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events en coursBrian profitait de ses vacances entre parties de jeux vidéos et piscine. Ses parents partis pour le week-end, il a eu l'idée de génie : une petite soirée entre amis. Un sms envoyé, un effet boule de neige... (+)
bienvenue parmi nousA la recherche d'un petit cocon où venir poser tes valises ? Envie d'une communauté unie, d'une bonne ambiance et tout ceci dans un forum qui met en avant la reine d'un tv show ? shades of town est fait pour toi ! Sous les grands immeubles de la belle "Philly" pour les intimes, embarque ton personnage dans un quotidien qui ne réservera pas que du "boulot, métro, dodo". On trépigne d'impatience à l'idée de te voir débarquer parmi nous, alors n'hésite plus et fonce !

 et je te flingue de mes mains // davy


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Indra Debnathhors ligne x let me show you the way.Indra Debnath


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statut civil : l'a pas la promesse éternelle qui croule entre ses doigts, c'est qu'il s'y voit même pas indra à promettre des amours rocambolesques sur une terrasse bouffée par le lierre. pas qu'il y croit plus, pas que c'est cassé. un poil abîmé. mais l'a encore le démon d'avoir le besoin viscéral des passions archi saturées.
occupation : trophée vintage qui se débloque à minuit, jazzman au sax qui colle aux doigts de quoi en faire cracher quelques roses sous les lueurs des spots jaunes et bleus. traîne des vieux airs qu'ont de quoi ravir les années perdues, l'a l'iris qui se teinte de noir et de blanc.
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Dim 23 Aoû - 13:40

à deux heures du matin y'a les murs en briques qui suintent des nuits pas terminées, y'a le silence entre les routes qui s'entrechoquent quand les bagnoles se croisent les phares exposés de plein front pour guider les navires de fortune. l'a l'air con sans sa bagnole, indra, l'a l'air fin sans sa bagnole, indra, laissée aux réparations pour un mauvais coup du sort, malédiction sur poupée vaudou qu'il jure quelque part du bout du monde. pneus crevés, deux sur quatre pour donner un semblant de mannequin de plastique à demi-coupé. l'a l'inspiration profonde et le verre de fin de service qui lui fait ses meilleures pirouettes au fond du crâne, l'instrument dans son sac qu'il se trimbale d'une main et qu'il fout au sol lorsqu'il arrive à l'arrêt de bus. y'a pas la pluie pour faire témoignage d'une finition en beauté, c'est qu'il fouille un moment dans ses poches indra avant de trouver son starter-pack du fumeur à la fac qui fait une ronde en plein milieu du campus. y'a la quarantaine de minutes en attente et la clope qu'il se fout finalement au bec, le désespoir dans la recherche du briquet qu'est finalement vide et qu'il balancerait bien contre une poubelle rouillée. pousse le soupir, le grincement de dents et l'envie de se pieuter, l'a pourtant des mille de chansons qui viennent siffler à ses oreilles des rythmes incertains et l'a l'espoir qui vient subitement le prendre dans le bide quand y'a des pas mitoyens qui brisent les paroles fausses qui lui viennent à l'esprit. ça lui sort sans prévenir, pas besoin des dentelles pour faire belle présentation devant un vicomte, seulement la grande gueule pour accueillir les critiques et en faire du poison de mégère.

- 'xcuse,
- t'aurais du feu ?


capte l'insolence quand elle se reflète contre les parois tartinées de pubs mcdo, y'a au moins le froncement de sourcils pour pas qu'il paraisse trop bidon. l'a tout du gars qui vient d'invoquer le fantôme une nuit d'halloween, qu'a trop joué au ouija et qui se coltine un semblant de démon qui lui allume sa téloche entre trois et quatre heures du matin. s'attend à rien indra, quand y voit davy. s'attend à rien indra, quand la question est déjà lancée. balancerait bien un laisse tomber, s'attarde sur le silence dans un long regard qu'il fini par dévier, trouve de l'intérêt à la lueur d'un réverbère qu'attire un essaim de moustiques. y'a plus de quoi trop battre, seulement de quoi se crisper, un coup à se prendre pour un chewing-gum menthe fraîchement craché qu'a élu domicile sous une doc achetée deux jours auparavant. l'a mal au bide l'a mal à au squelette qui se met à fumer sans la loupe pour ramener le soleil à un point précis. ça devient tout sec. vieille photo en noir et blanc relâchée dans une cheminée de manoir. l'idée sans l'échappatoire. et sa clope pourrait presque fondre contre sa bouche, et sa clope pourrait presque être bouffée du bout des dents tant qu'il y trouve de quoi faire plutôt que jurer sur des souvenirs meringues glacées.
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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Dim 23 Aoû - 14:47

y a le rappel de l’engueulade et du dépôt, chantage subtile, de la culpabilité 100% plomb dans un bib trop dosé en poudre. y a le rappel de qui a sacrifié sa dernière soirée pour le tenir à bras devant le dernier jeu télé merdique et le tirage loto qui va jamais sans. y a le rappel du réveil de la veille, maladie véloce sous des paupières meurtries. y a le manque de sommeil dans une étreinte formulée trop vite. dans un simulacre. rituel juxtaposé pour faire comme tout le monde. des fantasmes repères qui ne sont pas les siens. entre deux et trois heures; faudrait pas la conduire jusqu’à l’hôtel.
dire, avec voyelles et consonnes, que- c’est de la merde. dans un semblant d’orgueil, ça pourrait lui échapper. devant l’objectif, pourrait gâcher la photo de sa plus belle grimace. dire plus souvent non, même si d’emblée il avait répondu oui. oui au mariage, oui au gosse, même au pluriel. même s’il avait avancer qu’une équipe de foot c’était ce qu’il voulait. il a eu de quoi se raviser,
de quoi encaisser le choc d’avoir la bagnole une semaine sur deux. parce qu’elle voulait une espace. la bonne caisse familiale avec les pare-soleils la reine des neiges. y a le délire d’en laisser plus qu’il ne le voudrait quand la conversation tourne à la négociation sans qu’il le comprenne.
et qu’elle répond ensuite, on en a parlé ensemble.

alors il a appelé sa belle-mère pour prétexter qu’il viendrait chercher le p’tit demain. parce que sa fille est à une soirée entre copines et qu’il a un coup dans le pif. sans tituber ou étaler son semblant de culture. sans se pardonner l’écart d’une autre peau que la sienne. y a pas eu de rechute. de nouvelle curiosité pour le tirer du carcan métro, boulot, dodo. l’a la capuche sur le crâne, les mains dans le sweat, la clope au bec. il sait que ce putain de bus prend son temps. l’est là trop tôt et le chauffeur se tape un pissou de dix minutes sur park avenue.

y a la voix qu’il remet pas, parce que c’est pas attendu comme une légende urbaine et qu’il a passé l’âge d’y croire, de réveiller toute la maison en prétextant avoir vu un mort. même si ça s’y rapproche assez vite quand le regard lâche son plus beau requiem. y s’en détourne pas de suite, de surprise. sans définir ce qui a changé depuis la dernière fois. l’a pas compté les mois. l’a pas gardé le contact, pas de photos entrevues sur instagram. il l’a bloqué. partout. comme un mauvais chat noir, l’a pas digéré le dégueuli sur le gâteau. l’a eu la colère sourde à prévoir après un mélange whisky champagne.

- ouais,

il fait pas le mouvement. il va pas pour autant chercher son zippo dans le fond de son jean pour se la jouer valet du faux prince il s’adosse à la vitre en plastique qu’est peinte à la bombe. l’a jamais compris le principe d’écrire carnage avec k. mais les moustaches et les seins refaits de jessica alba au marqueur lui tirait un sourire attendrie à chaque fois. sauf ce soir.

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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Dim 23 Aoû - 15:25

l'a pas la bonne manière de dire bonjour, l'enchaînement net façon grs aux jo qui vaudrait un beau suivi dans les mots pour former une phrase potable. l'a le tintement trop puissant des organes en interne qui jouent à la basse et au tuba, ça fait orchestre de foire qu'a cru bon de carburer à la brune irlandaise. y se tire dans une inspiration, indra, y reprend pieds quand ça menace de le rendre ballon de baudruche bon à finir ses heures restantes coincé quelque part sur le plafond crasseux d'un sushi house qu'empeste le vinaigre de riz. tape d'un pied vague sans trop chercher à initier un début de queen, l'aimerait bien se farcir un coup du lapin sur l'instant, se faire faucher en deux temps sans l'attente des trois mouvements et la lèvre se fait pincer, se fait bouffer, recherche les peaux mortes pour les dévorer en attendant la belle bleue ou l'angelot qu'aurait tout à y gagner de passer au-dessus juste maintenant, animer une conversation sourde et muette. l'a pas pu laisser l'amertume, indra, l'a pas pu laisser la douleur en mille couleurs se faire délaver à l'eau de javel, l'a pas pu laisser passer le train sans laisser tomber son mouchoir brodé, l'a pas pu laisser le cadavre se faire totalement enterrer. y'a encore un bras qu'en sort, qu'anime les conversations chez les mômes pour savoir à qui ç'appartient. l'aime bien le contempler des fois le macchabée, faire semblant d'unique là où il a été le numéro deux. y'a chez davy cette nonchalance déconcertante qu'a rien à envier aux chats de gouttière qui s'arrachent les pattes et les oreilles, y'a chez davy des vieux relents de richesse qu'amènent à la convoitise d'un jour parfait de passage d'alliance. ç'a pas été si beau ç'a pas été si superbe ç'a pas été si mémorable si tant est qu'il ait été zappé de la chaîné farces et attrapes sans les rires derrière, avec le beau-frère qui le tenait par le col de la chemise, qui l'a laissé sur le bord de la route. y'a la gorge qui vient se nouer, qui se met à flipper de se faire une seconde fois enflammer, l'a rien cette fois pour éteindre le brasier, pas même une averse.

- ouais.

demandera pas comment ça va depuis, proposera pas le verre ultime qu'enviera le petit matin à en faire pleurer les rossignols perchés sur le toit. alors y tourne la tête indra, alors il ose indra, parce qu'il a rien de mieux à foutre indra, et parce qu'il a pas le courage de se lancer dans la bataille sans une taffe d'avant-massacre. l'est le condamné chopé après une mauvaise baston dans les tranchées. l'est celui qu'a le droit à sa dernière avant de se prendre une balle de beholla dans le crâne juste à l'arrière. tente même pas de foncièrement sourire, tape dans la neutralité à défaut de se prendre pour un nouveau comédien de la commedia dell'arte. l'a pas changé d'un iota davy. l'a pas bougé d'un iota davy. à croire qu'il y est resté, depuis, sous cet abri-bus.

- j'peux ?

y'a la main qui se tend, au pire l'aurait de quoi cracher dedans, l'a pas le regret d'avoir flingué une partie du buffet du chef. y'avait de quoi y trouver du répugnant dans tout ce blanc et cet aspartame, les miniatures et les bons voeux écrits chocolat ou caramel, l'a pas eu le temps de se questionner sur le goût que c'était déjà foutu. ça le démange sur son avant-bras, là où la gonzesse tape sa meilleure pause, trois heures de boulot pour le constat qu'il s'avoue qu'à moitié, l'aurait dû rester chez lui ce jour-là et pas succomber à un projet claqué sans papa ou maman entouré d'un coeur sanguinolent.
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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Dim 23 Aoû - 17:22

pas de réponses sur le flanc, du bout de la nuit il a jamais espéré faire la 66 en bagnole pour mieux se distinguer. il y a pas eu l’espérance de polir la roche avec le temps. de l’inviter à la table de ses parents, à distinguer le plat signature de sa mère que son beau-père trouve trop gras. l’a jamais attendu de lui quoique ce soit, s’attendait pas à devenir le joyau de la couronne ou la coiffe du pape. l’a pas demandé à devenir un point de ralliement, une case dans un jeu d’échec. sans être de ces vautours voraces, l’a pas le mensonge en calcul. l’échappatoire d’une relation en dent de scie. ça n’a jamais eu le mérite d’exister. pas de quoi tirer le rideau en cliché. excuse qu’il aurait pas eu la délicatesse d’évoquer à un mois de son mariage. indra, il l’a juste suivi. sans dire non, sans foncièrement dire oui. il a fait de l’ombre en plein soleil, entre une soirée ici et une soirée plus loin. l’a eu le vice de le prendre en sympathie, c’est tout. il a eu le vice d’en rire sous d’autres termes. d’appartenir à lui-même. sans laisse autour du cou ni bague au doigt. il a laissé traîner en belle idylle, et il est rentré chez lui.
et dieu sait que c’était pas le parfum d’une autre femme sous son tee-shirt. pas de quoi frôler la voiture dans le ravin.
et ça lui retourne pas l’estomac. et il se pince pas la lèvre en priant de voir le bus arriver plus vite. et il se remémore pas la peau charnue ici, et là, et là, et là. de la différence. des fois où il a pris légitimement son pied sans penser au retour sur la planche. l’a jamais vraiment considéré la vérité comme un dû. quelque chose de positif, une vie rangée dans le tiroir de sa commode. jet privé dans un ciel d’août. traînée jalousée par tous ses potes. canon de beauté disputée quand il a le dos tourné.

- non.

il lève mollement la tête vers lui. l’a plus rien. plus rien qu’il s’doit. à faire les comptes, il l’estime pas plus lésé qu’il ne l’était le jour de son mariage. et y a pas le besoin d’entreprendre un fond de conversation avec lui. et il y a pas réfléchi. mais à le voir, il pourrait jurer le détester. y a pas de bonnes vibes dans une image. de lui il ne lui reste qu’une femme accoudée à une table. mauvaise passion dans un regard de défaite au lendemain de son coup de fil. rupture express en dix minutes.


- je vais me contenter d’attendre le bus si ça t’dérange pas.
- tu restes d’un côté, moi de l’autre.
- on refait ni l’amour, ni la guerre, ni le printemps.
- on est pas à la sortie d’un bar, pas la peine de me faire le coup du feu.
- j’ai pas envie de discuter avec toi.
- ta vie m’intéresse pas.
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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Dim 23 Aoû - 20:49

y'a pas trop espoir de divorce qui se dessine, ni même de chaos façon film apocalyptique pour ados. pourtant pourtant y'a de quoi se demander ce qu'il peut bien foutre à cette heure, l'est loin du lit conjugal, des travaux qu'en demandent du même acabit, y'a pas que l'annulaire qu'a été donné le jour du costard trois pièces, y'a tout le reste. tête torse jambes cul os organes l'est devenu don pour la science à lui seul, de quoi se faire bouffer par vampirella si l'envie lui dit une nuit de pleine lune. l'a pas de mal à se le visu désapé sur une table gothico-romanesque à attendre que ça se plante en plein estomac ou en plein coeur, dépendant de ce qu'elle veut puisqu'elle est la divine puisqu'elle est l'introuvable puisqu'elle est l'unique façon mauvais remake d'une épopée épique. l'a le haussement de sourcils, la tête qui se hoche et le rire sec à défaut de pouvoir prendre place quelque part dans sa nuque.

- l'coup du feu,
- tu t'crois assez exceptionnel pour qu'la joue p'tite gonze' aux pieds d'son crush,
- qui fait semblant d'fumer juste pour faire contact,
- avec c'te voix d'merde,
- wah, t'as du feu ?
- j't'emmerde.


ça remonte en élan soudain, mauvaise bestiole laissée en pleine forêt, l'entend pourtant les cors de chasse qui résonnent pas loin du manoir de marbre et de lin. y'a les doigts qui se crispent sous la lassitude de la lancée dans le mauvais fight club, l'avait pourtant pas signé pour se retrouver au milieu du ring, refaire face à celui qu'a eu la bonne droite pour lui faire sauter le nez les côtes et les tibias et tout le reste ici juste là où ça se recolle avec de la uhu stic. sensation d'avoir gâché trop de temps pour pas grand-chose, se sentir con jusqu'à plus vouloir apercevoir le reflet quelque part dans une flaque ou dans un miroir dégueulassé par le fond du tube de dentifrice. bouffe la langue finalement, l'épaule qui vient se scotcher à l'autre côté de l'arrêt. y'a pourtant que deux pas à faire pour enlever le crâne de la colonne, faire trophée de penthésilée.

- juste un,
- non,
- ça suffit large.


silence.

- putain.
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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Lun 24 Aoû - 1:29

il y a la silhouette qu’il reconnait. l’est pas si loin malgré la distance. quelques mètres à suffoquer en cherchant du coin de l’œil le bus de nuit. il tire une taf, l’a le regard happé sur le passage piéton davy. les yeux grands ouverts sur un semblant de rien rouge mcdonald. il aurait pu faire pire indra; il aurait pu faire pire que dégueuler sur le gâteau. c’est pourquoi il l’a pas tiré lui-même par la peau du dos, sur le trottoir d’en face. il aurait pu lui faire sa fête. lui péter le nez, parait que c’est pas opérable. lui écraser le genou, de côté. casser quelque chose. détruire ce qu’il a d’abord chéri. y s’souvient bien, davy, avoir piquer du nez devant le plan de table, prétexter une intoxication. digérer la rupture. toute une semaine. complètement apathique. bye la passion, s’endormir à l’heure des poules dans un coin du lit. c’est que même elle, elle trouvait ça curieux. c’est que même elle, elle a jamais su d’où ça lui venait. un crève-cœur à enterrer un mort. possible qu’il en ait pleurer, sur un vieux son des sixties. pas le sien. sûrement pas le sien. jamais le sien. plus jamais le sien. plus que de la culpabilité, y a la honte d’avoir greffé indra à son petit monde. d’avoir répété ce qu’il disait comme un automate pour en tirer un sourire. juste un sourire. y a la colère, sourde et aveugle. pas toujours légitime. d’emmener ses mains autre part que dans les siennes. veut pas discuter davy, établir un procès en bonne et due forme.
l’a le sourire moqueur, la réplique facile. la fumée qui s’en détache. qui se détache de sa bouche plus longuement. pourrait en faire des rondes, y ajouter un nombre de danseurs tout autour. dire merde et merci dans la même phrase sans sujet ni cod.

- on sait jamais, je préfère préciser au cas où t’aurais la bonne idée d’me suivre jusqu’à chez moi pour dormir sous mon lit.
- ou alors, j’sais pas, juste vomir sur mes pompes.


y a le regard qui se plante dans le sien pendant qu’il joue avec son alliance dans la poche kangourou de son sweat. peut pas dire qu’il en est pas fier. peut pas dire que sa présence fait pas mal. une brûlure indienne sur une plaie infectée. et il quitte pas les nouveaux seins de jessica alba. l’attend juste davy. y a bientôt plus que le pied qui tape sur le goudron. la lumière de son téléphone qui s’affiche pour lui donner l’heure. fond d’écran du gosse qu’arrive à faire cinq pas tout seul sans s’casser la gueule.

- ouais ouais s’tu veux.
- garde ton roulé, tu t’le fumeras en pensant à moi.
- qui suit particulièrement pas exceptionnel.



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(#) Re: et je te flingue de mes mains // davy
Mar 25 Aoû - 20:18

dans le fond y'a la forme qui fait défaut et ça vient l'égosiller alors qu'il a même pas besoin d'en balancer plus. ça se jette à ses pieds, des morceaux encore fumants d'un cadavre éclaté par un obus de la seconde guerre. l'a la mine qui se referme, indra, l'a au moins envie de lui imprimer ses phalanges unes à unes sur la mâchoire, en faire une retranscription hd sans besoin de passer par la case ciné. y'avait pas besoin de faire le rappel, de se la jouer vaccin qu'est capable de guérir un cancer, l'est pas plus capable de lui faire une greffe de coeur que de créer le big bang avec du sel et de l'eau. tintement d'un rire sous l'ironie d'une situation chiée, peut même pas dire qu'il se tape le chemin à pieds indra, l'a pas la foi à cette heure-ci, l'a pas la foi de se bouffer plus d'une heure dans le compteur pour gueule d'ange qui ravive là où ça démange. y fait finalement le tour complet sur lui-même, y fait face ou au moins donne la peine de faire bon duel sans les armes adéquates. l'aurait eu le choix entre le fusil et l'épée qu'il aurait tapé dans la carabine pour défigurer, laisser le reste aux curieux qu'auront pas possibilité d'y remettre un blase, même plus de dents pour reconnaître, surplus de vide qui se tire à la haine entre tristesse et dépit entre douleur et rancoeur.

- hé ?
- ta gueule,
- juste ta gueule.


l'est pas en position de la jouer grand martyr qui veut son pardon pour accéder à l'accolade salvatrice du père barbu, contrefaçon du père noël avec des pouvoirs zeusesques. s'excusera pas indra, dira pas qu'il s'en veut indra, mentira pas indra pour étirer un semblant de pitié ou un tatouage gratos sur le doigt pour faire et minimaliste et contemporain.

- t'es encore d'ssus trois ans après ?
- c'quoi ton problème ?
- t'as divorcé trois jours après ?
- elle a capté l'problème ?
- elle a fait pouf,
- illumination ?
- pour ça qu't'as les nerfs ?
- qu'tu causes dans l'vide ?


silence.

- t'es qui ?
- on s'connaît ?
- t'es qui davy ?
- mis à part une putain d'gueule de bois.


t'es tout t'es rien t'es peu t'es assez t'es là t'es pas là t'es ailleurs t'es calé quelque part sous le derme t'es inside outside t'es à la commissure des lèvres à la perdition des doigts t'es ici puis t'es là puis t'es rien t'es rien t'es tout t'es t'étais surtout t'étais t'étais et t'es passé t'es relâché t'es abandonné t'es laissé sur le trottoir en plein milieu de l'autoroute entre les bagnoles et les scoots entre le noir complet et l'éblouissement à minuit passé t'es mort t'es accidenté t'es un dessin à la craie sur le sol t'es un bouquet de fleurs fanées en-dessous d'un arbre pour rendre hommage t'es victime t'es bourreau t'es enterré t'es brûlé t'es en morceaux t'es mâché et recraché t'es fusillé t'es pendu t'es pas t'es plus.
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