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(#) (( how did i end up here )) rayven
Sam 12 Sep - 12:10

how did i end up here

Heaven n’avait pas le goût de l’effort physique et si elle n’aimait pas le sport, elle aimait encore moins le regarder. Son père avait bien essayé de la convaincre mais il s’était rendu compte qu’elle préférait de loin gribouiller sur les bancs plutôt que de se concentrer sur ce qui se passait sur le terrain - il n’avait pas insisté. Il lui avait alors donné une balle entre les mains, puis entre les pieds mais là encore, il dut se rendre à l’évidence : Heaven ne serait jamais une grande sportive. Après une énième tentative pour la déloger du canapé, la réalité vint le rattraper de plein fouet lorsque sa fille réussit, d’un unique revers de pied, à renverser la cafetière avant de s’assommer avec son propre ballon.
Alors, quand son agent a évoqué une éventuelle campagne publicitaire promouvant des vêtements de sport, Heaven s’est tout naturellement dit que le destin se moquait d’elle. N'ayant travaillé depuis des mois, elle avait fini par accepter de se manifester à quelques rencontres sportives afin de faire peser les négociations en sa faveur. Si elle n’avait pas voulu de ce contrat auparavant, elle avait aujourd’hui besoin.

tonight is the night

Les seules connaissances d’Heaven en matière de football se résumaient à distinguer les gardiens des autres joueurs et à différencier les équipes les unes des autres à travers leurs maillots. Elle s’était pourtant fait violence pour tenter d’apprécier les qualités de ce sport, sans succès : elle s’ennuyait fermement dans les gradins. De plus, l’objet de son obsession n’était qu’un tout petit point en contrebas et l’écran géant s’escrimait à ne montrer que ce qui ne l’intéressait pas. Heaven passa donc le match à écouter de la musique et à grignoter des cochonneries en scrutant sa montre.
Puis, ce fut la délivrance. Elle jeta ses emballages de bonbons avec empressement, maugréant contre les spectateurs qui s’agglutinaient de façon désordonnée à chaque sortie, ce qui ralentissait indubitablement sa progression. Après de longues minutes passées à piétiner dans la cohue, Heaven joua finalement des coudes pour s'extirper de la foule.

En fin de parcours, elle était parvenue à se faufiler dans l’espace réservé aux joueurs et aux familles, non sans efforts et avec ruse, attendant patiemment à la sortie des vestiaires, déterminée à approcher Rayleigh Jaaq dont elle s’était éprise à travers un écran quelques mois plus tôt - une tocade, forcément. Heaven attendit patiemment une bonne vingtaine de minutes avant de s’impatienter une dizaine de minutes encore. Elle l’avait raté, c’est sûr ; elle avait mis bien trop de temps à descendre des gradins, à se frayer un chemin à travers la foule, à parcourir les couloirs de ce foutu stade… Elle sortit alors du renfoncement dans lequel elle s’était nichée, les yeux empreints d’une frustration à peine contenue. Ce fut au moment où ses jambes la portèrent en direction de la sortie que ses yeux se posèrent sur le Saint Graal : un énorme panier garni de muffins. Décrétant que personne ne s’apercevrait de la disparition d’un malheureux petit gâteau, Heaven tendit la main pour saisir l’objet de sa convoitise et fit aussitôt une bouchée dans le fruit interdit. Après tout, elle l’avait bien mérité. Ce n’était pas Rayleigh Jaaq, mais c’était déjà ça.
Rayleigh Jaaqhors ligne x let me show you the way.Rayleigh Jaaq


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statut civil : célibataire depuis toujours, plus par manque de confiance que par manque d'envie, elle espère passer outre ses inhibitions pour obtenir le Graal : une jolie femme au creux de ses bras
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(#) Re: (( how did i end up here )) rayven
Dim 13 Sep - 19:24

how did I end up here
le destin fait bien les choses (de temps en temps) - ft @heaven miller


L'eau qui coule sur sa peau essaye de noyer ses pensées. Sans succès. Sérieux, j'ai été nulle. Jamais la bonne passe, jamais le bon choix. Courir après le ballon, ça je sais faire ! Mais le récupérer... bordel. T'as été merdique. Ouais, c'est pas joyeux, dans l'esprit de Rayleigh. C'était un 'jour sans', comme on dit ; mon œil, et ta gueule. Elle est dégoûtée. Frustrée. Elle n'avait pas ressenti l'harmonie des grands jours, ni même le tempo des bons jours. Elle avait eu du mal à trouver ses partenaires, à garder le ballon. Ses fameuses interceptions ? Nada. Ses passes d'un bout du terrain à l'autre ? Sans effet. La faute à l'autre équipe ? Nope. Oh certes, les filles de l'Old Dominion Cesena FC avaient fait un bon pressing, mais Rayleigh n'avait pas été fameuse non plus. Et depuis le début, tant qu'à faire ; ça n'avait pas été un jeu moyen se dégradant au fil des minutes, ç'avait été un jeu terriblement moyen depuis le premier ballon. T'as été nulle, dis-le franchement. Alors sous la douche, Rayleigh s'engueule, d'elle-même à elle-même, même si elle sait que ce n'était pas de sa faute, que même si elle avait essayé plus dur encore, elle n'aurait rien réussi aujourd'hui. Elle avait presque été soulagée de sortir dans le dernier quart d'heure. Presque, parce qu'elle déteste ne pas finir une rencontre qu'elle a commencé. Ce changement a été aussi salvateur qu'agaçant.

Le clapotis de l'eau sur le carrelage résonne dans le silence. Il n'y a plus personne hormis elle quand elle émerge de la cabine et rejoint le vestiaire principal. Elles ont joué à domicile, alors pas de trajet en bus à faire pour retourner à l'hôtel ; donc pas besoin de se presser ; donc elle prend son temps. Et elle n'est toujours pas douée pour se faire des amis, alors personne ne l'a attendu ; son humeur a aussi sûrement joué, mais bref, elle se retrouve seule, sans personne pour essayer de la réconforter, et ça, ça lui convient. Rayleigh se sèche, puis enfile ses vêtements civils : un jean gris troué, des Palladium blanches, un débardeur blanc avec en inscription, en bleu, un 'loading...' surmonté d'une barre de charge à 87% pleine. Ou 88%. Ou 86. Bref. Pas complètement pleine, sinon elle ne chargerait pas encore. CQFD. Allez génie on s'en va. D'ordinaire quand elle est d'humeur sombre ses pensées s'envolent ; étrange non ? Mais en passant la porte, Rayleigh se décide à essayer d'arrêter de réfléchir, parce que son propre cerveau l'agace ; chelou non ? Presque sans bruit, elle se dirige vers la sortie, la tête penchée sur son portable à la recherche d'une musique qui matcherait son humeur. Son sac à dos pend sur une épaule, ses cheveux mouillés sur l'autre, et elle ne regarde pas devant elle, elle emprunte le corridor avec l'aisance de l'habitude. Quand une paire de chaussures apparaît dans son champ de vision, au milieu d'un couloir, en plein cœur d'un stade de soccer, Rayleigh ne s'inquiète ni ne s'interroge outre mesure. Elle relève les yeux, pour jeter un coup d'œil à qui est là, pour saluer une équipière, un membre du staff ou un inconnu qui passe par là, parce que c'est ce qu'on lui a appris à faire. Mais au lieu d'hocher poliment la tête, avec peut-être un sourire si la personne lui semble sympathique, Rayleigh plante. Elle s'arrête net, interdite, et dévisage la propriétaire des chaussures. Heaven Miller, la joue gonflée par un morceau de muffin. Oh merde.
 
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