son regard se détourne, et sa main attrape la sienne, la fait tourner entre ses doigts. Et elle le laisse faire, sans toutefois comprendre ce qu’il fait précisément, où il veut en venir ; ce n’est qu’une fois un tour complet achevé, lorsqu’elle surprend son regard occupé à la détailler, qu’elle saisit qu’il était ni plus ni moins en train de l’évaluer. Sérieusement ? Y a les yeux qui roulent vers le ciel lorsqu’elle comprend cela, entend ses mots, et elle répond en s’avançant dans cet appartement qu’elle connaît trop bien :

- Encore heureux ? T’avais pas l’intention de me laisser à la porte, non plus… ? Puis c'est pas avec ce genre de remarques que tu vas obtenir quoi que ce soit de moi, hein...

Œillade qu’elle lui lance, elle jouerait presque les scandalisées mais plaisante, dans le fond, car elle sait que lui-même rigole. Le canapé vers lequel elle se dirige pour s’asseoir, pose son sac avant de se pencher pour ôter ses sandales. Y a pas à dire, y a vraiment des talons plus confortables que d’autres, et ceux-là n’en font clairement pas partie. Les attaches qu’elle défait machinalement, regarde plutôt Jax, enfin non, se permet de le détailler comme lui vient de le faire avec elle, puis parce qu’il le dit lui-même, de toute manière : il s’est mis à l’aise. Aussi ses iris azurés glissent sur son torse tatoué, jusqu’à l’élastique de son jogging qui dissimule tout du reste ; remontent alors vers son visage, ses yeux aux cils trop longs, taillés en amandes subtiles, ses lèvres entre lesquelles se perd le bout de son pétard, ses lèvres qui trop souvent s'étirent en rictus paresseux. Il est beau, et il le sait, et il en joue sans quoi ce ne serait pas drôle.

- Je vois ça… T’as déjà eu le temps de te changer après le boulot ?

Curiosité dans la voix, elle pensait presque qu’il viendrait de rentrer lorsqu’ils se verraient, que c’est pour cette raison qu’il ne lui avait pas proposé plus tôt. Mais tant mieux, c’est pas plus mal comme ça ; au moins cela lui a-t-il laissé le temps de peindre à sa guise, bien entamer une toile de plus qui finira entassée dans un coin de sa chambre trop pleine, en attendant qu’elle se décide à réellement prendre sa vie en main. Les talons désormais défaits qu’elle abandonne dans un coin, détend ses pieds meurtris avant de venir croiser les jambes, pose un coude sur l’accoudoir du canapé, la joue nonchalamment calée dans le creux de sa main.

- Alors dis-moi tout, t'as fait quoi de beau aujourd'hui ?

Et le sourire qui se dessine, joueur. Conversation de bas étage qu'elle lui fait, conversation dont elle n'a cure, en réalité. Se délecte simplement de ne pas lui donner immédiatement ce qu'il veut, à lui qui « attend manifestement d'en voir plus » pour juger de si elle peut rester ou non. Car elle est comme ça, Chiara : elle vient, elle se fait belle, mais une fois arrivée elle se plaît à se faire désirer. Au moins un peu, au moins un minimum. Pour la forme.

Ce jeu du chat et de la souris qu'elle affectionne un peu trop,
qui s'est fait sa marque de fabrique,
avec le temps.
Jeu qu'elle ne lâcherait pour rien au monde,
encore moins avec lui.
Jamal Abalhadjhors ligne x let me show you the way.Jamal Abalhadj


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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mar 4 Aoû - 21:05

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Si t’étais un autre mec, surement que tu t’sentirais con dans ton jogging trop large face à une si belle plante. Ouais… Vraiment tu devrais te sentir bête, regarder tes pieds et bafouiller comme un gosse face à la plus jolie fille du collège. Mais t’es trop fier pour montrer un quelconque trouble, bégayer devant sa beauté même si elle peut te décontenancer. T’es pas Alexandre pour agir d’la sorte toi au contraire t’es un peu plus arrogant encore. Fume ton pétard comme si de rien était, te permet de lui faire croire que t’es plus aussi chaud que tu l’étais pendant que vous vous textotiez plus tôt dans la journée.

Yeux qui roulent, inlassablement. Vos palabres qui se succèdes juste pour alimenter la conversation, changer des fois où vous n’échangez pas un seul mot et seulement vos corps s’expriment à vos places lorsque vous vous retrouvez comme des voleurs. On pourrait presque croire à un p’tit couple en vous voyant faire tout ceci. Un peu plus encore lorsque tu fais tourner Chiara sur elle-même comme une ballerine tournerait sur une douce mélodie dans une boite à musique. Car c’est mignon vu de l’extérieur, un voisin qui passerait par là s’dirait « putain Abalhadj enfin il fait autre chose que de casser des culs, enfin il a trouvé une nana. » mais c’est faux, c’est que de la mascarade. Une jolie mascarade, car elle est magnifique Chiara, encore plus lorsqu’elle sourit et joue la carte de la fierté et de la fierté en s’imposant dans son appartement comme si elle était maîtresse des lieux. Chose que tu la laisse faire, refermant cette foutue porte derrière elle et matant son joli fessier se balader de gauche à droite à chaque pas qu’elle fait.

- Qui dit que d’nous deux c’est pas toi qui ne va pas obtenir ce que tu veux ?

Sourcil toujours arqué, toujours ce petit air prétentieux sur le faciès. Pourquoi les femmes croient toujours qu’elles ont l’pouvoir ? Qu’elles tiennent entre leurs jolies mains manucurées les couilles des hommes. Comme si vous étiez incapable de leur résister, incapable de leur dire non. Ça s’rait une belle leçon de vie à donner ça, mais pas aujourd’hui, pas avec toi. T’es pas un moralisateur, tu fais bien trop de connerie et t’as bien trop envie de lui faire sa fête pour gâcher ta chance. Alors tu la laisse parler Chiara, la laisse croire qu’elle tient les rênes. Jolie blonde qui se faufile jusqu’à ton canapé, s’assoit et se met déjà à défaire les attaches. Tes grands yeux noirs qui se perdent sur ses chevilles, ses pieds rougis.

- Quel dommage que t’enlève déjà les talons, c’est le seul truc que j’t’aurais autorisé à garder ce soir …

Air déçu que tu prends le temps d’une minute avant de faussement t’excuser auprès de Chiara pour ta tenue décontractée qui détonne face à la sienne. Et d’ailleurs ça semble un peu l’étonner la blonde que t’ai déjà eu le temps de te changer après le travail. Ah si seulement elle savait … Si seulement elle savait que c’est la flemme qu’a attrapé ton colbac aujourd’hui et que c’est uniquement grâce à ça que t’as du temps à lui accorder. Car surement que t’aurais fini à vingt-heures, le temps de rentrer, d’bouffer et te laver qu’il aurait été l’heure pour elle d’aller bosser à l’hôtel. Et impossible de la faire manquer le boulot à elle, impossible qu’elle vous choppe une petite clé de chambre pour que vous fassiez vos bail sur place. Et t’hésite à en parler de ton absence, de cette flemme qui te ronge petit à petit mais tu finis par le faire.

- J’suis pas aller bosser aujourd’hui en fait, j’étais fatigué donc j’me suis mis en arrêt pour la fin de la semaine …

Epaules que tu hausses tout en te dirigeant vers ce qui est censé te servir de « balcon » tout juste la place pour ton corps, juste assez pour te poser dessus, caler tes bras ou bien ton cul sur la rambarde de fer forgé. Position que t’adoptes d’ailleurs, le cul et le bas du dos posé sur la rambarde et les yeux rivés vers Chiara qui te demande ce que t’as bien pu foutre de ta journée.

- J’ai dormi, j’étais trop fatigué après j’suis allé chez le docteur et là j’viens de rentrer. Ça passe trop vite en vrai le temps et toi ? T’as fait quoi vu que tu bossais pas ?

Le roulé que t’amène à tes lèvres, regard plissé vers la jolie blonde assise à quelques mètres de toi. Et tu lui souris, lui montre le joint que t’as entre les mains et ajoute en ricanant :

- T’as vu j’fume à la fenêtre, je me suis plié à tes règles. Vous êtes contente madame la marquise ? J’espère que la récompense sera à la hauteur de mes efforts.
Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
statut civil : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cet été c'est fini les conneries, cet été t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
occupation : lorsque la lune se lève sur philadelphie et que s'allument les néons, tu entres en piste ; danseuse dans un club chaud de la ville, tu fais rêver les âmes esseulées pour une poignée de billets. puis le jour, pour combler les heures trop longues, tu peins, dessines des œuvres qui finissent sur etsy.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mer 5 Aoû - 21:10

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Adonis insupportable, inarrêtable. Elle s’efforce de se faire désirer, insuffler quelque enjeu à cet échange, et d’un souffle il fait tout s’effondrer comme un château de cartes. Foutu Jax. En un tour de main il parvient à retourner la situation, et un instant elle se mord la lèvre, rétorque sans daigner le regarder :

- Parce que je te connais.

Réponse audacieuse, réponse qui en agacerait plus d’un, en piquerait plus d’un dans son ego masculin. Pourtant, elle n’a pas tort, Chiara : dans les faits c’est lui qui s’est battu pour son attention au cours de ces derniers mois, dans les faits jamais il ne l’a invité chez lui pour faire autre chose que s’épuiser sur le divan. Alors quoi, t’essaies de me faire croire qu’on va juste papoter, manger un morceau et que je vais tranquillement rentrer chez moi ? Pas à moi, Jax, pas à moi… Et face à son silence, persuadée de sa victoire, elle se laisse choir sur le fameux divan. Celui qui a dû en accueillir bien trop avant elle, connaissant le personnage – c’est quand la dernière fois que t’as baisé une fille là où j’viens de m’asseoir, Jax ? Car elle n’est qu’un pion sur l’échiquier de ses conquêtes, qu’une jolie fille parmi tant d’autres qui passe entre ses mains tatouées, et elle le sait. Tant pis, car dans le fond Chiara elle aimerait se sentir spéciale, se sentir importante pour au moins quelqu’un, être cette femme qui fait la différence, qui hypnotise d’un regard, se rend indispensable par une poignée de mots ; mais tant mieux, car tout sera plus simple ainsi, nulle attache, nuls sentiments, seuls leurs soupirs bruts dans l’appartement exigu. Et lorsqu’elle se penche pour défaire les boucles de ses sandales, il souligne qu’il s’agit de la seule chose qu’il l’aurait autorisé à garder ; haussement de sourcils, son regard qu’elle vient croiser lorsqu’elle lui demande :

- Je devrais peut-être les remettre, alors… ?

Comme si elle allait le faire, lorsqu’en réalité, y a pas plus galère que d’ôter un jean avec des chaussures pareilles au pied. C’est physique, y a un truc qui passe pas, le talon qui se prend dans la jambe de coton, mais cette information elle la garde pour elle, car Jax il n’est pas là pour entendre ça. Qu’il va encore râler qu’elle est « claquée à ce jeu », aussi elle l’écoute plutôt s’excuser pour sa tenue, s’étonne de le voir déjà à son aise malgré l’heure pas plus tardive que ça. Et il prend son temps pour lui répondre, le jeune homme, l’hésitation perceptible dans cette poignée de secondes et Chiara qui ne saisit pas bien ce qui le pousse à douter autant. Qu’est-ce que tu ne dis pas, Jax ? Mais apparemment c’est seulement une flemme chronique, le manque de motivation qui l’aura poussé à se rendre plus malade qu’il ne l’est, juste pour échapper aux rayonnages de Walmart. Et y a un petit sourire amusé qui se dessine lorsqu’elle comprend que ce n’était que ça, que c’était juste pour ça qu’il semblait si incertain, tout d’un coup. Comme un gamin qui oserait pas cracher qu’il a séché le cours de maths.

- C’est tout ? T’avais peur que je t’engueule, ou quoi ?

Et le regard qui se fait rieur, elle se doute bien que non, qu’il a certainement pas peur d’elle, le jeune homme. Et Chiara, elle prend tout cela à la légère. Ne perçoit pas que ce n’est que le premier pas d’une possible dégringolade, que la lassitude que lui inspire son travail pourrait très bien le pousser à retomber dans la facilité du trafic, à terme. Poupée aveuglée par ses efforts de ces derniers mois, sans plus s’attarder sur ce sujet elle lui demande comment il a occupé cette journée de repos imprévu, la tête qu’elle vient caler dans le creux de sa main, prête à écouter sa réponse. Journée apparemment passée à dormir, se rendre chez le médecin et rien de plus, faute de temps, et le regard qui se fait soupçonneux lorsqu’il se braque sur le jeune homme, souligne, comme si elle ne savait pas pertinemment que ce rendez-vous chez le généraliste était une vaste fumisterie, en s’étouffant à moitié avec son nom de famille comme chaque fois qu’elle se risque à le prononcer :

- Vous ne m’avez pas l’air bien malade, monsieur Abalhadj… Nan mais en vrai, comment ça se fait que t’étais mort comme ça ? T’as eu une nuit agitée ou quoi ?

Et par agitée elle n’entend pas ses insomnies qu’elle connaît bien, pour avoir partagé son quotidien et avec lui son lit pendant plus de deux mois. Non, elle se demande juste s’il était accompagné la nuit dernière, suffisamment pour à peine fermer l’œil, ne même pas se sentir en état de passer sa journée à Walmart. Et ce n’est qu’une fois ses petites questions posées qu’elle se décide à répondre à la sienne, s’enfonce un peu dans le canapé, les bras croisés sur sa poitrine.

- Je me suis réveillée tard, et après j’ai bossé sur une toile… Rien de bien exceptionnel, quoi.

Pour elle, du moins, son quotidien parsemé de réveils tardifs et de traces de peinture. Vie étrange qu’est la sienne, et ses prunelles azurées qui se perdent sur le jeune homme installé au balcon, roulent déjà vers le plafond à l’entente de ses mots.

- Tu fumes bien où tu veux…

Car c’est pas elle qui va râler de le voir fumer, que ce soit joint ou simple cigarette. Les effluves qu’elle tolère, goûte même, parfois, lorsque l’alcool coule dans ses veines et se prête à la fête. C’est seulement son ancienne coloc’ qui supportait pas qu’il fume à l’intérieur, mais c’est du passé tout ça, une période révolue, plus encore lorsqu’il est ici chez lui. Pourtant, elle demande, l’air intrigué :

- Car t’attends une récompense ? Dis-moi tout hein, je vais voir ce que je peux faire…

Jamal Abalhadjhors ligne x let me show you the way.Jamal Abalhadj


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statut civil : célibataire depuis des années, pas d'engagement, pas d'amour possible. T'es trop bousillé pour ça alors tu baises, beaucoup.
occupation : y'a eu l'épicerie familliale, puis la prison, trois long mois de prison. Assez long pour remettre les idées en place, devenir vendeur chez Walmart en sortant de ta cage. Mais y'a la flemme qui te guette depuis le début de l'été, l'envie de tout foutre en l'air qui pèse au dessus de ta tête. Alors tu sais pas, tu sais plus. Tu sais pas combien de temps tu vas tenir avant de tout foutre en l'air.
habitation : walnut hill, pas les jolies rues qui émerveillent les passants mais les rues un peu moins connue, les rues un peu moins bien fréquentés, C'est dans les bâtiments bien moins agréable à regarder que tu vis Jamal.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Sam 8 Aoû - 21:14

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Tu pourrais la contredire Chiara, lui dire qu’elle te connait pas et qu’elle est loin – non elle est même, très très loin du compte à ton sujet. Car elle n’a eu qu’un infime aperçue de la personne que t’es, c’est presque le meilleur de toi qu’elle a pu côtoyer depuis qu’elle te connait. Le Jamal le cœur sur la main, aidant une pauvre fille sauvée des flammes un soir de pleine lune, le cul posé sur le macadam de sa ruelle sale et enfumée. Le Jamal qui l’a aidé à faire ses papiers, lui qui l’a embrassé – le premier –  un soir tandis qu’il se faisait chier, qu’elle était là à jouer de ses charmes à ses côtés sur l’canapé, celui qui lui a couru après aussi, des mois après sa sortie de prison, après l’avoir croisé par hasard. Alors ouais, elle se croit au-dessous de tout Chiara, croit que tu feras toujours tout te la taper. Et en vrai, y’a peut-être mais vraiment p’t’être un peu de vrai dans ce qu’elle dit si t’arrête de te la jouer macho, que t’enlève ta fierté d’arabe. Pas dans l’fait qu’elle te connaisse, mais ouais, peut-être que tu serais pas capable de simplement rester là, face à cette jolie fille qui te veux autant que tu la veux et ne rien faire avec elle.

Alors tu dis rien, même si tu reconnais dans ta tête que y’a un peu de vrai dans les cinq mots qu’elle vient de prononcer la grognasse. Cigarette que t’apportes à tes lèvres, les yeux rivés à l’extérieur vers l’asphalte des mètres plus bas. Jusqu’à l’entendre faire du bruit sur le canapé, voir du coin de l’œil qu’elle se démène pour enlever ses talons. Alors tu fais ton macho, lui dit qu’elle aurait dû les garder et trop sagement – bien trop pour que ça soit sincère avec elle – elle te demande si elle doit les remettre et tu souris, ce sourire en coin si prévisible, si toi.

- Si seulement t’étais aussi docile …  

Si seulement... Sauf qu’elle ne l’est pas, tu le sais, elle le sait. Chiara dont t’évites le regard dès lors cette conversation terminée, qu’elle te demande comment t’as organisé ta journée. Les questions que t’aimerais évité, les questions qui te poussent à pas répondre tout de suite. Juste le temps de savoir si tu dois balancer la vérité ou pas. Et tu finis par l’faire, lui dire que t’avais la flemme, que t’étais fatigué. Tout ça sans la regarder, comme si tu craignais sa réaction, craignait qu’elle se braque contre toi la poupée. Et si elle le faisait ? Si elle commençait à te casser les couilles Chiara ? T’as la flemme d’avance, l’envie de la baiser sans accrochage pour ce soir. Et surement que tu redoutais pour rien sa réaction car elle s’en bat absolument les couilles la blonde de ce que t’as pu inventer pour ne pas aller bosser. Et ça te rassure sur vos pratiques, te réconforte dans le fait que vous avez vraiment aucun compte à vous rendre. Y’a pas d’amour, pas de sentiment. Finley s’fait des films quand il te demande tous les quatre jours si t’es love de cette meuf.

Y’a rien entre vous, que des soupirs de plaisirs,
Des caresses et des préliminaires sur ce divan.

- Non, j’attendais rien. Au contraire, heureusement tu réagis pas j’me poserais des questions sinon.


Car c’est pas ce genre de relation que vous cherchez, que vous avez tous les deux. Ça serait trop compliqué si les conditions changeaient. T’es pas fait pour l’amour, la routine et les disputes qu’un couple lambda demande. Tu veux que le meilleur Jax, la baise et rien d’autre. Les conversations, les mots que vous échangez avant c’est juste pour la forme. Est-ce qu’elle en a réellement quelque chose à foutre de savoir si t’étais malade ou pas ? Tu n’penses pas. Elle s’en fout de toi Chiara, comme toi tu t’en fous de tout sur cette Terre.

- Ouais un peu, j’ai pas dormi quoi mais rien de nouveau.

Un léger haussement d’épaules que tu lui sers, l’air las. Car c’est le quotidien ça, si tu dors une nuit sur sept à poing et yeux fermés c’est un miracle. Toi la nuit, tu cogites, la nuit tu fais des crises de panique et d’insomnie. La nuit, c’est mieux que tu sois seul c’pas pour rien que tu privilégies de coucher chez les meufs que tu fréquentes plutôt que chez toi. Au moins tu peux t’en fuir, au moins tu peux cacher que la nuit ça n’va pas. Et à ton tour tu lui demandes ce qu’elle a pu faire de sa journée, plus par politesse qu’autre chose. Elle a fait de la peinture et t’hoche de la tête pour faire comprendre que t’as bien écouté ce qu’elle disait sans ajouter pour autant un mot. Car comme elle dit, y’a rien d’exceptionnel à ça, c’est son quotidien la peinture à Chiara. Ce qui est moins exceptionnel c’est que tu fumes à l’extérieur, et tu le fais remarquer ça. Comme un p’tit garçon fier de son abominable dessin fait de petit bonhomme aux bras bâtons et aux têtes déformés. Jolie poupée qui fait rouler ses opalescences azurées, t’assure que tu peux bien fumer ou bon te semble dans ton appartement. Et tu souris, roule à ton tour des yeux pour mieux la refaire encore en disant nonchalamment :

- Moi qui faisais un effort … Je vois que c’est pas si bien accueilli … Ca m’apprendra à jouer les gars bien.

Mégot que tu jettes par la fenêtre sans te soucier d’où celui-ci finira sa course, éteint ou allumé. Gosse mal éduqué. Et déjà tu t’approches, vient t’asseoir au côté de la blonde sur le canapé tandis qu’elle te demande si t’attendais une récompense de sa part, un petit lot d’encouragement pour faire des choses que tu ferais pas en temps normal. Et t’hausse les épaules, glisse ton bras sur le dossier du canapé et la regarde dans les yeux :

- P’t’être pas une récompense mais j’sais pas … ? Un p’tit encouragement ?

La tête que tu penches l’air penaud un instant avant de la redresser, sourire de p’tit con sur le bout des lèvres. Chiara que t’examines de tes prunelles foncés. Le regard qui glisse, glisse encore et toujours sur sa poitrine et de but en blanc t’ouvres de nouveau la bouche laisse sortir d’entre tes lippes :  

- Et si tu commençais par enlever cette chemise … ? Il fait chaud un peu en plus, non ?

Les doigts qui glissent jusqu’à son décolleté, s’égarent sur le premier bouton de sa chemise pour le défaire. Tu perds pas de temps Jamal, tu te crois tout permis mais faut dire que vous vous retrouvez en cette fin d’après-midi pour ça, vous avez trop discuté à ton gout là. Et t’es pas doué toi avec les mots, t’es pas doué pour parler avec les gens.

Tu veux rentrer dans le cœur de l’action,
le vif du sujet.

Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Sam 15 Aoû - 23:29

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Si seulement t’étais aussi docile… Tu crois vraiment, Jax ? Tu penses vraiment que ça te plairait tant, que j’me plie à tes moindres désirs, rapplique dès que tu me siffles ? Moi j’pense pas. J’pense que je serais comme ça, ça fait déjà longtemps que tu te serais lassé de moi. Que t’aurais tiré ton coup et puis c’est tout. Mais c’est que mon avis. C’est que mes pronos. Pensées qu’elle garde pour elle, en sécurité dans un coin de sa tête. S’intéresse plutôt à sa journée, le brun qui se fait fuyant, elle se permet de le souligner. Mais paraît qu’y a rien, que son manque de réaction le rassure plus qu’autre chose, en réalité. Alors elle hoche la tête, demande pour plaisanter s’il a eu une nuit agitée, mais lorsqu’il lui répond par la positive, son air las lui hurle que ce n’est pas pour les bonnes raisons. Jamal qui dort mal, même seul, même volontairement. Y a trop de nuits qu’ils ont partagé où elle se réveillait en sursaut à cause d’un bruit dans la rue ou dans les entrailles de l’immeuble, et qu’elle le trouvait à ses côtés, les yeux grand ouverts à fixer le plafond. Et manifestement cela ne s’est pas arrangé, loin de là, alors pour tenter d’alléger un peu les choses elle rétorque :

- Moi qui pensais que c’était ma présence qui te tenait éveillé…

La voix gonflée d’orgueil, vaniteuse Chiara qui se prête une importance telle qu’il n’aurait plus osé fermer l’œil à ses côtés. Mais c’est pour rire, seulement pour rire, et la conversation qui dévie vers elle et sa journée, le sujet à peine expédié qu’il lui fait remarquer fumer à l’extérieur, comme s’il attendait quelque chose venant d’elle lorsqu’il se trouve chez lui, peut bien faire ce qui lui chante, d’autant plus sachant qu’elle n’a jamais spécialement eu de problème avec ce genre d’odeur. Et elle le lui fait remarquer, d’ailleurs, les opalescences qui roulent de le voir faire tant de manières, celles du jeune homme qui s’agitent en écho face à elle. Apparemment il faisait un effort Jamal, jouait le « gars bien », apparemment aussi il est plus trop chaud pour continuer à si bien se comporter à l’avenir, déçu par l’accueil qu’elle réserve à ces belles actions.

- Si tu dois faire des efforts c’est pas sur ce plan-là que je les attends, Jax…

Fais-moi plutôt des jolis cadeaux, des qui brillent, reflètent des étoiles par myriades dans le bleu de mes yeux ; ou déploie-la au lit toute cette belle énergie, lorsque nos corps s’épuisent et que tout s’affole à l’intérieur. Mais que tu fumes dehors ou sous mon nez, j’pourrais pas moins m’en soucier – c’est pas comme si tu l’avais jamais fait, de toute manière. Le mégot calciné, consumé qu’il envoie déjà dans les méandres du vide – va savoir où il va atterrir –, vient s’échouer à ses côtés sur le canapé. Et y a le regard qui se fait curieux lorsqu’elle lui demande s’il attendait quelque chose, une récompense, n’importe quoi pour ce maigre geste. Son bras qu’il abandonne sur le dossier du canapé, suggère un petit encouragement, et les sourcils qu’elle hausse un peu, demande l’air de rien :

- Vraiment… Du genre… ?

Et le regard qui se braque dans celui de l’autre, topaze sur onyx, feu contre glace. Car quelque chose vient de basculer, et elle le sait. Il le sait. Tout le monde le sait. Ils ont délaissé les mondanités de la conversation pour céder la place à ce pourquoi ils sont réellement là : l’attraction brute, la danse des corps dans l’air moite de cet appartement de Philadelphie. Prunelles sombres qui se désintéressent de son visage, qu’elle sent fondre droit dans son décolleté – se heurter à la barrière du tissu, sans doute, car déjà il suggère qu’elle se déleste de son chemisier, égare ses doigts sur le premier bouton. L’ombre d’un sourire qui se dessine en le voyant faire, le ton qui se fait pourtant trop innocent lorsqu’elle lui répond :

- Il fait chaud, tu trouves ? Moi ça va…

Calomnies, et comme pour contredire ce mensonge éhonté elle se penche elle-même sur ce chemisier, en défait doucement les boutons. Les gestes qui se font lents, et le regard qui trop souvent s’égare vers son visage, comme pour mieux encore perdre son temps. Chiara toujours pressée qui peut faire preuve d’une langueur usante lorsque l’envie lui prend, la lueur joueuse dans le regard lorsqu’elle essaie de deviner de combien de temps elle dispose encore avant qu’il ne s’impatiente pour de bon. Et le vêtement enfin ouvert, elle se redresse, se relève, vient se planter devant lui, soutient son regard tandis que ses doigts font glisser l'étoffe sur ses épaules – dévoilent enfin pleinement le soutien-gorge en dentelle fine. Chemisier qui atterrit au sol dans un bruit de tissu étouffé, dans le silence de l’appartement ; regard toujours rivé sur lui lorsqu’elle demande, ses doigts jouant nonchalamment avec le bouton de son jean :

- Il fait peut-être encore un peu chaud, là, qu’est-ce que t’en penses ? Parce que moi je me tâte…

Petite moue qui s’esquisse, l’illusion d’une décision qu’elle agite sous son nez, lorsqu’en réalité c’est déjà tout vu : quelques instants plus tard elle détache le bouton de son pantalon, le laisse glisser le long de ses jambes effilées avant de s’en dégager, faire un pas vers lui. Rompre cette distance minime, ridicule, pour venir trop naturellement s’installer sur ses genoux, ses jambes de part et d’autre de lui – dans une posture on ne peut plus équivoque. Et y a ce putain de sourire joueur qui ne la quitte pas, toujours pas, encore moins lorsqu’elle passe une main sur son torse, demande dans un souffle :

- Je pense que je t'ai assez encouragé là, nan... ?
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Dim 16 Aoû - 22:09

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Des efforts, tout le monde en attend de toi t’as l’impression. Encore et toujours. Comme si t’étais jamais assez bien, comme si l’amélioration n’était pas quelque chose qui petit à petit se peaufine. Au fil du temps ; des années qui coulent et des épreuves que tu traverses. Ta tante a toujours attendus que tu deviennes le fils parfait, que tu sois à l’image des figures masculines de cette famille. En vain, tu n’seras jamais comme eux. Car t’es pas un Tâhir, que toi dans tes veines le sang qui s’écoule c’est celui d’un chien, d’un homme sans race. Image dégradante de toi-même qui te force à toujours te remettre en question, dans les moments les plus improbables. Comme maintenant, face à une Chiara au sourire trop grand, le regard trop brillant. Chiara qui n’attend rien de toi en réalité, Chiara qui veut juste que tu la chérisses comme si elle était l’unique fille dans ce putain de monde le temps de quelques heures.

Alors t’arrête de réfléchir, met ton cerveau en pause deux secondes. Oublie les efforts que tu dois faire dans cette putain de vie, t’efforce à sortir de tes songes pour revenir à cette réalité qui fait plaisir. Y’a quand même une jolie fille sur ton canapé aux mœurs légère qui attend de toi que tu fasses le job. Ainsi tu reprends le contrôle Jax, c’est le sourire en coin et les yeux rivé vers elle et son joli minois de petite poupée que t’entreprends les choses. Fini les conversations guindées, faussement intéressé pour interagir comme si vous en aviez réellement quelque chose à foutre de la vie et du quotidien de l’autre. Tu passes aux choses sérieuses, sous entends que t’attendais une récompense de sa part quand t’agitais fièrement ta clope à la fenêtre. Une récompense… Un peu comme un clebs qui attend sa friandise. Et peut-être que tu l’es un peu son chien à cette garce. Tu te plies à ses horaires, te plie à sa vie, ses humeurs. Mais tu te l’avouera jamais ça, tu préfères te conforter dans l’idée que tu gères la situation, que ça se passe exactement comme tu le veux et l’entends.

- Du genre … J’sais pas moi Chiara tu poses trop de question… J’suis sûr tu m’connais juste assez pour savoir quoi faire …


Petit rire qui s’échappe d’entre tes lippes, la langue qui passe un instant sur la lèvre inférieur pour l’humidifier. Puis te vient cette idée, cet éclair de génie et accuser la chaleur pour lui tendre la perche, l’aider à se déshabiller. Chiara qui minaude, joue les naïves sous tes yeux, faits comme si elle n’avait pas compris ou tu voulais en venir. Et tu roules des yeux, te rapproche alors un peu d’elle. Car si elle ne comprend pas par la manière douce, alors tu vas un peu plus entrer dans le vif du sujet. Les doigts qui s’éparpillent un instant contre le bouton de sa chemise ; le cœur qui s’étrique lentement mais surement au creux de la cage thoracique lorsqu’elle-même vient tout doucement défaire les suivants. Tu suis alors chacun de ses gestes du regard, sagement. P’tit con que t’es hypnotisé par la vénus qui se dessapes devant toi. Les grains de beautés sur sa poitrine et son buste qui petit à petit apparaisse par dizaine, la finesse de sa taille que t’as déjà envie d’attraper des deux mains. Putain, elles te démangent les mains, les doigts qui picotent déjà d’impatience et pourtant tu la laisse faire son petit spectacle, te délecte, aspire chaque particule de cette ambiance particulièrement électrifiante. Chiara qui est langoureuse dans ses mouvements, comme si elle savait y faire.

Ou t’as appris à être si sexy Chiara ?
Qui t’a doté de cette aisance ?


Des questions qui ne dépasse pas la lisière de tes lèvres pour autant, car t’as l’esprit brouillé, les pensées trop accaparé par ce qu’il se passe sous tes yeux. Chiara dorénavant à moitié dénudé. Chiara qui joue avec le bouton de son jean. Et tu te mords l’intérieur de la joue, la regarde de haut en bas. Tes propres mains que tu passes un instant sur tes cuisses, frotte la paume de tes mains contre le molleton de ton jogging pour apaiser les fourmillements qui se sont créés.

- J’pense il fait extrêmement chaud dans cet appartement qu’a pas la clim’ faut tu te mette à ton aise Chiara, faut pas lésiner sur les moyens là.

Voix à peine portante, le ton nonchalant comme trop souvent alors que les prunelles sont rivées sur elle. Chiara qui continue à jouer quelques secondes avec le bouton de son jean avant de finalement se plier au jeu et s’en défaire. Le jean que tu regardes alors quitter le bout de ses doigts, s’éclater au sol dans un bruit lourd. Satisfaction. Tu souris, regarde les longues jambes de la poupée, le blanc laiteux de ses cuisses que tu embrasses déjà dans ta tête. La bouche qui s’assèche drastiquement, le cœur qui s’emballe face à une telle déesse. Elle est bonne Chiara, presque trop parfaite pour être réelle. Et quand elle prend place sur tes cuisses tes mains ne peuvent pas s’empêcher de glisser un brin trop naturellement contre ses hanches, le bout des doigts qui doucement caresse sa peau lisse tandis que tes deux perles trop foncées s’accrochent à ses opalescences bleutés. Chiara qui minaude tout contre toi, Chiara qui te demande si elle t’a assez encouragé.

Et tu ne réponds pas,
pas tout de suite.
Car ça serait trop facile.

D’abord tes lèvres viennent se poser contre sa mâchoire pour y déposer un baiser avant de glisser tout doucement dans son cou, tout contre sa jugulaire tandis que ton nez se perd dans ses mèches dorées, se délecte de l’odeur de son shampoing qui te titille les narines depuis que tu t’es rapproché d’elle. Tes bras qui l’encercle alors, la rapproche de toi, la serre tout contre toi. Tu sentirais presque les battements de son cœur s’unir au tiens tant vous êtes proches sur ce canapé. Ses doigts qui glissent contre ton torse, dessine du bout de l’ongle tes tatouages. Elle te fait perdre la tête, te ferait presque avaler de travers. Le cœur qui bondit sans que tu puisses y faire quelque chose et enfin tu lui réponds :

- J’sais pas trop … T’as juste fait ça car t’avais chaud après tout, c’est pas pour moi particulièrement…

Insatisfaisable Jamal, chiant jusqu’au bout. Juste pour la réplique. Toujours le mot pour faire chier. Chiara que t’embrasse sur les lèvres pour qu’elle se taise, ne se mette pas à diverger sur ce que tu viens de dire alors que tes mains remonte le long de sa colonne vertébrale, glisse tout contre son soutien-gorge que tu caresses sagement pour le moment, le souffle court, les yeux rivées sur ses lèvres qui commence à rougir par ce premier baiser. Chiara toute fine, presque brisable entre tes bras pourtant pas bien gros comparé à ceux de certains mecs.

- On t’a déjà dit que t’étais belle … ? Genre que t’es vraiment très sexy quand tu joues la carte de la tenue un peu sérieuse avec ta chemise et que là-dessous t’as de la lingerie fine comme ça … ?

Surement oui. Les mecs seraient cons de pas l’avoir fait en tout cas. Mais t’avais besoin de le dire, besoin viscéral qui te casse la tête depuis qu’elle a commencé à se déshabiller comme ça devant toi. Mais par manque d’envie de discuter plus que ça tu cale une de tes mains sur ses fesses et l’entraine avec toi sur les coussins du canapé. Elle en dessous, toi au-dessus. Sourire goguenard qui s’imprègne sur ton faciès tandis que tes lèvres viennent explorer son visage, son buste, picore sa peau comme un damné.

Il te plait ce début de soirée,
Tu pourrais vivre que de moment comme celui-ci si tu le pouvais.
Ses lèvres contre les tiennes,
la chaleur de ses doigts caressant ta peau abîmée.
Entendre son souffle se saturer,
quand tu glisses tout doucement ta tête vers les lignes interdites.
T’aimes avoir le contrôle, t’aime la voire faire sauter ses barrières petit à petit.

Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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statut civil : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cet été c'est fini les conneries, cet été t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
occupation : lorsque la lune se lève sur philadelphie et que s'allument les néons, tu entres en piste ; danseuse dans un club chaud de la ville, tu fais rêver les âmes esseulées pour une poignée de billets. puis le jour, pour combler les heures trop longues, tu peins, dessines des œuvres qui finissent sur etsy.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Lun 17 Aoû - 22:45

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C’est naturellement que ses doigts fins accrochent les boutons, dévoilent sa peau. C’est naturellement que son regard part à la rencontre du sien, et qu’un sourire étire ses lippes. C’est naturellement qu’elle se dénude sous ses yeux, seulement pour ses beaux yeux, dans le silence de l’appartement. Silence rare, et elle sourit un peu plus encore de voir la grande gueule ainsi réduite au silence, ses billes sombres épousant le moindre de ses mouvements comme si elle était ce qu’il y a de plus intéressant à regarder dans cette pièce, dans ce monde. Et elle espère bien qu’elle l’est – au moins ça.

Le tissu léger glisse sur ses épaules, et déjà la voilà dévoilée de moitié. Désormais debout face à lui, elle se délecte de son regard sur sa peau, de l’empressement avec lequel il passe ses mains sur le molleton de pantalon. J’te fais tant d’effet que ça, Jax ? Tant mieux – tu pourras plus te passer de moi. Car c’est ainsi qu’elle fonctionne, Chiara. Les hommes qu’elle appâte, soumet à sa merci en quelques battements de cils et jeux de jambes, car tout est plus simple ainsi. Qu’elle risque pas de souffrir si elle n’est pas celle qui s’attache, c’est mathématique – jusqu’à ce qu’elle se voit prise à son propre piège, et finisse hameçonnée plus profondément encore que son amant. Mais les risques ne lui effleurent même pas l’esprit, pour l’heure, toute aveuglée qu’elle est par son orgueil ; écoute seulement Jax lui répondre qu’au vu de la chaleur de cet appartement, elle aurait tout intérêt à se dévêtir plus encore, et pas qu’un peu. Et cette petite comédie qu’elle poursuit, comme s’il avait un poids dans la balance, comme si l’issue des choses aurait pu être différente selon sa réponse : le bouton avec lequel elle joue un instant, le temps de sembler peser le pour et le contre, se demander si elle devrait vraiment l’écouter, finit par répondre doucement, sagement, bien trop sagement pour elle :

- Vos désirs sont des ordres…

Et déjà saute le bouton, déjà glisse le pantalon. Regards qui se croisent lorsque l’étoffe s’écrase au sol, un rictus qu’elle surprend sur ses lèvres, ses prunelles ardentes sur elle. Ils font seulement semblant à prendre ainsi leur temps, elle le sait pertinemment, de la même manière que leur petite discussion n’était que simple mondanité. Elle sait, sait que d’ici un instant ses mains seront sur ses hanches et ses lèvres sur sa peau, sait que d’ici une minute elle sera toujours moins vêtue, étendue sur ce canapé, le lit ou le comptoir de la cuisine, comme tant d’autres avant elle. Elle sait. S’approche de lui, à califourchon sur ses cuisses.

Comme elle le fait sur tant d’hommes,
Tous les soirs,
Ses cuisses nues sur le tissu rugueux de leurs pantalons.
A l’exception près qu’aujourd’hui elle n’est pas payée pour ça.
Qu’elle le fait par pur d é s i r.

Et comme prévu, ses doigts se referment sur ses hanches – mains tatouées sur son derme nu, contraste grand avec l’immaculé de sa peau, et Chiara minaude. Lui demande s’il est satisfait, si c’était là les encouragements qu’il disait attendre d’elle, se heurte au silence. Mais l’impact est appréciable, car Jax il fait mieux que lui répondre, Jax il épouse sa mâchoire, sa gorge de ses lèvres – et elle aime cent fois mieux le voir les employer à cela qu’à jacasser. Y a le cœur qui s’emballe un peu en le sentant faire, et un soupir qui se perd entre ses lippes teintées. Continue, qu’elle aimerait lui dire, mais elle n’a pas le temps de formuler un mot que déjà il la rapproche un peu – beaucoup –, la serre tout contre lui. La chaleur de sa peau qu’elle peut sentir tout contre la sienne, son torse auquel elle s’agrippe, sur lequel elle égare déjà ses doigts – avide de plus. Alors elle s’écarte un peu, juste un peu, juste de quoi prendre ses aises, l’espace nécessaire pour glisser ses lippes contre ses clavicules, descendre sur son torse, suivre ses tatouages comme une carte suggérée, le crâne, ce mot arabe inconnu au bataillon, les ailes et bien sûr cette trace de rouge à lèvres dédiée à Dieu sait quelle fille avant elle, les marques boursouflées qu’elle embrasse tout aussi bien, jusqu’à l’entendre trancher qu’il n’est finalement pas franchement satisfait, que tout ça, ce n’était pas pour lui après tout. Et à ces mots Chiara se fige, se redresse, les lippes loin, bien loin de sa peau lorsqu’elle lâche un simple :

- Ah.

Et elle serait déjà prête à lui rétorquer que si à ses yeux cela ne suffit pas, si selon lui ce n’est pas pour lui qu’elle se plie ainsi en quatre, alors autant qu’elle arrête tout de suite. Susceptibilité en carton qu’elle s’apprête à déployer, mais là aussi il ne lui en laisse pas l’occasion, appose déjà ses lèvres tout contre les siennes, ses doigts qu’elle sent glisser le long de sa colonne vertébrale lorsqu’elle lui rend le baiser sans se poser plus de questions. Y a ses mains à elle qui remontent, se perdent dans ses cheveux coupés si courts, aussi courts que son souffle lorsqu’ils se détachent l’un de l’autre. Et ils se dévisagent un instant en chiens de faïence, la respiration bruyante – et si elle s’attendait à ce que déjà ils enchaînent, à sa grande surprise elle voit ses lèvres s’entrouvrir. Des compliments s’en échapper, légers, des compliments qui lui arrachent un sourire d’une spontanéité rare, un sourire pas calculé, un sourire presque timide sur ses lèvres roses. Elle a pourtant l’habitude que l’on vante son corps, son joli minois, Chiara, mais d’ordinaire c’est davantage sous le prisme de la séduction, là où dans la bouche de Jax, cela sonne d’une sincérité brute – aussi spontanée que son sourire. Alors elle sait pas. Un instant elle est troublée, finit pourtant par lui répondre :

- Oui on me l’a déjà dit… Jamais avec autant de verve, ceci dit…

Et y a le sourire qui se fait joueur, cette fois-ci, pas le temps de formuler un mot de plus qu’elle sent sa main se poser sur ses fesses, se sent basculer sur le canapé. Rôles inversés, les coussins qu’elle sent dans son dos, sous ses jambes, l’attention bien vite détournée par ses lèvres lancées à la découverte de son corps. Les soupirs qui se font lourds dans le silence de l’appartement tandis qu’il descend toujours plus bas, le corps qui se contracte et des gémissements qui s’échappent sous l’assaut de ses lèvres.
Et les minutes s’écoulent par dizaines, passent en un éclair, une valse qui se joue sur le canapé, la danse de leurs corps et les lippes, les mains lancées à la découverte de l’autre – comme s’ils ne se connaissaient pas déjà par cœur. Y a les soupirs qui résonnent dans la torpeur de l’appartement, les souffles qui se mêlent et viennent bientôt à manquer, et les deux amants qui s’épuisent sur le divan, le corps de l’autre, ardent, rendu humide par l’effort, peau contre peau jusqu’au dernier instant.

Les corps échoués sur le canapé, souffles désordres, et rapidement Chiara se dégage de ses bras, considère un instant ses vêtements, finit par se décider pour le plus léger au vu de la chaleur, et se dirige vers la salle de bain, nullement gênée de se promener dans son plus simple appareil dans l’appartement. Salle de bain dont elle ressort quelques minutes plus tard, rafraîchie, après avoir remis ses sous-vêtements et accessoirement un semblant d’ordre dans ses cheveux plus si lisses que ça, fouille dans les placards de la cuisine comme si elle était chez elle – comme à l’époque – jusqu’à mettre la main sur un paquet de biscuits, l’estomac creux, et revient s’asseoir dans le canapé. Sa main qui plonge dans le paquet pour prendre un gâteau avant de tendre le reste au jeune homme, en-cas qu’elle grignote en silence – mais avec elle les silences ne durent jamais bien longtemps, et ses yeux glissent sur son torse nu, et déjà elle demande :

- Ils ont tous une signification, tes tatouages ? Tu vas pas me dire qu’ils en ont tous, nan, c’est pas possible…
Jamal Abalhadjhors ligne x let me show you the way.Jamal Abalhadj


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occupation : y'a eu l'épicerie familliale, puis la prison, trois long mois de prison. Assez long pour remettre les idées en place, devenir vendeur chez Walmart en sortant de ta cage. Mais y'a la flemme qui te guette depuis le début de l'été, l'envie de tout foutre en l'air qui pèse au dessus de ta tête. Alors tu sais pas, tu sais plus. Tu sais pas combien de temps tu vas tenir avant de tout foutre en l'air.
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DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + lola & chiara + alex+ rp 4

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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mer 19 Aoû - 22:00

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feat @jamal abalhadj et @chiara andrei
Tes désirs sont des ordres, phrase qui t’arrache un sourire. Sourire réprimé dès lors que ses prunelles azurées se rivent sur toi. Car faudrait pas qu’elle voit l’effet qu’elle te fait ; qu’elle s’aperçoit que t’es un brin trop macho pour ne pas aimer entendre ce genre de palabre qui ferait rugir telle des hyènes les féministes. Chiara qui se déshabille pour ton plus grand plaisir, Chiara que tu fixes, que tu contemples comme une œuvre d’art. T’aimerais bien la comparer, dire qu’elle est semblable à tel ou tel œuvre mais t’en connais pas des milliers d’œuvre d’art. C’était pas ton truc les études, les musées, contempler des statues quand tu pouvais t’occuper de fille en chair et en os dans la réalité. Les seules choses que tu connais c’est les trucs que t’as vu à la télé et t’es pas sûr que de comparer Chiara à la Joconde ou Méduse qui pétrifiait les hommes ça soit une bonne idée. Alors tu t’abstiens un maximum de parler pour pas paraitre con, la laisse faire son show jusqu’au bout, jusqu’à qu’elle finisse par prendre place sur tes genoux. Jolie poupée qui minaude, t’oblige à parler. Réponse qui ne semble pas lui plaire. Une unique onomatopée que tu lui soustrais d’entre les lippes. Ah. Qu’elle dit et tu sais que si tu lui laisses l’occasion de parler c’est fini pour vous, pour toi. Alors tu ne lui laisse pas cette chance de tout faire foirer, tu l’embrasse Chiara, la fait taire par la force. Profite pour t’accaparer sa lèvre inférieure, empoigner ses hanches comme si tu comptais incruster l’épiderme de tes doigts noircie à l’encre dans sa peau trop blanche.

Chiara que tu redécouvres, de tes mains, de tes lèvres. Chiara que tu complimentes soudainement aussi, lorsque le souffle se fait trop court pour continuer à le lui faire comprendre sans parler. Les mots qui sortent naturellement dans le silence de cet appartement, font sourire la blonde assise sur tes genoux qui répond par l’affirmatif. Oui on l’a déjà complimenté pour tout ça, mais pas avec autant de verve. Et ça, ça t’étonne. Mais ton naturel de p’tit con reprend vite le dessus sur l’étonnement, tout en picorant ses clavicules tu dis moqueur :

- Autant d’quoi ? J’connais pas ça moi …

Jouer le con plutôt que d’accepter que t’as peut-être était un peu trop honnête soudainement sans t’en rendre compte. Conversation que tu ne veux pas voir naitre, tu veux pas qu’elle s’imagine quoi que ce soit, s’imagine que tu la complimentes car t’as autre chose dans la tête. Alors une nouvelle fois tu vas la forcer à se taire, oublier ce semblant de conversation qui pourrait mettre le feu aux poudres. Jolie poupée que t’emporte avec toi sur les coussins du canapé, que t’embrasse avec passion pour envoyer valser toute possibilité de discuter. Chiara que tu caresses, embrasse de part et d’autres. Chiara que tu redécouvres pour la centième fois, que tu dénudes de tes doigts. L’esprit qui se brouille, le cœur qui tambourine, exploserait presque en la voyant gémir, se tortiller sous tes lippes.

Chiara qui te rend fou,
fou de désir,
fou d’elle et de son corps et de ses lippes.

Rôle rapidement inversé, Chiara qui refait le chemin à l’envers. Retrace du bout des lèvres chacun de tes tatouages, chacune des marques de ton passé. Tu frisonnes, retient ton souffle tout le long. Ses yeux rivés dans les tiens, ses yeux cherchant à te voir lâcher prise une bonne fois pour toute. Et tu fermes les yeux, te mord la lèvre en sentant ses lippes s’approcher trop dangereusement de la lisière de ton caleçon. Dernière rempare gênant à la possession du corps de l’autre dont elle te débarrasse quelques minutes après t’avoir assez chamboulé, torturé à l’aide de ses longs doigts, de ses lèvres pulpeuse. Jolie blonde qui remonte alors jusqu’à tes lèvres avant que vous commenciez à faire ce que vous savez faire de mieux. C’est à cœur joie que tu donnes à cette activité, cœur joie que tu la laisse prendre les commandes. La laisse s’épuiser sur toi, contre toi pour mieux reprendre le relais. Les minutes qui filent, s’égrainent dans le sablier. Y’a bien un ou deux coussins qui finissent parterre, une télécommande qui rejoint la course et s’perd sous le canapé. Y’a même un bruit sourd qui retentit du plafond, des coups de balais qui claquent et font bouger le lustre placé au centre de la pièce. Vous riez, car qui va calculer le voisin frustré ? Qui va s’empêcher de s’époumoner, de faire grincer les ressorts de ce divan usé ? Pas vous en tout cas.

Et vient le moment fatidique après des minutes et des minutes à donner le meilleur de vous. Les derniers soubresauts, les spasmes incontrôlables ; les courants d’électricité qui traverse vos échines respectives. Le corps à corps qui met un k.o technique. Tu t’affales à ses côtés, le souffle court, le bras étendu le long de tes yeux comme si tu venais faire le plus grand des marathons. Chiara calé tout contre toi, sa tête contre ton torse quelques instants avant qu’elle ne se dérobe, ne laisse un grand vide sur ce canapé de toute manière trop petit pour vos deux corps. Alors t’enlève ta main, intriguée. Tu sors des ténèbres pour la regarder filer toute nue vers la salle de bain. Et elle te ferait presque de nouveau bander – si t’en avais la force – Sauf que tu n’la pas alors t’arrête de la mater à t’en décrocher la mâchoire et vient plutôt enfiler ton caleçon jeté à même le sol un peu plus tôt. Te voilà de nouveau assis sur le canapé, une main se frayant un chemin dans tes cheveux coupé court lorsque Chiara revient avec entre les mains un paquet de gâteau que ta tante a du foutre dans tes placards sans que tu t’en rendes comptes.

- T’as déjà renfilé ta lingerie … Quel dommage …

Que tu dis, le sourire en coin tandis que tu cale ta nuque contre les coussins, te met à regarder le plafond un peu trop sereinement. Un peu trop calmement pour la boule de nerf que t’es normalement. T’as la force de rien Jax, même pas la force de formuler un non lorsqu’elle te tend le paquet qu’elle tient entre ses mains. Tu fais juste non de la tête car t’as pas faim, t’as jamais trop faim toute façon et ce genre de paquet de gâteau c’est pas ce qui réveille ta gourmandise. Et pendant un instant tu fermes les yeux, te laisse happer par ce silence agréable, jusqu’à que la voix de Chiara se fasse entendre, qu’une question se fasse entendre. T’ouvre même pas les yeux Jax, tu te contentes de poser une main sur sa cuisse, la caresser lentement avant de répondre :

- J’aimerais bien savoir ce que t’imagines derrière certains d’eux, comment tu les interprètes … Mais ouais, y’en a sans significations, d’autres qui en ont … A toi de trouver lesquels …

Tête que tu tournes vers elle, les yeux que t’ouvre pour mieux l’observer pendant qu’elle-même observe l’encre couleur de jais sur ton derme halé. Ta main qui finit par quitter sa cuisse, vient attraper sa main pour la poser sur la bouche juxtaposée sur ton plexus, encadré par deux grandes ailes d’anges.

- Pour toi c’est quoi ? Juste un tatouage fait sans raison ou il cache quelque chose ?  

Curiosité piqué, c’est pas trop ton genre pourtant de poser des questions, de savoir ce que les gens ont en tête mais ce soir c’est différent. T’es calme assez sage et posé pour entamer de réelles conversations.


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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Lun 24 Aoû - 17:27

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Paraît qu’il connaît pas le mot « verve », Jax, et les prunelles qui roulent lorsqu’en réalité, même elle, en le prononçant, a direct senti que c’était pas idéal. Ni le plus adéquat, ni le plus évident. Le truc c’est que la phrase première qui lui est venue à l’esprit, c’est « jamais avec autant de passion », sauf qu’elle s’est bien vite empressée de la ravaler, par crainte qu’il prenne peur à l’entente du p-word. Et elle pourrait lui rétorquer cela, Chiara, lui expliquer le pourquoi du comment, tout le cheminement qui s’est effectué dans son petit cerveau, sauf qu’ils ne sont clairement pas là pour cela, et Jax s’empresse de le lui rappeler du bout des lèvres. Et elle le laisse faire, sans rechigner. S’enfonce dans les coussins du canapé, son corps qui danse sous les mains, sous les lèvres du jeune homme, comme un pantin à la merci de ses dix doigts. Y a le sang qu’elle sent devenir brûlant dans ses veines, et les yeux qu’elle finit par clore ; y a des soupirs qu’elle laisse échapper, et des gémissements qui se fraient un chemin jusqu’à la barrière de ses lippes. Invitation presque muette à continuer, Chiara s’abandonne à lui, pour lui, jusqu’à ce qu’elle fasse basculer les rôles, se place à son tour au-dessus de lui.

Les commandes qu’elle reprend, à califourchon sur son bassin, laisse ses doigts glisser sur sa peau tatouée, ses lèvres suivre le tracé des encrages. Ses lèvres qui sourient contre sa peau en le sentant frissonner à son toucher, en le voyant lâcher prise à son tour. Satisfaction brute que de le voir manifester le plaisir qu’elle lui procure, elle et elle seule en cet instant, et bientôt leurs lèvres se scellent de nouveau, bientôt leurs corps se scellent de nouveau, dans une étreinte qui n’a rien de tendre et tout d’animal. Comme pour se rassurer eux-mêmes sur leurs comptes, se rappeler mutuellement qu’y aura jamais plus entre eux que du désir brut, qu’ils tomberont certainement pas dans le piège des sentiments qui font couler les yeux les yeux et saigner le cœur – plutôt mourir. Le canapé sur lequel ils s’épuisent encore et encore, suffisamment pour pousser le voisin du dessus à se manifester, et la seconde suivante ils se regardent, rient déjà de ces coups étouffés au-dessus de leur tête. Ces coups qui ne suffiront pas à les arrêter, tout savoir-vivre qu’ils envoient valser pour ces instants – ils ont encore une vie entière pour apprendre à être polis.

Y a plus qu’une chaleur moite dans l’appartement, et le son de leurs respirations trop fortes qui résonne dans le salon lorsqu’ils se laissent retomber dans le canapé. Sa tête calée contre son torse, ses cheveux trop longs emmêlés, éparpillés sur sa peau tatouée ; position à laquelle elle ne goûte pas trop longtemps, se redresse déjà pour ramasser ses sous-vêtements, se diriger tranquillement vers la salle de bain. Un petit coup d’œil dans sa direction en posant la main sur la poignée de la porte, et un sourire qui se dessine en surprenant son regard rivé sur son corps. La pièce dont elle ressort au bout de quelques minutes, rafraîchie et plus ou moins vêtue, fait un détour par la cuisine avant de revenir s’asseoir à ses côtés sur le canapé. Jax qui déjà prend la parole, fait remarquer qu’il est bien dommage qu’elle se soit rhabillée, et un petit sourire qu’elle lui rend, répond tranquillement :

- J’avais un peu froid, d’un coup… Regarde, même toi tu t’es rhabillé…

Son caleçon qu’elle désigne d’un petit signe de la main, commence déjà à boulotter son paquet de biscuits, puisqu’il n’en veut pas. Profite de ce qu’il ai fermé les yeux pour détailler son profil tourné vers le plafond, ses cheveux brun et sa barbe épaisse, son nez droit et ses lippes charnues qui se détachent sur le blanc du mur. Ce mur aussi vide que le silence qui est en train de s’épaissir entre eux, et ce silence, Chiara c’est un concept qu’elle valide pas. Chiara elle se sent obligée de déjà rouvrir la bouche, reprendre la parole, pose la première question qui lui vient, une question sur ce qu’elle a sous les yeux d’immédiat : ses tatouages, si nombreux qu’ils s’étendent sur son torse, sur ses bras, sa nuque et ses jambes. Si nombreux qu’elle se demande parfois si le but du projet, à terme, ce serait pas de finir le corps noir d’encre. Et sa main qu’elle sent se poser sur sa cuisse, la blonde qui tressaille un peu sous la légèreté de ses doigts, s’efforce cependant de garder un ton posé. D’autant plus qu’il lui répond que certains de ses tatouages ont une signification, d’autres non, qu’il lui appartient de deviner lesquels, aussi elle devine qu’il va lui falloir réfléchir – au moins un minimum.

- Je vois… Tu me proposes un sorte de jeu, si je comprends bien.

La tête qu’elle incline légèrement sur son épaule, le sourire joueur, croise son regard lorsqu’il daigne rouvrir les yeux, tourner la tête dans sa direction. Et déjà elle détourne ses prunelles bleutées, les laisse plutôt parcourir sa peau colorée en essayant de déterminer ce qui pourrait avoir un sens ou non sur ce corps. La vérité c’est qu’elle en a pas la moindre idée, Chiara. Qu’y a tellement de trucs tatoués sur sa peau qu’elle peine à démêler ce qui est censé se démarquer ou non. Qu’il est tellement impossible à comprendre, Jax, qu’elle peut que se dire qu’à tous les coups, même les tatouages auxquels elle pourrait trouver du sens en seraient dénués à ses yeux, et vice-versa.

Et comme s’il percevait sa détresse, il finit par prendre sa main, la poser sur l’un des tatouages. Celui de la trace de rouge à lèvre et des ailes d’ange, tout en haut de son torse. Celui auquel elle a pensé en premier lorsque lui a été offerte l’opportunité d’en apprendre plus sur ses tatouages – la curiosité inévitablement piquée par cette présence féminine à jamais gravée dans sa peau. C’est qui, Jax, une ex que tu voulais jamais oublier ? Non, c’est trop facile. Bien évidemment, sa première idée, c’est qu’il cache quelque chose, ce tatouage. Mais elle commence à cerner le jeune homme, au moins sur ce point-là – c’est du moins ce qu’elle croit –, et s’il a la même vision de l’amour qu’elle, y a pas de raison qu’il soit allé se faire tatouer pour une fille. Alors après avoir passé quelques instants à sonder le tatouage avec attention, le regard un peu plissé par l’effort, elle finit par secouer fermement la tête, tranche avec assurance :

- Nan. La seule raison que j’vois c’est que tu te le serais fait tatouer pour une de tes copines, et j’te vois pas faire ça.

Et peut-être bien qu’elle est trop sûre d’elle, Chiara. Peut-être bien qu’elle fonce droit dans le mur avec ses grandes théories, mais tant pis. Advienne que pourra, qui vivra verra comme on dit, et déjà elle reporte son attention sur son corps, déplace sa main sur son épaule droite.

- Le tigre, là… C’est pour montrer que… que t’es un battant, que t’as l’instinct d’un félin face à la vie… ?

Y a un petit sourire qui se dessine, car même elle se rend compte du ridicule de son idée. Que c’est cliché au possible, l’équivalent d’un tatouage infini ou Carpe Diem en terme de symbolique. Dans le fond elle est seulement curieuse d’apprendre ce qui se cache derrière, sait bien, de toute manière, qu’il a trop de tatouages pour qu’elle puisse percer tous ses secrets.

- Et ce mot ? Il veut dire quoi ?

Les lettres arabes qu’elle désigne du bout du doigt, à cheval sur l’aile gauche du tatouage sur lequel il l’a déjà invité à porter son attention. L’arabe qu’elle ne comprend qu’à moitié à l’oral, est tout bonnement incapable de lire. Elle sait qu’elle pose cette question à ses risques et périls ; qu’elle donne à Jamal l’entière possibilité de se foutre d’elle, la balader en inventant à ce tatouage une signification qu’il n’a absolument pas.
Jamal Abalhadjhors ligne x let me show you the way.Jamal Abalhadj


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statut civil : célibataire depuis des années, pas d'engagement, pas d'amour possible. T'es trop bousillé pour ça alors tu baises, beaucoup.
occupation : y'a eu l'épicerie familliale, puis la prison, trois long mois de prison. Assez long pour remettre les idées en place, devenir vendeur chez Walmart en sortant de ta cage. Mais y'a la flemme qui te guette depuis le début de l'été, l'envie de tout foutre en l'air qui pèse au dessus de ta tête. Alors tu sais pas, tu sais plus. Tu sais pas combien de temps tu vas tenir avant de tout foutre en l'air.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mer 26 Aoû - 0:33

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Elle a toujours réponse à tout Chiara, ça t’fait rouler des yeux. Même si elle a raison, car c’est vrai toi aussi tu t’es rhabillé mais pas pour les mêmes raisons qu’elle. T’as pas froids, t’es pas du genre frileux du tout même. Si t’as renfilé ton caleçon c’est car tu trouves ça juste pas le corps d’un homme beau à voir une fois que le sexe est terminé. C’est pas comme le corps d’une femme, c’est pas aussi gracieux, aussi élégant. Le corps d’une femme qu’importe le moment de la journée ça reste beau, agréable à regarder. C’est pas pour rien que y’a que de ça dans les musées. Mais ça tu l’dis pas à Chiara, t’as pas envie de lui répéter une nouvelle fois que son corps est beaucoup trop beau pour être caché derrière des étoffes. T’es trop fatigué pour parler, le cœur et les muscles pas encore tout à fait remis de l’effort fait. Tu respires un grand coup, ferme les yeux en te disant que ce soir tu vas peut-être enfin bien dormir, en tout cas, ça s’rait bien que tu dormes. Ça changerait de tes nuits passés à fixer le plafond, tourner en rond et jouer à la playstation en te demandant si un jour tu n’vas pas finir par clamser à dormir aussi peu et aussi mal.

Peut-être que tu devrais aller voir un hypnotiseur, qu’il enferme tous ces vieux débris de souvenir dans un coin scellé de ta tête. Une idée qui te traverse l’esprit, parait presque géniale mais explose tout aussi vite lorsque la petite voix diabolique dans ta tête te rappelle que jamais rien ne te sauvera. T’as déjà vu des psychologues et thérapeute à la con pour faire plaisir à ta tante durant ton enfance et ton adolescence et finalement t’en es toujours au même point. Alors autant ne pas dépenser bêtement ton argent et te contenter de cette vie, profiter des bonnes nuits qui se font rare et t’épuiser un maximum la journée en baisant avec des jolies filles comme Chiara. jolie poupée qui d’ailleurs se fait soudainement bavarde, elle veut en savoir d’avantage sur tes tatouages, te pose des questions auxquelles t’as pas envie de faire des longs monologues. Alors t’invente ce petit jeu, le « devine si y’a du sens ou non » pour ne pas avoir à trop parler et elle plonge direct dans le concept la blonde.

- Ouais j’veux bien savoir y’a quoi dans cette petite tête, jusqu’où ton imagination peut t’emporter.

Un sourire en coin, tes propres doigts qui emmènent les siens contre ton torse en lui demandant ce qu’elle s’imagine sur celui-là de tatouage. Chiara qui te fait frissonner tandis qu’elle retrace la forme des lèvres contre ton derme, réfléchit sagement à la réponse qu’elle va te donner. T’aimerais bien lui dire que tu vas pas la mordre si elle se trompe mais déjà elle entrouvre les lèvres, avancent un argument plutôt bon, un argument qui colle bien à ta personne et pourtant si elle savait, si seulement elle savait que non trop loin de celui-ci de tatouage, juste sur ton bras y’en a déjà eu un de tatouage pour une fille. La première petite amie, celle que t’imaginais aimer comme un fou jusqu’à que tu t’en lasse et fasse le con. Un tatouage depuis lors recouvert, pas de la meilleure façon mais assez bien pour camoufler les traits d’une gonzesse dessiné à la façon personnage de BD.

- Ouais non clairement pas mon style de faire des tatouages pour les meufs … T’as raison, c’est juste pour l’esthétique celui-là mais bon … Un jour je finirais par le recouvrir, il me plait plus tant que ça.

Des tatouages fait à la va-vite, sans réfléchir t’en a des tonnes sur le corps et si certain tu les oublies, n’a pas spécialement de regret en les regardant il y en a quelques-uns que t’arrive plus à apprécier. Comme celui-là, il a beau plaire aux filles toi tu ne l’aime plus autant que ça. Mais déjà Chiara appuie sur le tigre sur ton épaule droite ajoute avec certitude que celui-ci par contre il a une signification. Surement que t’as tatoué un tigre car ça représente la force, l’homme alpha que t’es. Signification qui te fait rire, réellement. Tu y jettes un coup d’œil en faisant la grimace :

- C’est pas aussi poussé, juste c’est l’animal que j’pref’ mais aucun rapport avec le fait que j’sois fort ou quoi … Mais j’suis flatté que tu dises ça, si tu m’imagines comme ça c’est pas mal déjà …

Sourire charmeur, si t’étais un peu plus charmeur encore surement que t’aurais agrémenté ça d’un clin d’œil mais à tes yeux, c’est un truc de bouffon de faire des clins d’œil puis toute façon l’attention est déjà porté ailleurs, tu suis du regards ses doigts s’aventurer sur ton omoplate, à quelques millimètres d’une des deux ailes qui un jour ou l’autre seront remplacé par quelque chose d’un peu moins angélique, un peu moins gentillet. Elle caresse du bout des doigts le prénom de ta tante et t’hésite un instant à le lui dire, te focalise plutôt sur ce qui te semble étrange, te fait froncer des sourcils.

- Tu lis pas l’arabe … ? T’es pas à moitié palestinienne ?

Quelques secondes d’incompréhension avant de finalement répondre à sa réelle question jeter un dernier coup d’œil à ce tatouage qui veut tant dire pour toi. Surement l’un des plus importants.

- C’est le prénom de ma tante, je crois que c’est le premier tatouage que je me suis fait si je m’en souviens bien… J’devais avoir 17 ans ? C’était important pour moi de montrer à ma manière ma reconnaissance envers elle.

Pour t’avoir adopté, élevé comme un fils, avoir tenté du mieux qu’elle pouvait de te faire oublier les horreurs que t’as pu vivre avant d’arriver ici en amérique. Elle a fait de son mieux ta tante tout en ayant ses trois propres enfants. Et si t’as du mal à lui dire que tu l’aimes avec des mots au moins tu l’as gravé près du cœur.

- Et toi ? T’aimerais te faire tatouer au fait ? C’est rare maintenant les gens qui n’en ont aucun …


Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mer 26 Aoû - 19:44

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Y a un petit sourire satisfait qui se dessine sur ses lippes lorsqu’elle apprend avoir vu juste. Avoir raison. En effet, ce n’est pas le genre de Jax de graver son amour pour une fille jusque sous son derme, il le confirme lui-même ; à l’entendre cela ne lui a jamais ne serait-ce qu’effleuré l’esprit, et ces lèvres teintées de rouge ne sont celles d’aucune fille en particulier, simplement un dessin au hasard probablement reproduit d’une photo trouvée sur Internet, tiré tout droit de l’imagination de son tatoueur. La marque qu’il songe cependant à recouvrir car elle ne lui plaît plus tant que ça, un sourcil qu’elle arque, car à elle elle lui plaît bien, alors ça la surprend un peu qu’il puisse s’en être lassé ainsi.

- Sérieux ? C’est dommage, il est cool ce tatouage.

Et Chiara, naïve Chiara ignore qu’en disant cela, elle ne devient qu’une fille parmi tant d’autres. Que comme toutes les autres avant elle elle s’est laissée séduire par la marque de rouge à lèvres et les ailes d’ange, pour une raison qu’elle ne pourrait elle-même développer, sans doute l’esthétique qui lui parle, tout simplement, ou l’emplacement cohérent par rapport au reste de son corps. Chiara elle devine pas qu’avant elle, d’autres filles lui ont déjà dit l’apprécier, ce tatouage, l’auront peut-être questionné à son sujet, comme elle, ou supplié de le garder s’il s’est confié à elles de la même manière ; allez savoir.

Et déjà elle passe à un autre tatouage, s’intéresse plutôt au fauve tatoué sur son épaule, les doigts graciles qui légèrement en suivent les contours, ses lippes rosées qui formulent mille et une théories tout autour. Des théories clichées au possible, à base de mec qui veut montrer sa virilité, se faire un tatouage « de bonhomme », des théories clichées qui arrachent un éclat de rire trop rare au jeune homme. Mais apparemment elle cherche trop loin Chiara, probablement déformée par ses enseignements littéraires puis artistiques où les trois quarts du temps on leur demandait de chercher du sens là où il n’y en avait pas, d’inventer des symboliques tirées par les cheveux pour tenter de justifier l’emploi de telle couleur plutôt qu’une autre. Apparemment c’est bien plus simple que cela, il s’agit juste de l’animal préféré de Jamal, Jamal qui en profite pour retenir qu’elle le trouverait fort, viril, et tous les adjectifs du genre.

- Bien sûr, j’suis sûre que tu gagnes un combat contre un tigre haut la main.

Prunelles qui roulent, palabres peut-être vexantes, pourtant pas méchantes – elle est juste maladroite, Chiara, comme toujours, et l’attention qui se détourne déjà pour plutôt s’intéresser au mot arabe encré au niveau de l’aile gauche. C’est du chinois pour elle, les lettres qu’elle se voit tout bonnement incapable de déchiffrer, lui demande franchement ce que cela signifie. Et c’est une question qui étonne le brun – à juste titre –, les sourcils qu’il fronce lorsqu’il lui demande si elle n’est pas supposée comprendre cela, si elle a une mère palestinienne.

- Si si, mais j’suis nulle en arabe. On y a pas été familiarisé plus que ça, du coup je le comprends à l’oral mais alors à l’écrit j’y connais rien. Même le parler j’ai du mal.

Petit haussement d’épaules, l’aveu d’une faiblesse, de carences dans son apprentissage. Leur mère n’a simplement jamais réellement pris le temps de leur enseigner quoi que ce soit à ce sujet, aimait mieux se focaliser sur les performances scolaires de ses enfants, persuadée qu’elles leur seraient plus utiles dans la vie que de maîtriser l’arabe, dans un pays comme les Etats-Unis. Tout ce qu’elle sait, elle l’a appris lors des réunions de famille, lorsque l’arabe s’immisçait à table ou dans la cuisine, et qu’il fallait bien faire un effort pour retenir les mots si elle voulait comprendre quoi que ce soit à ce qui se disait – et sans doute que petite, leur mère leur parlait en arabe, pour que son cerveau y soit si perméable, mais de cela elle n’a bien évidemment aucun souvenir. Et après l’étonnement, Jax se décide enfin à considérer sa question. Les explications qu’il lui apporte, apparemment il s’agit du prénom de sa tante, un hommage qu’il voulait lui faire en guise de premier tatouage, et un petit sourire attendri qui se dessine sur les lèvres de Chiara en l’écoutant.

- C’est mignon. Et elle l’a pris comme tel ? Elle voulait pas t’étriper parce que tu t’étais fait tatouer ?

Car de ce qu’elle sait, les tatouages ne sont pas ce que l’on fait de mieux vu, dans la religion musulmane. Que du peu qu’elle a côtoyé la famille de Jax, elle a cru comprendre qu’ils étaient assez à cheval sur la religion – ironique lorsque l’on voit Jamal et ses multiples péchés, l’idée qu’ils trouvent probablement plus d’une chose à redire à son attitude et à ses mœurs. Et y a une question qui germe dans son esprit, probablement pour la centième fois depuis qu’elle le connaît : comment ça se fait, que t’ai grandi avec ta tante ? Qu’est-ce qu’il s’est passé, Jax ? Tes parents sont morts, ou c’est plus compliqué que ça ? Mais elle n’est pas assez curieuse, pas assez intrusive pour permettre à ces interrogations de franchir le seuil de ses lèvres. La voix du jeune homme qui résonne déjà, de toute manière, l’arrache à ses pensées lorsqu’il lui demande si elle aimerait se faire tatouer, et la tête qu’elle secoue déjà, sûre et certaine de sa réponse.

- Non.

Réponse probablement surprenante, surtout lorsque, comme il le dit lui-même, la majeure partie des gens de leur âge sont tatoués, de nos jours. Réponse d’autant plus surprenante que c’est une artiste, qu’elle pourrait faire bien plus que se pointer chez un tatoueur avec un croquis moche à retravailler. Chiara ce sont ses propres dessins qu’elle pourrait voir à jamais dans sa chair si elle le souhaitait, mais la vérité c’est que ça la fait flipper. Et sous son regard inquisiteur, elle devine qu’il ne se contentera pas d’un simple « non ». Qu’il en attend un peu plus, Jamal, des explications pour tenter de comprendre une telle position, lui qui en a par dizaines. Aussi elle laisse échapper un petit soupir, cherche ses mots lorsqu’elle avoue :

- C’est juste que… j’ai un peu de mal avec les trucs qui doivent durer dans le temps. Et pour le coup, un tatouage, t’es coincé avec jusqu’à ta mort, alors tu peux pas faire pire que ça… J’te vois venir hein, tu vas sans doute me dire qu’on peut les effacer ou quoi mais bon. J’sais pas si tu vois ce que j’veux dire.

Vague haussement d’épaules, elle n’attend pas de lui qu’il comprenne, de toute manière, avec ses bras couverts d’encre noire.

- Tu sais... Zéro rapport, mais j'y pense d'un coup. Je t'ai écouté, j'me suis inscrite à des cours de self-defense... Avec un peu de chance je vais apprendre deux-toi trucs.


Les yeux qui roulent, un petit sourire qui se dessine ; référence à leur conversation au festival, il y a quelques semaines. Jamal qui pour une fois lui avait donné un conseil ; Jamal qu'elle a écouté, étonnamment.
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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Dim 30 Aoû - 21:59

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Bien sûr qu’il est cool, elles le disent toutes quasi sans exception. Depuis que tu l’as, t’as jamais eu autant de compliment sur un tatouage de la part des filles. A croire qu’elles aiment toutes y déposer leurs lèvres, s’imaginer que c’est les leurs que t’as tatoué sur le torse. Sentiment d’appropriation qui s’fait. Et ça pourrait te pousser à le garder, considérer celui-ci comme un atout à ton physique. Mais au-delà de ça, il te plait plus vraiment, tu trouves qu’il est plus en harmonie avec le reste de tes tatouages celui-là. Trop gentillet, trop dépassé. T’as l’impression d’avoir un putain de tatouage style carpe diem en plein milieu du torse. Et un jour il finira par dégager, que ça plaise ou non à la gente féminine que tu baiseras d’ici là. En attendant, c’est un autre de tes tatouages qui est mis en avant. Le tigre que Chiara caresse du bout des doigts, la définition étonnée qu’elle lui invente avant que tu ne lui donne la réelle signification. Un tatouage juste pour le kiffe, fait durant une soirée ennuyeuse. T’étais pas partie pour faire un tigre, t’avais pas réellement d’idée derrière la tête en passant les portes du tatoueur en réalité ce soir-là. Mais vous avez discuté, t’as un peu feuilleté son portfolio et en voyant qu’il était pas mal doué dans le style animalier t’as finalement sauté sur l’occasion de te faire tatouer ton animal sauvage préféré.

Le tigre, animal sacré. Le roi des animaux dans la culture asiatique. Le tigre comme un roi, le tigre que tu préfères de loin au lion pour une raison sombre que toi-même tu ne pourrais pas expliquer. Ce tigre qui fait sourire Chiara qui s’fout de ta gueule ouvertement en te disant qu’elle est certaine que tu gagnerais face à un tigre. Juste toi, avec ton p’tit corps maigrichon, ce corps de lâche qui te suit alors que t’aimerais bien peser quelques kilos en plus pour paraitre un peu plus imposant.

- Haha-ha… Bien joué la vanne, vasy fout toi bien d’ma gueule …

Un rire qui sonne faux qui sort d’entre tes lippes, une main que tu passes dans tes cheveux tandis que Chiara s’aventure de nouveau à la chasse à la signification. Doigt qui glisse, s’arrête sur le mot en arabe inscrit sous ta clavicule. Chiara qui ne déchiffre pas, pendant un instant tu te dis que c’est la faute au tatouage qui aurait mal vieilli, un brin trop juxtaposé à un autre. Mais non, Chiara elle sait juste pas lire l’arabe littéraire. Chiara elle a du sang palestinien dans les veines mais n’arrive pas à lire un simple prénom à peine composé de quelques lettres. Alors tu la questionne, sourcil arqué, écoute sa réponse sourire en coin.

- Ah ok… C’est qui qu’est arabe ton père ou ta mère ? Chelou qu’ils t’aient pas appris, les arabes ils aiment trop refiler leur culture, enfin de ce que j’ai pu voir et connaitre … Après j’connais pas toute la famille déjà la mienne c’est pas mal.

Rire nerveux qui s’échappe, t’es qui pour parler famille Jamal ? Toi, l’enfant déshonoré, l’enfant abandonné. Le fils du grand trafiquant du Moyen-Orient oublié. Qu’est-ce que t’y connais, toi à la famille ? Aux traditions et ce qui s’fait normalement ? T’as vécu avec ta tante son mari et ses enfants dans un pays étranger. T’as vécu avec eux mais finalement c’est la seule famille que tu connais, le seul schéma à peu près normal que t’as vu mais auquel t’as jamais adhéré, auquel tu ne t’es jamais réellement interessé. Car Finley n’en a pas de famille, Aria et Rose non plus. T’es entouré de gens comme toi, sans famille. Et t’es perturbé, tu fixes un instant le mur en face de toi te demande la légitimité que t’as à parler de tout ça. Tu devrais peut-être fermer ta gueule Abalhadj. Parle pas de sujet que tu connais pas.

- Elle m’a hurlé dessus, elle m’a dit c’était haram. J’pense qu’au début elle a juste vu de l’ancre sur ma peau, elle a même pas dû lire ce qui était écrit. Puis après quand elle a compris elle a été touché, bon… Elle me l’a jamais réellement dit en face qu’elle l’était mais je la connais. Elle préfère garder son p’tit air hautain sur le sujet, rabâcher que c’est pas bien mais au fond ça doit lui faire un peu plaisir …

Et bien évidemment, de devoir donner toutes les réponses ça te gonfle rapidement. A ton tour de poser les questions, jolie poupée que tu questionnes sur son envie de tatouage. Car à son age, t’en avais déjà des dizaines et des dizaines de tatouages. Que maintenant c’est rare d’croiser des gens à la peau vierge comme elle. Tes doigts qui courent le long de son bras tandis qu’elle te répond d’abord abruptement que non, elle ne souhaite pas en faire. Et tu pourrais te contenter de cette réponse, aussi courte et catégorique soit elle. Car t’es pas du genre à creuser, pas du genre à toujours vouloir en savoir plus. Mais Chiara elle reprend déjà la parole à ton grand étonnement. La jolie blonde qui t’avoue qu’elle est pas à l’aise avec le fait de garder quelque chose éternellement. Et ça te fait sourire, comme si t’avais pas remarqué qu’elle est encore plus flippée que toi par la notion de l’engagement. Tu peux la comprendre, c’est carrément compréhensible son raisonnement. Alors t’hoches de la tête quand elle te demande si tu vois ce qu’elle veut dire.

- Ouais j’vois très bien mais déjà comme tu peux le remarquer ça peut être que de l’esthétisme y’a pas forcément de signification donc c’est fait pour « embellir » ton corps ou alors au contraire ça peut avoir des significations pour toi et ça, qu’importe le passage du temps j’pense c’est difficile de regretter car à ce moment-là, quand tu l’as fait ton tatouage il avait du sens… Après c’est pas obligé d’être aussi voyant, gros que ce que j’ai moi. Y’en a qui se font tatouer des trucs justement qu’à des endroits qu’ils ne voient pas souvent pour ne jamais s’en lasser ; des tous petits trucs tout fin … Enfin bref, t’as compris l’idée. Mais c’est pas plus mal aussi de pas en avoir … C’est une putain d’addiction une fois que tu t’y mets.

Le bruit dès que le tatoueur allume la machine, la sensation de l’aiguille qui perfore ta peau. Cette douleur si satisfaisante qui te fait recommencer encore et encore au point ou tu n’sais même pas où vont finir tes prochaines pièces tant ta peau en est recouverte. Sentiment plaisant, l’envie de t’en faire un nouveau qui se faufile dans ta tête. Idée qui prendrait presque de la place si Chiara ne changeait pas de sujet de but en blanc, te parle des cours de self défense qu’elle va prendre.

- Ah t’as enfin pris en considération c’que j’ai dit ? Il était temps non ?

Tes prunelles ambrées que tu fais rouler avant de venir tapoter sa tête comme si elle était une brave petite bête assez raisonnable pour écouter les conseils du grand sage que t’es. Le grand sage qu’a vu de ses propres yeux des filles s’faire emmerder un peu trop souvent dans les rues de Philadelphie, qu’a du trop de fois intervenir et se prendre des coups pour stopper les agressions qu’il interceptait par chance pour ses filles. T’as pas envie de ça pour tes sœurs, ni pour Chiara.

- Tu fais bien d’le faire, y’a des fous de partout.  C’est vraiment une bonne décision.

Et déjà tu te redresses, t’étires un instant sous les yeux de Chiara qui continue de grignoter comme une gamine sur ton canapé et lance à son attention :

- C’pas que tu me saoules mais j’vais aller me laver. Si tu décides d’y aller claque bien la porte sinon tu sais où me trouver …

Chiara Andreihors ligne x let me show you the way.Chiara Andrei


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âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
statut civil : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cet été c'est fini les conneries, cet été t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
occupation : lorsque la lune se lève sur philadelphie et que s'allument les néons, tu entres en piste ; danseuse dans un club chaud de la ville, tu fais rêver les âmes esseulées pour une poignée de billets. puis le jour, pour combler les heures trop longues, tu peins, dessines des œuvres qui finissent sur etsy.
habitation : #175A, polar street (northern liberties).
disponibilités : 1/4
couleur rp : #990000
nb de mots : un fragile équilibre entre 500 et l'infini.
intervention pnj : j'autorise !
champ personnalisé : push me up against the wall (jamal) OGUFpjKcette impression de perdre son temps, s’étouffer dans cette vie toute faite, se sentant faible en sachant qu'la vie est une fête où personne danse.

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(#) Re: push me up against the wall (jamal)
Mer 2 Sep - 22:54

push me up against the wall
feat @jamal abalhadj et @chiara andrei
Jeune homme surpris, pour son sang palestinien il se serait attendu à la voir lire l’arabe – et comment l’en blâmer ? Mais la vérité c’est que sa mère a toujours privilégié la culture américaine à la culture arabe, aimait mieux que ses enfants soient doués à l’école que dans la langue de ses parents – sans doute dans un soucis d’intégration, pour qu’ils trouvent plus facilement leurs marques qu’elle sur ces terres, ne souffrent pas trop des amalgames faits sur les personnes d’origines arabes suite à la tragédie du onze septembre. Alors la voilà Chiara, vingt-quatre ans et incapable de déchiffrer un pauvre prénom en arabe littéraire – la culture italienne de toute manière bien plus présente à ses yeux, dans ses veines. Des explications qu’elle baragouine, entend Jamal lui demander qui de ses deux parents est arabe, s’étonner que ces gens d’ordinaire si fiers de leur culture ne l’aient pas tant montré avec elle.

- Ma mère, et mon père italien, pour ça que j’ai écopé d’un nom pareil… Et, tu sais… Ma mère elle a toujours voulu qu’on fasse pas de vagues, qu’on s’intègre au mieux, parce que je t’apprends rien si j’te dis que les arabes ont pas droit au meilleur traitement ici. Alors elle nous a jamais appris à le revendiquer plus que ça, c’était plus simple pour tout le monde si on se disait d’abord américains ou italiens.

Vague haussement d’épaules, des palabres qu’elle n’est même pas sûre qu’il écoute, qu’il entende seulement car le jeune homme semble avoir décroché ; son regard perdu dans le vague, des tumultes indéchiffrables qui semblent se jouer derrière ses rétines. Alors pour recapter son attention, gamine capricieuse qui aime mieux voir ses prunelles sur elle que sur un mur, elle lui demande comment sa tante a réagi, devant le tatouage. Se risque à supposer qu’elle n’a pas dû être ravie, et en effet, y a manifestement des cris qu’il a arraché à la pauvre femme, une joie dont il est pourtant persuadé, dans le fond, une joie seulement refoulée, dissimulée, car ça ferait trop de mal à la fierté que de seulement l’exprimer. L’ombre d’un sourire qui se dessine face à ce portrait de femme, la tante Abalhadj qu’elle ne connaît que trop peu, n’a croisé qu’une poignée de fois, fois qui lui auront pourtant suffi à cerner son potentiel attachant.

- Ouais… Y a des gens qui sont trop fiers pour montrer ce qu’il se passe à l’intérieur, c’est bizarre hein… ?

Le sourire qui se fait un peu moqueur, car tu vois pas que t’es tout pareil qu’elle, Jamal ? Mais surtout Chiara, tu vois pas que toi aussi t’es exactement pareil ? Poignée de gens trop fiers, étouffés par leur orgueil dès lors qu’il s’agit d’ouvrir leur cœur. Et Jamal qui se montre curieux, lui demande si elle compte se faire tatouer un jour en revanche, ses doigts marqués de noirs qui s’attardent sur sa peau et ses mille et un grains de beauté. Et elle réfléchit pas, Chiara, lui répond tout de go que non, elle n’en a certainement pas l’intention, prend un instant pour se poser, trancher qu’il mérite peut-être un semblant plus d’explications. Explications qu’elle lui donne comme elle peut, jamais très à l’aise lorsqu’il faut mettre des mots sur ce qu’il se passe à l’intérieur, mais manifestement il comprend, se lance d’ailleurs dans un plaidoyer en faveur des tatouages qu’elle écoute avec attention, intriguée d’entendre le point de vue d’une personne on ne peut plus aux antipodes d’elle sur le sujet. Paraît que la signification n’est pas obligatoire, mais que si y en a c’est encore mieux, que dans tous les cas un tatouages ça se regrette pas et qu’on peut même se débrouiller pour le rendre discret si c’est plus simple pour soi. Des arguments qu’elle entend, n’est pas d’accord avec tous, cependant.

- Nan c’est sûr, c’est logique hein tout ce que tu dis… Juste je vois pas trop l’intérêt de se faire un tatouage si c’est pour quasi jamais le voir, justement ? Et sérieux, c’est vraiment une addiction ? J’entends tout le monde dire ça mais je vois pas trop comment.

Sourire amusé qui se dessine, la jolie blonde réellement plongée dans l’incompréhension. Car à ce qu’on dit un tatouage ça fait mal, c’est quand même des coups d’aiguille à répétition qu’on s’inflige dans la peau, c’est pas rien. Alors si elle peut comprendre que pour certains le jeu en vaille la chandelle, elle a plus de mal à cerner comment on pourrait y devenir addict. Conversation qu’elle détourne en lui parlant de ce cours de self-defense auquel elle vient de s’inscrire, concède que c’est grâce à lui, qu’elle l’a écouté. Et bien évidemment faut qu’il en joue, Jamal, sa tête qu’il vient tapoter comme si elle était un bon toutou, le geste qui l’agace, la pousse à décaler sa tête loin, bien loin de sa main en râlant.

- Ouais ouais… J’viens de commencer mais bon, j’espère ça me servira à quelque chose.

Car elle s’est trop souvent fait emmerder, Chiara, un physique trop attrayant mais surtout une fâcheuse tendance à traîner dans les ruelles de la ville à la nuit tombée, du fait de son métier. Et si jusqu’à présent elle a eu la chance de toujours s’en sortir grâce à l’aise d’un passant ou en faisant mine d’être au téléphone avec son frère ou son petit-ami, elle sait qu’un jour la chance finira par tourner, et que ces maigres stratagèmes ne suffiront plus. Discussion close, de toute manière, car Jamal s’étire et annonce aller se laver, lui laisse le choix de le rejoindre ou non. La tête qu’elle hoche doucement, reste un instant sur le canapé, le temps de finir son gâteau. Et puis elle se relève, ramasse ses vêtements dans l’idée de les remettre, cherche ses sandales qui ont disparu dans la fièvre de ces derniers quarts d’heure ; changement de plan au dernier instant, car elle entend l’eau couler à l’autre bout de l’appartement, et qu’un coup d’œil à son téléphone l’informe qu’elle a encore un bout de temps avant de devoir y aller. Alors elle hésite pas bien longtemps avant de laisser ses vêtements retomber sur le sol, se diriger vers la salle d’eau ; la porte qu’elle pousse déjà pour le rejoindre, plutôt que de se faire la malle en catimini comme elle le fait trop souvent.
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